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   La biologie vétérinaire

L’homéopathie diathésique, la biologie et la médecine vétérinaire : une approche globale et dynamique à la fois.

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La vie, à tous les niveaux, est basée sur des échanges biologiques entre les compartiments propres à l’organisme vivant (tel que celui métabolique, vasculaire, immunitaire, énergétique et structurel) et son environnement ou milieu vital avec ses contraintes climatiques, fonctionnels (activités exercées), alimentaires, microbiologiques (germes rencontrés), médicamenteuses (traitements effectués) et psychologiques (différents conditionnements).

Il s’agit d’une interaction continue entre ce qui est inné et donc génétiquement déterminé (ensembles des points faibles et forts), mais acquis au fil de l’évolution d’une espèce animale (phylogénèse) et ce qui sera acquis au cours de son existence, cela participant inévitablement à la constitution de son inné au fil du temps (principe de circularité de Von Bertalanffy, 1968).

Cette vision globale et dynamique des interactions biologiques de type circulaire constitue le fondement de l’homéopathie diathésique (méthode de mise en évidence et compensation des points faibles et forts d’un animal) et prime sur le principe de causalité bipolaire (rapport de cause à effet) propre de l’approche médicale adopté par les écoles classiques allopathiques. En effet, il est beaucoup plus simple et même « plus pratique », envisager un seul niveau biologique de fonctionnement à la place de la complexité des interactions biologiques intra-intercompartimentales. Cette méthode de soin renferme tous les principes de l’homéopathie classique, intégrés et dynamisés par une vision de la physiopathologie qui est propre de la médecine traditionnelle chinoise (MTC).

De surcroît, la méthode permet d’objectiver scientifiquement les déséquilibres de fond (le terrain) par le biais d’un test sanguin nommé BNS (bilan nutrition-santé), de façon à pouvoir mieux cibler la thérapie qui sera, donc, adaptée au problème (dysfonction-lésion) ainsi que personnalisée étant donné sa prise en compte du profil génétique de l’animal examiné.

Aussi, cet aspect donne une certaine stabilité au test, de manière à pouvoir suivre l’évolution biologique de l’animal considéré pendant six à douze mois sans devoir le répéter. A partir de ce moment la il est conseillé, voire nécessaire, d’actualiser la vision des interactions biologiques en cours par un BNS complémentaire. Cela dit, cette méthode permet d’effectuer un traitement d’acupuncture sans aiguilles, simplement par l’usage de remèdes qui, eux, agissent aux niveaux du système des méridiens entre autre, donc énergétique, de tout l’être vivant.

L’approche diagnostico-thérapeutique par BNS12 se marie assez bien avec la technique d’intégration neuro-structurelle ou NST car apte, à la fois, à encadrer les normales fluctuations symptomatiques observées en cours de traitement homéopathique ainsi que d’en prolonger les effets bénéfiques, une sorte de passerelle somme toute, entre deux BNS.

En d’autres termes la combinaison des deux méthodes permettrait, par la même occasion, de restructurer les énergies vitales qui assurent la survie (stabilité biologique = homéostasie) ainsi que celles qui permettent à un système biologique ouvert tel que celui animal d’évoluer (instabilité biologique = homéogénèse), forces de premier abord opposées mais synergiques dans le but.

Cette approche holistique aurait des avantages indirectes non négligeable pour l’homme aussi, les liens affectifs entre l’animal et l’humain s’établissant rapidement ainsi que durablement, permettant à l’homme de tirer profit de cette interaction d’autant plus positive que l’état de santé de l’animal est bon.

Indications thérapeutiques du BNS

  1. Troubles fonctionnels tendino-musculaires avec douleurs, d’origine métabolique (endogène) mais aggravés/apparus lors d’un effort.
  2. Dysfonctions digestives et leurs séquelles (fourbures et changement de qualité des sabots, coliques, allergies/intolérances alimentaires, immunodéficiences, selles molles/pâteuses ou diarrhée, troubles neurologiques d’origine hépatique,  troubles osseux, conséquences d’intoxications alimentaires).
  3. Problèmes respiratoires dus à une dysfonction immunitaire (allergie) ; soulagement variable de la fonction respiratoire en cas de lésion de la structure pulmonaire (emphysème pulmonaire = cheval poussif).
  4. Divers problèmes dermatologiques.
  5. Troubles de la fertilité.
  6. Baisse de forme avec des effets négatifs sur les prestations sportives.
  7. Suivi de l’état de santé de chevaux sportifs en/hors compétitions (fréquence variable en fonction du niveau sportif).
  8. Bilan de santé pour le contrôle de l’état général et amélioration de la qualité de vie (annuel, en principe).

 

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