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alt      CERASUS VULGARIS

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Prunus cerasus, aussi dénommé : Cerasus padus, rosacée, est un arbuste, dépassant rarement 8 mètres de haut (à la différence du merisier – voir plus bas – qui peut atteindre 20 mètres). A l’état sauvage, c’est un arbrisseau très drageonnant, formant des buissons dans les haies et sur les talus. Ses branches plus faibles que celles du merisier, sont étalées ou pendantes. Les fleurs sont groupées en ombelles de 2-4 fleurs, apparaissent au début de la feuillaison. Elles sont blanches et font 2 à 2,5 cm de diamètre. La floraison a lieu en avril-mai. Le fruit est une drupe, rouge vif et brillante, très juteuse, de saveur sucré-acide.

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NOM FRANÇAIS : Cerisier, Griotte (variété à fruits acides) (Ang.: Cherry tree / Esp.: Cerezo)

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PRINCIPES ACTIFS : Flavonoïdes (les queues) / sucre, tanin, pectine, vit. A, B et C (les fruits), dont les propriétés antioxydantes sont reconnues en prévention des maladies cardiovasculaires. 

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INDICATIONS traditionnelles : Diurétique et sédatif des voies urinaires (queues). On utilise la variété kriek en Belgique pour fabriquer une bière appelée « lambic », lorsqu’elle est ainsi aromatisée.

Une étude menée sur 663 patients durant une année a démontré que la consommation de cerises pendant 2 jours à raison de 3 prises de 10 à 12 fruits diminue de 35 % le risque d’attaque de goutte. Ceci montre encore une fois l’adéquation entre la recherche scientifique et l’utilisation traditionnelle des plantes sauvages.

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Fleurs de Bach : CHERRY PLUM …  « impulsions incontrôlables, attaque de panique : peur de devenir fou, de faire du mal … ? » 

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ACTION BIOLOGIQUE (BNS) :

  • Baisse les tests = Bêta précipitines / Iodum / Calcarea
  • Augmente les tests = Albumines / Alpha 2 précipitines 

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Proches :

— Merisier, Prunus avium, cerisier sauvage

— Merisier à grappes, Prunus padus, cerisier sauvage

Le merisier, aussi appelé cerisier des oiseaux, cerisier des bois ou encore cerisier sauvage, s’étend dans toute l’Europe centrale, jusqu’en Asie occidentale. Avec le merisier à grappes et le cerisier aigre, il fait partie des arbres qui sont à l’origine de nos variétés actuelles de cerisiers domestiques. Il peut atteindre 25 mètres de hauteur et vivre jusqu’à 100 ans. Ses feuilles sont lancéolées, dentées, d’une longueur de 6 à 15 centimètres et leur pétiole a la particularité d’avoir deux petites glandes rougeâtres qui attirent les insectes en leur fournissant une source de nectar alternative. De quoi le différencier facilement des autres cerisiers sauvages. Autre critère de distinction, aux mois de mai et juin, ses fleurs blanches, composées de cinq pétales comme toutes les rosacées, apparaissent juste avant les feuilles. Son fruit, la merise, est une drupe rouge à noire mesurant jusqu’à 3 centimètres. On la récolte après la floraison, durant les mois de juin et juillet.

La saison des merises est plus précoce que celle des cerises cultivées, soit entre juin et juillet selon les régions. Celles du merisier des oiseaux sont petites et acidulées, elles parfument les tartes, les compotes, les soupes, les sirops… Celles du merisier à grappes sont plus acides encore, mais également astringentes. Mieux vaut donc les cuire.

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Comme la plupart des arbres, le merisier et le cerisier ont fait l’objet de nombreux rites et croyances. Ainsi, au Japon, le cerisier est symboliquement associé à la mort. Symbole de l’éphémère et du renouveau, il est souvent planté dans les cimetières. Plus près de chez nous, le botaniste John Gerard (1545-1611) mentionne une ancienne coutume française qui consistait à suspendre des branches de merisier pour éloigner la fièvre dans les maisons.

Les jeunes feuilles, utilisées comme vermifuge, dégagent au froissement une odeur d’amande amère caractéristique. Les tiges de merises sont astringentes et diurétiques. Elles étaient utilisées en Europe contre les cystites, les rétentions d’urine et les problèmes articulaires comme la goutte.

Des recherches sont en cours sur leurs propriétés antitumorales, mais pour le reste, les merises sauvages ne semblent guère intéresser nos amis scientifiques. C’est tout juste si une étude récente menée dans la vallée du Çoruh nous apprend que les variétés sauvages turques contiennent plus d’antioxydants que les variétés cultivées. Une bonne nouvelle pour les cueilleurs sauvages, la cerise cultivée possédant déjà, en plus d’un indice glycémique faible (les diabétiques peuvent donc en consommer raisonnablement), une bonne dose de vitamine C, de potassium, de phosphore, de calcium et de magnésium.

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