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Si l’on en croit certains naturopathes délirants, elles seraient fréquentes et responsables de nombreux symptômes ?! En fait, les mycoses digestives chroniques n’existent pratiquement pas, sauf chez les immunodéficients graves !
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L’examen bactériologique quantifié des selles est indispensable pour affirmer l’infection – l’étude du sang par le « microscope à fond noir » n’est pas fiable, quand aux dosages de leurs métabolites urinaires, ils sont souvent trompeurs, car les levures sont des hôtes habituels de tous les intestins … ! Seul la titrage des AC anti-candida a un intérêt.
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Le Candida est un saprophyte de le flore intestinale qui ne pose pas de problèmes mais son polymorphisme en moisissure ou mycélium (issu d’une spore et s’étirant en filament / les hyphes) peut poser un problème de pathogénicité du fait des neurotoxines sécrétés / toxémie par acétaldéhyde issus du sucre, d’ou déprime par perturbation de la dopamine et agressivité vis à vis des bifidobactéries (d’ou clinique digestive par l’état inflammatoire / dysbiose).
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En fait, la pratique clinique nous révèle que ces candidoses s’observent essentiellement chez des patienst immunodéprimés (HIV+, tuberculose, chimiothérapie ou immunodépresseurs, patients affectés par le LIME …)
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Dans les rares cas où le laboratoire trouvera un taux anormalement élevé de métabolites candidosiques dans les urines du patient, considérez que c’est une manifestation locale de phénomènes généraux de type « chaleur + humidité » (MTC). C’est alors le marqueur biologique d’un déséquilibre alimentaire et humoral qu’il faut apprécier (d’où l’intérêt des BNS). Il n’y a aucun bénéfice à vouloir les traiter si le terrain n’est pas corrigé spécifiquement. Recherche étiologique = la mycose s’est installée après quelle maladie, médicaments ou polyvaccinations ?!
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Nous ferons ici l’écho du Dr D. Riché en reprenant des travaux de 1999 parus dans “The Lancet” suite à la similitude entre la clinique (troubles digestifs, fatigue, douleurs, variation de poids, sautes d’humeur …) des intolérants au gluten non cœliaque (IGNC) et de la candidose digestive. Cela a abouti à la découverte d’une analogie à 50% entre les séquences de la gliadine du gluten et les acides aminés du mycélium du candida ! D’où des taux d’anticorps anti candida chez des patients intolérants au gluten (= faux positifs !)
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Corrigez l’alimentation (réduire le gluten et les sucres si nécessaire ++). Face à une infection au Candida, qu’elle soit intestinale, vaginale ou buccale, la règle N°1 est d’éviter au maximum tout type de sucre ou d’aliments en contenant.
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LA PREMIÈRE CONSISTE À ADOPTER UN RÉGIME ALIMENTAIRE exempt de sucre simples (saccharose, glucose, maltose, lactose) et de levure (pain, bière,etc.), mais riche en ail, oignons, échalotes et en crucifères (tous types de choux) et en huile d’olive. Consommer de la poudre de noix de coco riche en acide caprylique et boire des infusions de romarin, fenouil et gentiane. Proscrire les fromages moisis (à croute fleurie et les bleus).
75% de votre alimentation doit être composée de légumes de saison. Ces légumes peuvent être cuisinés sous différentes formes : vapeur, sautés à la poêle ou au wok ou encore en salade accompagnés de graines ou de légumineuses.
Les 25% restants seront à base de protéines de bonnes qualités : poisson sauvage, poulet, dinde, œufs fermiers…
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LA SECONDE MESURE CONSISTE À ENSEMENCER LE TUBE DIGESTIF AVEC UNE FLORE PROBIOTIQUE inhibitrice de la flore fongique. Certaines souches des genres Lactobacillus et Propio
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Pour commencer, en cas de mycose externe (orteils) ou de la bouche, on peut traiter avec une solution d’eau oxygénée et de bicarbonate de soude dans de l’eau. Mélanger dans un verre d’eau tiède (environ 300 ml) une cuillère à café d’eau oxygénée officinale à 10 % et une cuillère à café de bicarbonate de soude. Faites tourner cette mixture dans votre bouche pendant une minute, gargarisez, crachez et rincez-vous la bouche avec de l’eau. Au cours de ce processus, l’eau oxygénée joue son rôle de désinfectant mais est rapidement décomposée en oxygène et en eau par les enzymes de la salive (une catalase). Cette désinfection doit être répétée pendant plusieurs jours jusqu’à la disparition de la mycose.
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EN CAS D’INFECTION VAGINALE, utilisez de la pommade à l’oxyde de zinc (inflammation des lèvres), par exemple Sénophile (pour la partie externe). En cas de mycose vaginale profonde, commencer par faire un rinçage, chaque soir, avec une solution d’extrait de pépin de pamplemousse pendant une semaine, puis introduire des ovules de Lactobacillus rhamnosus pour réensemencer le vagin avec une flore de protection.
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POUR LES PIEDS, badigeonnez vos orteils avec une solution concentrée d’eau oxygénée et de bicarbonate de soude, puis appliquez de la teinture d’iode diluée dans l’eau avec un coton sur tout le pied, et enfin mettre du Sénophile. Comme les champignons sont aussi dans les chaussettes et dans les souliers, verser du talc boriqué dans ceux-ci.
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ONGLES : appliquez de la teinture d’iode concentrée sous l’ongle, jusqu’à ce que l’infection disparaisse (la teinture d’iode a un effet très antiseptique qui se prolonge dans le temps). Si vous êtes très infecté, vous allez peiner à faire pénétrer la teinture d’iode en profondeur sous les ongles. Il est donc nécessaire de nettoyer très soigneusement les ongles avant le traitement.
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Organo-sérothérapie : Relancez les fonctions de Poumon (Colon) + Rate-pancréas, si polarité vaginale ou anus : ajouter Foie
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OLIVUM (extrait buvable de feuilles d’Olivier) a un bon effet de régulateur antimycosique.
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Localement, mycose au niveau de la peau, c’est l’HE naturelle de Citron qui semble la plus efficace (ex. Citron pour le bain ou Crème de douche au Citron – lab. Weleda).
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Dans le cas des MYCOSES INGUEALES (onycomycoses : ongles blancs, jaunes ou noir), on pourra essayer :
— Silicea 9 CH et Thuya occ. 9 CH (1/2 dose par semaine pendant 1 mois)
— un isothérapique de l’ongle per os 5, 7, 9 et 12 CH (avant tout traitement)
— ou une HE naturelle localement (pas de mélange SVP !). Les plus actives sont : Aspic, Bois de Rose, Cèdre, Citron, Géranium (Pelargonium), Lavande, Niaouli (Melaleuca) Palmarosa (Cymbopogon), Santal, Sauge sclarée …
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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