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Il est né dans la ville d’Oschatz. Il grandit au sein d’une famille religieuse. En 1817, il alla pendant trois ans à l’Académie de Chirurgie de Dresde et à partir de 1820, étudia la médecine à la Faculté de Leipzig (comme S. Hahnemann !).
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Pendant qu’il était à Leipzig, il fut l’élève-assistant d’un certain Dr. Robbi, un adversaire de l’homéopathie. Robbi fut contacté par un éditeur pour écrire un livre sur « l’hérésie homéopathique », mais étant surchargé, il le mit en relation avec Hering. Celui-ci exécuta cette tâche avec ferveur, étudiant les écrits d’Hahnemann, répétant les provings, et entreprenant d’autres expérimentations pratiques intervenant dans sa recherche. Durant cette période, il se fit une coupure qui s’enflamma et s’infecta. On lui conseilla de se faire amputer la main, mais il rechercha un traitement homéopathique et se rétablit.
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Devant l’évidence de ses propres investigations, C. Hering, au lieu d’écrire la critique négative, il arrêta son travail et quitta la Faculté pour devenir un des partisans de l’homéopathie les plus influents de tous les temps. C. Hering fut diplômé de la Faculté de Leipzig (en 1826). Dans sa thèse de Doctorat intitulée « Sur la Médecine de l’Avenir« , il se déclara être un homéopathe.
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En 1827, il fut envoyé à Paramaribo, au Surinam, par le Roi de Saxe, où il dirigea une recherche Zoologique et Botanique pour son gouvernement. C. Hering expérimenta accidentellement le venin de Lachesis mutus (plus grand serpent venimeux d’Amérique tropicale) alors qu’il triturait ce venin dans son laboratoire personnel. C. Hering resta à Paramaribo pendant six ans, puis émigra en Amérique du nord et s’installa à Philadelphie en 1833.
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En 1848, il fonde « l’académie et l’hôpital de Médecine Hahnemannienne de Pennsylvanie« , encore considérée comme étant l’une des plus grandes institutions d’enseignement homéopathique. C’est ici qu’Hering et ses étudiants traitaient plus de 50 000 patients par an et ont formé au total 3 500 homéopathes.
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En 1879, un an avant sa mort, Hering commença à organiser ses notes volumineuses dans son classique et toujours populaire, The Guiding Symptoms of Our Materia Medica, qui fut complété par ses étudiants et publié à titre posthume en 1891. Il fut aussi le premier à utiliser la nitroglycérine (Glonoïnum) en médecine pour des céphalées et des problèmes cardiaques (30 ans avant sa première utilisation dans la médecine orthodoxe).
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1845 : Hering publie dans la préface de la première édition américaine des Maladies chroniques de Hahnemann un extrait d’un essai intitulé « Guide du développement progressif de l’homéopathie », une référence aux progrès de la guérison de Hahnemann.
« Loi de Hering » : Il est indiqué que pendant le traitement, la guérison progresse du haut (haut du corps) vers le bas (de la tête à la poitrine, de l’abdomen aux jambes), de l’intérieur (à l’intérieur du corps) vers l’extérieur (à l’extérieur, souvent sous forme d’éruptions cutanées), de l’organe le plus important au moins vital (le cerveau suivi du cœur, du foie, des reins et des poumons suivis des muscles et de la peau), dans l’ordre inverse de l’apparition des symptômes (c’est-à-dire le premier entré, le dernier sorti, de sorte que les anciens symptômes peuvent refaire surface).
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Le « Trépier de Hering » : la répertorisationse fera sur la base d’au moins trois symptômes personnalisés, pris dans des rubriques différentes : « Un minimum de symptômes de valeur maximum » dira plus tard J.T. Kent.
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La « croix de Hering » : en outre, il préconisait de trier, d’ordonner les données recueillies. HERING a donc constitué un cadran à 4 cases qui se lit dans le sens des aiguilles d’une montre :
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Au sommet : l’ETIOLOGIE : pourquoi venez vous ? / à la suite de quoi ? / agent déclenchant
En haut à gauche 1 : LOCALISATION : lésions anatomo-pathologiques / aspect / stade…
En haut à droite 2 : SENSATIONS : que ressentez vous ? douleurs, fièvre, paresthésies…
En bas à droite 3 : MODALITES : qu’est qui vous améliore ou vous aggrave ?
En bas à gauche 4 : SYMPTOMES CONCOMITANTS : qu’est ce qui est apparu en même temps que la maladie : sommeil, appétit, poussée d’herpès…
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Constantin Hering est largement reconnu comme étant « le père de l’Homéopathie américaine » et fut vénéré par ses contemporains.
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