Print Friendly, PDF & Email

BNS 12 pour les animaux

.

Une évaluation du terrain : les « Bilans Nutrition-Santé »

Les recherches de FFMI ont visé, depuis plus de 30 ans, à la mise au point de ce « scanner biologique » simple, ensemble de tests reconstituant une image cohérente du fonctionnement de l’animal à partir de la confrontation d’un petit nombre de données biologiques (quantitatives et qualitatives).

.

Il comprend deux parties :

1/  Six tests quantitatifs (protidogramme et euglobulines) destinés à objectiver et à hiérarchiser les troubles immunitaires et le type de stress oxydatif. Car toutes les pathologies chroniques sont sous la dépendance :

 

— D’une insuffisance de liquides ou de fonctions vitales (aspect hypo) = Hypo albumines = vide d’eau des tissus (sécheresse)
Hypo Alpha 1 = vide de sang (tendance anémique)
Hypo Alpha 2 = vide d’énergie (fatigue)

Hypo Bêta = insuffisance hépatique
Hypo Gamma (Rate) = tendance allergique

 

— D’une inflammation ou engorgement (aspect hyper) = Hyper Albumines = stress nerveux (cortisol)
Hyper Alpha 1 = inflammation tendino-musculaire Hyper Alpha 2 = inflammation cutanée-muqueuse Hyper Bêta = engorgement hépatique

Hyper gamma = présence de glaires (lymphe / anticorps)

.

Bien sûr, on tiendra compte des associations :
L’état inflammatoire aigu (hyper Alpha1 + 2)
La souffrance vasculaire (hyper Alpha2 + Bêta)
Le terrain allergique (hypo Bêta + gamma)
L’acidose tissulaire (hypo Albumines et hyper Alpha 1)
La tendance auto-immune (hyper Bêta + Gamma + EuGamma) Le terrain cancéreux (hyper Alpha1 + hyper Ammonium).

.

2/ Six tests qualitatifs, objectivant la sensibilité aux principaux sels (polycrests homéopathiques : Iode, Zinc, Calcium…) par le biais de tests de provocation (ce ne sont pas des dosages). Ceux-ci vont nous permettre d’évoquer un trouble des régulations organiques correspondantes.

.

Les résultats des BNS sont donnés en écart-types. Cette méthode statistique permet de comparer les valeurs de paramètres de nature différente et de les classer par déviation croissante pour hiérarchiser les troubles :

— Paramètre idéalement à la moyenne = 0
— Paramètre entre +1 et -1 e = fluctuation physiologique (75% de l’échantillon)

— Paramètre dépassant +2 ou -2 e = cas rare (5% de l’échantillon).

.

Le BNS 12 se révèle un outil biologique précieux qui va nous permettre :
— d’objectiver les principaux points faibles des régulations de l’animal,
— d’apprécier l’urgence de la situation et les priorités (animaux avec parfois des antécédents lourds et/ou ayant subi des traitements complexes).

 

.alt Base de données thérapeutique : Bilan 2 – Bilan1 = effet du remède pris pendant 6 semaines

.

La méthode des BNS comporte une base de données (expériences sur le lapin, puis sur des patients humains) des thérapeutiques connues pour corriger spécifiquement les divers paramètres du bilan. Cette biologie de terrain a donc un volet thérapeutique, elle propose en correction spécifique :

— De l’organothérapie/sérothérapie et de supplémentation minérale ou vitaminique.

— Six plantes, phytothérapie ciblée micro-dosée, qui agit sur les régulations du milieu intérieur (TM à l’action perceptible dès la troisième semaine). Ces plantes, riches en vitamines, acides gras essentiels, phythormones et anti- oxydants, dans des rapports idéaux, constituent un traitement physiologique et bon marché.

— Trois « Fleurs de Bach » qui correspondent à des problématiques psychologiques qu’il faudra vérifier. Elles seront utilisées lors de tensions émotionnelles trop fortes.
— Trois Huiles essentielles, parmi lesquelles on pourra en choisir une en fonction des situations de blocage (NB. Ne jamais mélanger les HE !).

.

Faire le point de la situation actuelle de la santé de votre animal et de la dynamique des événements (l’évolution à prévoir) nous paraît essentiel, d’autant que pour agir efficacement sur les différents processus en cause, vous devez en comprendre les mécanismes.

.

Autre intérêt de cette méthode protidologique d’évaluation du terrain, liée au génome (ADN—-> ARN –> Protéines) : les résultats sont stables dans le temps et il suffit la plupart du temps d’un BNS par an pour avoir un bon suivi des événements.

.

.

Intoxiqué = Foie/VB … éléments Soufre et Magnésium

Dystonique = Poumon/GI … éléments Phosphore et Zinc

Lymphoïde = Rate-Pancréas … éléments Calcium et Chrome

Acide = Estomac/hypophyse … élément Sodium

Déminéralisé = Rein/Vessie … éléments Potassium et Iode

Vasculaire = Cœur/IG … éléments Or et Silice

 

L’avantage de cette approche biologique, c’est de remettre en question le dogme de la nécessité absolue de poser un diagnostic nosologique (définir le nom de la maladie), avant la mise en œuvre d’un traitement classique stan- dardisé… avec, comme crédo, la « séquence linéaire » suivante, qui constitue encore l’épine dorsale du raisonnement médical universitaire :

                                                               Cause(s) => Symptômes => Diagnostic => Traitement

.

Cette façon classique de faire souffre de quelques limitations :

— Au niveau des cause(s) …

  • causes connues (ex.: infectieuses ou génétiques) ou non,

  • causes sur lesquelles on ne possède pas d’action possible ?

    — Mais les Symptômes « typiques » …

  • sont parfois absents (ex.: rhumatisme psoriasique sans éruption),

  • ou au contraire, présents avec des modalités déroutantes

    (ex. : rhumatismes améliorés par l’humidité),

  • il y a aussi des cas d’affections multiples, où les symptômes

    s’entremêlent,

  • des cas de symptômes masqués par des thérapeutiques puissantes

    ou/et inadaptées.

    — Le « Diagnostic » (nosologique) … est parfois « un arbre qui cache la forêt » (affections multiples et/ou intriquées) ?

  • — Un traitement « standardisé » … on traite la maladie, pas forcément l’animal malade (prédispositions, effets secondaires et interactions médicamenteuses) ?

  •  

    .Un problème pratique : l’animal isolé ou au sein d’un élevage ?

    Il y a plusieurs façons d’effectuer un BNS animal :

    1/ Animal isolé … les valeurs biologiques sont compilées statistiquement avec un lot de sérums humains et on leur applique une grille de correction moyenne. C’est une méthode approchée, mais qui est souvent la seule possible (chien, cheval).

    2/ Multiples prélèvements … les valeurs biologiques sont alors compilées statistiquement avec un lot de sérums de la même espèce, ce qui est une mé- thode idéale. On considère que les valeurs sont stables à partir de 6 animaux étudiés ensemble.

    3/ Pathologie d’élevage … idéalement, on prendra les sérums de deux animaux malades et de quatre autres animaux présumés sains, ce qui aura pour effet de bien identifier les marqueurs sériques de l’affection. Afin d’éviter les frais excessifs, on pourra négocier le prix des BNS de ce lot d’examens.

    .

    A noter que les équilibres sériques des différentes espèces sont :

    • –  proches de l’homme chez le chien, assez différents chez les chats

    • –  beaucoup plus lipidiques chez le cheval

    • –  différents aussi chez les séries de bovins ou de porcins que nous avons réalisés expérimentalement.

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils