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Cas cliniques vétérinaires

.(présentés par le dr. Pierre Arnaud – Avignon) : intérêt des profils BNS chez les chiens.

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— Chienne  » Misty « , setter français de 11 ans, marron et blanc. Tumeurs mammaires multiples.

Au moment de la prise de sang BNS, cet animal avait déjà été opéré par deux fois de tumeurs mammaires et était ovariectomisé. Elle avait reçu différents traitements homéopathiques et allopathiques. Dès l’administration du traitement conseillé = Lampsana communis en 1D et du sel : Palladium mur. 6D (métal de Vernes, c’est à dire à l’effet cytostatique), le client vit sa chienne aller beaucoup mieux en une quinzaine de jours. Elle est devenue beaucoup plus calme et son appétit toujours énorme s’est régularisé. Sur le plan des tumeurs mammaires multiples, il fut noté une stabilisation sans changement notable de consistance. Actuellement tout va pour le mieux sans récidive, le client donnant très régulièrement ce traitement.

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— Chien « Tumba « , montagne des pyrénées de 10 ans. Insuffisance cardiaque.

Cet animal n’a eu que peu de problèmes de santé. En février 90, il est amené par sa propriétaire pour une maigreur importante. L’examen découvre une ascite et beaucoup d’essoufflement. Ces symptômes étant survenus, paraît-il, très rapidement. Le diagnostic d’insuffisance cardiaque faisant suspecter une filariose, je l’adressais chez un confrère pour une échographie. La cliente revint avec un pronostic très sombre d’insuffisance cardiaque congestive globale sans cause précise : « Classique à cet âge dans les grosses races » avait dit le confrère qui prescrivit un traitement chimique qui (dans le meilleur des cas) ne devait pas lui donner une espérance de vie de plus de trois mois !

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Le BNS montrait des Gamma-précipitines à + 3,3 écart-types et les Alpha 1 effondrées à – 2,59 ! Un traitement allopathique fut institué pour compenser les symptômes les plus marquants : tonicardiaque + diurétique, mais j’y ajoutais le sel composé : Natrum silico-fluoratum 6D, avec une injection des sarcodes Thymus et Rate. L’ascite s’est résorbée progressivement et le cœur s’est remis à battre plus normalement, sans l’énorme arythmie et les souffles qu’il présentait auparavant… Six mois plus tard ce chien a repris un mode de vie pratiquement normal et quelques kilogrammes.

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— Chien « Vico », labrador de 7 ans. Douleurs abdominales.

Arrivé en décembre pour la première fois dans mon cabinet, cet animal souffrait depuis plus de quatre ans de douleurs abdominales qui nécessitaient de fréquentes visites chez le vétérinaire. Il avait déjà été opéré de la rate, puis de la vésicule biliaire qui a également été retirée et ce sans amélioration durable de plus d’un mois. Si la cliente se trouve chez moi c’est que le cabinet vétérinaire qui a toujours suivi l’animal propose à présent de retirer la prostate ! Bien entendu, les analyses et toutes les radios ont été faites (le chien étant assuré) sans trouver la solution au problème des crises douloureuses survenant en moyenne une fois par semaine.

Après trois brefs traitements homéopathiques sans grande amélioration, un BNS est réalisé. Viburnum prunifolium (mg) 1D est choisi pour ses symptômes spastiques. Ce traitement n’était pas commencé depuis huit jours que l’animal présente encore une crise très forte qui me fait prescrire une échographie : celle-ci détecte la présence de calculs rénaux (des radios des reins aient été faites deux mois plus tôt sans en trouver trace). La plante est alors changée : je choisis Arctium lappa 1D (20 gouttes deux fois par jour). A partir de ce moment l’animal ne présente plus de crises douloureuses, se porte très bien, joue et mange très correctement.

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— Chienne « Bulle », berger plutôt belge qu’allemand … Ictus cérébral.

Depuis plusieurs années cette chienne a présenté des problèmes d’arthrose avec des crises plus ou moins aiguës. Une alimentation déséquilibrée a de plus été la cause d’un ictus cérébral qui a laissé la chienne pendant une huitaine de jours à moitié paralysée et la tête fortement de travers.

Le BNS réalisé propose Hepatica triloba en 1D, avec comme sel : Strontium iodatum 6D (à la riche pathogénésie d’artériosclérose). Ces clients ne donnent pas toujours ce traitement régulièrement, mais ils sont tout à fait satisfaits du résultat. Compte tenu des mauvaises habitudes alimentaires de la chienne, cet animal de quinze ans a à présent une vie tout à fait dynamique malgré une gêne assez important à la marche.

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— Chien « Popeye », korthal. Prurit cutané.

Ce chien a toujours eu des problèmes de diarrhée et de peau, consécutifs à des habitudes alimentaires déplorables (les boites les moins chères des rayons des super marchés). La cliente, quoique favorable aux médecines douces, ne voit pas l’importance du régime et finit par se lasser de mes conseils diététiques. Elle va donc voir un confrère pour une plaie de léchage au niveau du creux poplité gauche. Au bout de trois consultations, le confrère opère l’animal et fait analyser la peau où rien n’est trouvé, sinon une nécrose des tissus. Devant les difficultés de cicatrisation et le prurit continuel, une deuxième opération est réalisée le mois suivant. Le résultat en est aussi décevant !

La cliente revient me voir, le confrère lui ayant dit que son chien était inguérissable. Un BNS est réalisé et indique : Chelidonium majus 1D et le sel Selenium 6D qui permettent au chien de ne plus avoir de problème de peau au bout de huit jours, de regrossir… et de maintenir ce résultat par une alimentation correcte.

