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Insuffisance respiratoire – bronchite chronique

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Toute atteinte anatomique (structure) ou physiologique (fonction) engendrera une hypoxie, source de troubles du métabolisme cellulaire (hypoxie, hypercapnie et acidose : œdème et sueurs profuses). 

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Les trois grandes causes qui conduisent à l’hypoxie sont les syndromes respiratoires restrictifs (structure), obstructifs (fonction) et mixtes (diagnostic posé après un bilan spirométrique). Dans le cas de la bronchite chronique simple à VEMS > 1,5 litre, à l’IRC à VEMS < 0,750 litre, le volume résiduel étant supérieur à 50%, la tolérance à l’effort est inférieure à 60 watts). On observe donc des :

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—> Affections responsables d’insuffisance respiratoire chronique restrictive : les atteintes parenchymateuses diffuses (infectieuse, toxique, allergique, auto-immune), l’exérèse chirurgicale étendue, les déformations thoraciques, l’obésité (syndrome de Pickwick)…

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—> Affections responsables d’insuffisance respiratoire chronique obstructive : l’asthme à dyspnée continue, la bronchite chronique, la dilatation des bronches, l’emphysème …

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Le bilan devra comprendre un ECG pour apprécier le retentissement circulatoire (HTA pulmonaire ?), des radiographies thoraciques (et un panoramique dentaire), une bronchoscopie et des examens bactériologiques au moindre doute.

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Les études épidémiologiques évaluent le pronostic des IRC à 25% de mort en 5 ans. Ils attribuent en outre de 5 à 10% des hospitalisations et des causes de mortalité à l’IRC, selon les régions d’Europe.

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Les remèdes homéopathiques, presque toujours en décompensation :

  • Antimonium tartaricum … toux suffocante, épuisante, grasse, dyspnée intense, amélioration demi-assis et à l’expectoration
  • ou Arsenicum iodatum … idem, mais agitation, anxiété, dyspnée cardiaque, toux plus sèche, alternance avec des éruptions.
  • ou Ipeca (ph) … toux grasse (mucosités) dyspnéisante, nausées mais langue nette, hémoptysies éventuelles.

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1 – d’abord lever les barrages : les complexes homéopathiques d’urgence (CHU) sont reines dans ce cas, avec 2 à 3 complexes à alterner, selon les symptômes dominants :

  1. « Calcarea comp. » … le tissu fibro-conjonctif, les processus suppuratifs, l’effet anti-toxique,
  2. « Magnesia comp. » … les spasmes, l’excitabilité neuro-musculaire,
  3. « Kalium comp. » … la sécrétion muqueuse, l’inflammation fibrineuse
  4. « Sulfur comp. » … la relance enzymatique –> meilleure oxygénation tissulaire.
  5. « Bromum comp. » … la laryngite (les halogènes sont des irritants des muqueuses) –> remèdes de vrai ou faux croup.
  6. « Quebraco comp. » … la toux et la dyspnée en aigu : Grindelia + Spongia + Lobelia + Quebracho 30K
  7. « Ammonium comp. » … l’insuffisance cardio-respiratoire chronique, l’état de mal asthmatique
  8. « Lachesis comp. » … l’immuno-stimulation, remèdes digitalisants et normo-coagulants.

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2 – stimuler la défense anti-infectieuse = Stock-nosodes alternés :

Streptococcinum / Staphylococcinum / Influenzinum (suite de grippe) / Pneumococcinum / Pertussinum (toux en quintes) … avec Aviaire (enfant) ou Baccilinum (adulte) si les rechutes infectieuses sont incessantes.

ou Organo/Sérothérapie : « Pulmo-neural  » + « Broncho-poumons  » + SRE  4CH alternés

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3 – l’élément barométrique :

  • Aggravé par le froid … Rumex (am), Senega (am) ou Psorinum
  • Aggravé par l’humidité … Dulcamara (na), Natrum sulfuricum, Thuya occ.
  • Aggravé par le vent … Rumex (am), Sambucus (cu) avec laryngite.

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4 – les complications : voir aussi  le chapitre « bronchites aiguës »

* Les suppurations : Stannum iodatum de 6D à 200K … la toux des fumeurs

plus rarement : Kreosotum (ac), Silicea ou Pulsatilla (si jeune, enrouement capricieux)

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* La cyanose :

  • Carbo vegetabilis … expectorations « jus de pruneaux »
  • Hydrocyanicum acidum … syncope, spasme ++
  • Digitalis (as) … pouls lent sur insuffisance cardio-respiratoire

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Homéopathie complexiste :

Dr. Reckeweg® R 9 Jutussin … utilisé en cas de toux, coqueluche, bronchite, asthme bronchique, expectorant des bronchites chroniques (Belladonna D4, Bryonia D3, Ipeca D6, Corallium rubrum D12, Cuprum aceticum D12, Coccus cacti D6, Drosera D4, Spongia D6, Sticta pulmonaria D4, Thymus vulgaris TM)

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La kinésithérapie respiratoire est capitale quant au résultat à long terme.

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BronchiteChronique

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Depuis 2003, année de sa création, l’Association BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive) s’efforce, jour après jour et par divers canaux d’information, d’informer au mieux les malades, leur famille et le grand public sur les conséquences de ce fléau national : www.bpco-asso.com

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Phytothérapie : BNS souhaitable, afin d’évaluer le niveau de l’inflammation et de choisir les plantes et HE les mieux adaptées.

Recette de « tisane pour les bronchitiques », trouvée dans un vieux manuel de médecine :
« Mélangez 20 g de feuilles coupées d’eucalyptus, 20 g de thym, 20 g de bourgeons de pin et 20 g de feuilles de marrube blanc. Jetez une cuillerée à soupe de ce mélange dans un demi-litre d’eau bouillante et maintenir l’ébullition pendant quinze minutes. Buvez en dehors des repas »

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