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Le printemps est la bonne période pour parler du « rhume des foins » ! Cette affection constituée d’un ensemble plus ou moins complet de symptômes, s’exprime au niveau de la gorge (éternuements), du nez (rhinite claire) et des yeux (conjonctivite à prurit important). Elle est à envisager comme une phase particulière d’une dysfonction immunitaire progressive. Mettons les choses en perspective : le nourrisson va d’abord faire des épisodes infectieux, d’autant plus nombreux qu’il aura été polyvacciné tôt et traité aux antibiotiques (rappel : tous les antibiotiques sont immuno-dépresseurs !) = phases 1 et 2 de Reckeweg. Dès l’âge de 3 ans, il pourra présenter un rhume des foins, un asthme ou un eczéma, qui peuvent d’ailleurs alterner selon les saisons = phase 3 de Reckeweg.
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On retrouve souvent, lors de l’apparition de ces allergies, la notion d’une épine irritative : « infection froide » plus ou moins chronique (herpès, HPV, MNI …), intoxication (alcool ou tabac), nouvelles vaccinations (fièvre jaune, Hépatite A+B), prise médicamenteuse (anti-épileptiques, anti-paludéen, Sérum Equi …).
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Ces manifestations hydriques (hyper Albumines) sont sous-tendues par une activité macrocytaire exacerbée (mastocytes et histamine + IgE), surtout hyper Alpha 2 alors que les défenses lymphocytaires sont basses (hypo Bêta et Gamma globulines). Le paramètre Iode est alors nettement dévié : hyperfloculant en période aiguë (cf. la pathogénésie de Kalium iodatum – son réactif – est d’ailleurs évocatrice), hypo floculant lorsque l’allergie est chronique. Le trouble s’exprimera au niveau du pôle organique le plus faible (cf. MTC) :
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Foie = Rhume des foins (NB. le Foie est en plénitude au printemps)
Rein = Eczéma Poumon = Asthme
Rate = Urticaire et œdème de Quinke Cœur = Migraines
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Classiquement présenté comme la réactivité des vestibules sensoriels à la présence d’un élément sensibilisant (pollens, poussières, acariens, etc… ), c’est un symptôme présenté par 10% des européens au printemps. La difficulté est de faire admettre un traitement de fond en dehors de la période des crises.
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Cliniquement, il faut distinguer les rhinites saisonnières (récurrente aux mêmes périodes de l’année : pollens ou moisissures), des rhinites perannuelles (plutôt en rapport avec les acariens ou d’autres allergènes domestiques). La désensibilisation, utilisée depuis plus de 100 ans, permet parfois de réduire et d’espacer les crises, mais ses résultats sont aléatoires.
Traitement classique : anti-histaminique général et local (collyre 4 fois/jour), avec si nécessaire un antidégranulant mastocytaire. En cas de complication (kératoconjonctivite vernale avec photophobie extrême), le spécialiste pourra avoir recours aux corticoïdes ou à la cyclosporine en collyre.
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Principe de traitement homéopathique :
Mais d’autres remèdes pourront être utilisés, selon la similitude :
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C’est à ce niveau que le BNS va faire la différence, en proposant le plante idéale de correction du terrain et en mettant en évidence d’autres dysfonctions qui ont pu passer au second plan. Lorsque nous interrogeons la banque de données des BNS au chapitre « rhume des foins », les plantes les plus souvent proposées par l’ordinateur sont :
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On se trouve parfois devant une problématique ancienne et polysymptomatique (ex.: eczéma ou asthme + pollinose), ou une atopie (polyallergies infantiles et intolérances). Dans ces cas, on aura intérêt à mettre parallèlement en place un traitement d’hyposensibilisation par les gaz homéopathiques : ALL.STOP (coffret de dix tubes – pharmacie des Bergues – Genève) durant une année.
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La situation peut s’aggraver, quelques années après, quand le tableau va s’inverser : hypoAlbumines (sécheresse) + hyper Alpha 1 = acidose localisée. C’est le début d’une phase 4 de Rekeweg, Celle-ci se développe souvent dans un contexte d’intolérances alimentaires, allergie retardée à IgG, avec au niveau du BNS hyper Iode et Zinc. L’interrogatoire notera une fatigue récurrente, des douleurs, une irritabilité, des lithiases ou des fissures et ulcérations. Le paramètre Acide et les Euglobulines s’élèvent ponctuellement lors des poussées inflammatoires.
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Là aussi, le BNS va choisir les plantes riches en phythormones susceptibles de corriger la sécheresse tissulaire, donc de limiter l’inflammation, par exemple :
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C’est à ce stade que les intolérances alimentaires (allergies retardées à IgG) vont se développer (ImuproScreen indispensable). Si les aliments irritants ne sont pas éliminés, ainsi que maitrisés les autres acteurs qui entretiennent cet état inflammatoire à minima (cas des Lyme, HVB ou C, etc …), on va observer une bascule vers une inflammation chronique grave, auto-immune (phase 5 de Reckeweg). Les paramètres Bêta et Gamma globulines augmentent alors nettement, ainsi que les Euglobulines Gamma … mais ceci est une autre histoire … !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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