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Un cas clinique rare

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Le petit B… Florian est né en juin 94 avec une malformation digestive gravissime : une agénésie complète des voies biliaires. Opéré immédiatement, l’équipe chirurgicale réalise avec le grand épiploon un espèce de sac dans lequel  » flotte le foie  » et une hépato-porto-entérostomie afin que la bile produite s’écoule dans la lumière digestive. Cette prouesse étant réalisée, on explique aux parents que cette intervention va permettre à l’enfant de survivre quelques mois dans l’attente d’une hypothétique greffe hépato-biliaire …

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Lorsque je le vois, c’est pour une bronchite asthmatiforme, il a 18 mois et un piètre état général. Un gros foie dépasse le rebord costal, les selles sont jaunes et la cholestase et la cytolyse sont importantes : SGOT = 115 / SGPT = 194 / GammaGT = 357 / Phosphatases alcalines à 559. La VS est à 48/80 et les plaquettes à 96 000, sans doute en relation avec les nombreux hématomes que l’on observe sur ses jambes.

Il a en outre  » bénéficié  » lors de ses différents séjours en service pédiatrique d’une polyvaccination : BCG / Pentacoq / ROR /Havrix et Engérix B !

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Un premier BNS est réalisé, et grâce à celui-ci, je passe les doses (en 30 CH) qui correspondent aux tests les plus floculants : Kalium iodatum (allergie), Kalium bichromicum (glaires), ainsi que Glycyrrhiza glabra en TM 1 à 2 gouttes/jour (les 1D sont à proscrire à cause de l’alcool !).

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L’état général s’améliore rapidement, l’asthme fait place à un rhume des foins. Il suffit d’expliquer à la maman pour la rassurer que cette affection est logique car expression de la souffrance hépato-vésiculaire au niveau de la branche interne du méridien du foie. Le traitement se poursuit avec Silicea 6DH et les iso de ses vaccins … il va mieux.

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Les six années suivantes se passent sans grands soucis : Florian grandit, supporte sur le plan alimentaire de plus en plus de choses et à cessé de  » sentir le poisson  » dès qu’il en mangeait. Son tonus est bon et il joue un peu de l’attention précautionneuse que lui porte sa mère qui lui a donné le qualificatif de  » malicieux « .

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Cinq autres BNS ont été réalisés, dont les aspects biologiques sont stables (hypogamma globulimémie importante / hypoMercurius). Ceux-ci ont permis de prescrire sucessivement : Avena sativa (nervosité/insomnie), Calendula (hématomes multiples), Cydonia vulg. (le rhume des foins), Cynara scolymus (l’insuffisance hépatique), Rosa canina (congestion ORL) et des sels de Schuessler, selon les symptômes présentés.

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Il étonne à présent le service hospitalier qui le suit régulièrement, car si la souffrance hépatique est toujours présente (SGOT = 147 / SGPT = 184 / GammaGT = 296 / Phosphatases alcalines à 550). Mais rien dans son comportement et sa croissance ne laisserait deviner la gravité des lésions anatomiques auxquelles nous sommes confrontés.

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Ce cas clinique illustre l’efficacité chez le petit enfant des basses dilutions (meilleure thérapeutique des patients à profils hypofloculants), qui en  » nourrissant la structure  » a permis de compenser (au moins partiellement) le lourd déficit anatomo-physiologique rencontré. Il est assez grand maintenant pour que l’équipe du CTO (centre de transplantation d’organes) se penche sur son cas sérieusement !

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