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— Chien « Flash », berger allemand de 10 ans. Arthrose.

Je connais cet animal depuis plus de six ans, car il m’a été amené pour une leishmaniose en 1994. Il a été traité pour celle-ci avec Equisetum arvense TM (plante primitive riche en silice, soufre et fer), remède particulièrement efficace dans les leishmanioses. Il a toujours eu peu ou prou des problèmes de peau et depuis 98 de l’arthrose.

Un BNS est réalisé le 20.11.99 : Glycyrrhiza glabra 1D (30 gouttes par jour – aux effets digestifs et anti-inflammatoire) l’a beaucoup amélioré sur le plan de la démarche, mais les problèmes de peau sont réapparus au bout de trois mois, ce qui a nécessité des sarcodes Foie + Intestin grêle 4 CH. Je considère que compte tenu de l’état arthrosique de l’animal, la réglisse a eu un effet remarquable.

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— Chienne « Poupette », espèce de griffon fauve de Bretagne sans pedigree, âgée de six ans. Fatigue.

Cette chienne présentait une fatigue importante après une seule heure de chasse. Le BNS réalisé montra que la moitié des tests est en dehors de l’intervalle de confiance (de + 1 et – 1 écart-type). Au bout d’un mois de traitement avec Arctium lappa 1D et Arsenicum iodatum 6D, le client est ravi du résultat et demande s’il peut mettre ses cinq chiens au même traitement, vu les résultats spectaculaires sur « Poupette ». Je ne l’en dissuade pas, les problèmes de ses chiens étant surtout hépatiques et vasculaires, dus vraisemblablement à l’alimentation à base de croquettes industrielles.

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— Chien « Pongo », berger allemand de 11 ans. Radiculo-myélite dégénérative.

Cet animal présentait des problèmes de peau catalogués par un confrère comme « lupiques » et traités à la cortisone en continu sans grande amélioration. Quand j’ai vu le chien à la mi-98, il avait d’énormes difficultés à se mouvoir, ce qui faisait penser à une attaque de radiculo-myélite dégénérative. Grâce à différentes médications, j’ai réussi à remettre le chien sur pied… Le chien allant bien, j’ai eu toutes les peines du monde à faire comprendre à son propriétaire que le BNS serait d’un grand secours pour la suite des soins. Ce n’est qu’en avril 99 qu’il accepta et je découvris un profil tout hypofloculant, avec isolé à + 3 écart-types le test Calcarea. Rumex acetosa en 1D, avec Natrum sulfurosum 6D permettent actuellement à l’animal d’aller parfaitement bien.

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— Chien « Athos », berger belge tervueren de 6 ans. Epilepsie.

Ce chien présentait des crises d’épilepsie compliquant des problèmes cardiaques. Le Gardénal a tout d’abord apporté une nette amélioration de la fréquence de ses crises. Je réalisais alors un BNS, qui montrait une « coiffe » des Euglobulines et le test Mercurius très perturbé en hyperfloculation. Depuis l’administration de Marrubium vulgare 1D et de Cuprum sulfuricum 6D, tout est rentré dans l’ordre, l’animal n’étant plus anxieux et énervé comme par le passé et aucune crise n’est plus apparue, malgré l’arrêt progressif du Gardénal.

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Question clinique Chien au Dr. vet. O. IANNI (Lausanne)

Bonjour, je reviens vers vous car mon chien se remet a saigner de la glande anale. Il se lèche les fesses et le sang qui est se trouve au sol. Pourtant son comportement est normal, il fait des selles normales, il mange bien et joue.

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Réponse du vétérinaire :

Le sac anal est une invagination de la peau anale se situant au niveau des muscles du sphincter anal. Il existe deux sacs anaux chez le chien. Chaque sac s’abouche latéralement aux marges de l’anus par un petit orifice (cf figure 1 et 2). Les sacs anaux contiennent une substance nauséabonde de couleur et de consistance variable. Ils jouent un rôle dans la communication avec les congénères par libération de phéromones (attraction sexuelle, délimitation du territoire).

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On retrouve différentes affections du sac anal : obstruction, inflammation du sac anal (sacculite), infection (abcès), fistule ou maladie tumorale.

Certaines races comme le Berger allemand, le Caniche, le Chihuahua, le Teckel sont prédisposées aux affections du sac anal.

Le saignement des sacs anaux est du fondamentalement à une infection purulente engendrée par l’obstruction du canal d’évacuation, du à son tour (sauf présence de masses anormales) à un :

 —     Changement de la qualité des selles (suite à un trouble digestif temporaire ou persistant) qui ne permettrait plus la vidange mécanique pendant la défécation

 —     Changement de la qualité générale des liquides organiques (sang, lymphe, eau) suite à l’apparition d’un terrain de sècheresse/acidité (trouble métabolique souvent chronique)

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Les soins à donner doivent passer par l’hygiène locale (nettoyer souvent et laisser couler –> séchage spontané sauf complications improviste) ainsi que l’administration de remèdes rééquilibrant la fonction digestive/métabolique des liquides , tel que « Taraxacum dens leonis 1 DH, Carduus marianus 1 DH, Chelidonium majus 1 DH » administrés individuellement ou bien ensemble. Une éventuelle correction alimentaire est à prévoir, le cas échéant !

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En cas d’échec, une chirurgie d’exérèse peut être envisagée.

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