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PSORIASIS

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C’est au contraire de l’eczéma (autre dermite symétrique) une dermatose squameuse chronique et inflammatoire (dans le tableau des phases, c’est une maladie de phase 4), qui touche environ 3 % de la population en Europe (elle est plus rare dans les populations noires). On y observe une suractivité les lymphocytes T dans la peau, avec libération de cytokines (TNF) qui déclenchent l’inflammation et une prolifération anormale des kératocytes. Les formes sont variées et le traitement reste délicat, car reflet de troubles multiples :

  1. Immunitaires (familiaux): un tiers des cas commence dès l’enfance (on peut même voir un psoriasis des couches !), parfois déclenché par un vaccin (variole, BCG …) !
  2. Conflits affectifs (Staphysagria en est un grand remède) sur tempérament nerveux-bilieux (Sepia le plus souvent, Lycopodium ou Arsenicum album parfois).
  3. Se compliquant dans 10% des cas d’un rhumatisme inflammatoire évolutif (2 cas dans notre étude – passage en phase 5).

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Une étude américaine (« Arch. Dermatol. » Vol. 145, juin 2009) le confirme : Le psoriasis n’est pas qu’une maladie de peau, car l’inflammation n’est pas que locale, elle majore le risque : de diabète de type 2, de goutte et de dyslipidémie, d’HTA (syndrome métabolique), d’infarctus du myocarde (pour les formes sévères), d’artériopathie périphérique et d’accident vasculaire cérébral ! Cependant, ils admettent que traiter de façon « agressive » le psoriasis n’améliore pas notablement le risque de survenue des complications vasculaires …

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Le traitement allopathique est donc « local et prolongé » : les corticoïdes locaux et la vitamine D (Daivonex – de structure spatiale voisine de la cortisone !), la puvathérapie (les UV sont immuno-supresseurs), le Néotigason (Soriatane – qui a des effets dévastateurs au niveau du foie et des cheveux), la Ciclosporine ou le Méthotrexate, les anti TNF-alpha et les AC-anti Lymphocytes (anti-IL-17A) ont été essayés dans les formes graves de « psoriasis en plaques » !

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On observe dans notre étude (40 cas) un certain nombre de patients « typiques », c’est à dire en phase 4 : ACIDOSE LOCALISEE (hypo Albumines + hyperAlpha1) ou en VIDE de SANG du FOIE (hypo Alpha1).

En fait, les aspects sont très variés (hypo ou hyper Bêta, stress oxydatif important ou pas), fluctuants en fonction des pathologies associées : 3 cas d’eczémas, 2 cas de SPA, plusieurs patients en net surpoids ..

Les 3 cas de rhumatismes psoriasiques ont tous des aspects de HYALINOSE (hyper Bêta + Gamma).

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Deux familles de plantes sont proposées en tête de toutes les prescriptions :

  • Les composées (plantes du sang) : Arctium lappa, Lampsana communis, Carduus …
  • Les labiées (riches en silice, plantes des glaires) : Glechoma hederacea (mg), Nepeta cataria (na), Ajuga reptans (al), Mentha piper. (am)…

D’autres plantes sont proposées occasionnellement : Borrago off.(mg), Caltha palustris (ag), Pinus sylvestris (ca), Viscum album (pb), Vanilla planif. (mg) dans les cas de polyarthrite … L’idéal étant bien sûr, d’associer le polycrest du patient avec son draineur vegetal.

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Les « sels de sodium » (régulateurs de la sécheresse et de l’acidose localisée) arrivent en tête de toutes les prescriptions : Natrum bromatum, Natrum carbonicum, Natrum citricum, Natrum oxalicum, Natrum selenicum, Natrum silico-fluoratum, Natrum telluricum …

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Comme souvent en dermatologie, les résultats sont de type «  tout ou rien », c’est à dire que la dermatose s’estompe vite ou au contraire, rien ne semble efficace et il faudra alors demander un bilan des intolérances alimentaires, changer la plante et le sel, réfléchir à un remède en haute dilution mieux adapté, pour arriver enfin à un résultat net !

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Cas clinique : Patiente née en 1975, surpoids léger (IMC = 27), psoriasis, pollinose et urticaire

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Stress oxydatif majeur + test « Manganum » élevé (le cholestérol est un marqueur de l’inflammation)

Coefficient de vieillissement vasculaire = 0,67 (normalement < à 0,5).

A noter aussi Iode élevé (allergie) et Mercure haut (blocage de rate = urticaire)

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Remarques concernant les affections dermatologiques :

— La peau, émonctoire accessoire, manifeste de nombreuses dysfonctions organiques : se limiter au traitement local ne peut conduire qu’à des récidives systématiques !

— La thérapeutique dermatologique réagit souvent en « tout ou rien » : ne pas se décourager devant l’absence de résultats au début et réévaluez systématiquement les différents aspects du problème ! 

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