Cicuta virosa

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La ciguë vireuse ou ciguë aquelique est une grande apiacée (ombellifère) des zones marécageuses européennes. La plante entière est toxique, particulièrement les racines ; elle fut employée durant l’Antiquité, notamment dans le cadre d’empoisonnements.

Tous les membres de cette famille ont une action sur le système nerveux, la muqueuse (catarrhe), la peau (éruptions pustuleuses ou croûteuses). Les autres ombellifères connues et utilisées en homéopathie sont les suivantes : Aethusa, Ammoniacum gummi, Asa foetida, Cicuta, Conium, Petroselinum et Phellandrium.

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HOMEOPATHIE Diathésique : Remède du groupe du CUIVRE.

Il est intéressant de comparer le remède avec Conium (au) qui développe des symptômes lents de paralysie, alors que Cicuta excite le système nerveux et provoque des spasmes. Les deux remèdes provoquent des éruptions croûteuses, en particulier sur la région des lèvres où Cicuta a guéri des cancers qui étaient recouverts de sécrétions jaunâtres. 

Dans le domaine de l’action spasmodique, Asa foetida (au) est proche de Cicuta. Il a une action anti-péristaltique bien connue – avec le phénomène de boule dans la gorge, etc… C’est un remède majeur de l’hystérie plus encore que Cicuta vir. Asa foetida fait preuve d’une sensibilité extrême, au point qu’on peut difficilement s’approcher de lui lorsqu’il a mal. Cicuta vir. a aussi cette sensibilité extrême, car il a besoin de se retirer pour échapper à l’agressivité.

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Psyché : Véritable angoisse face à l’avenir avec un pessimisme à peine déguisé.

Misanthropie ; il s’est retiré dans la solitude. besoin de fuir ce qui lui est insupportable.

Le patient a de fréquents accès de distraction de durée variable ou il est tellement plongé dans ses pensées qu’il n’est plus conscient de ce qui se passe autour de lui. Chez Hering, on trouve une description encore plus profonde du phénomène :

Elle ne connaît personne, mais quand on la touche et qu’on lui parle, elle répond. Soudain, la conscience revient et elle ne se souvient de rien de ce qui s’est passé. Perte de conscience avec les yeux ouverts, ne connaît personne, mais lorsqu’on le touche ou qu’on lui parle, répond aux questions ; la conscience revient soudainement et elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé; attaques deux fois par jour.

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Cette capacité à être immédiatement « de retour » tout en étant dans son propre monde intérieur, est absolument spécifique à ce remède. Il faut veiller à ne pas confondre ce symptôme avec celui typique de l’Arnica ou du Baptisia. Dans ce cas, le patient est dans un état de stupeur, répond lorsqu’on lui parle, puis retombe dans la léthargie. Alors que Cicuta peut quitter son monde intérieur et est immédiatement capable d’être « de retour », sans retomber dans l’inconscience .

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Spasmes

• Survenant après une très légère stimulation sensorielle (toucher, bruit, lumière.
• Spasmes en hyperextension.
• Spasmes localisés : spasme de l’oesophage, trismus, hoquet.
• Tics, tétanie, maladie de La Tourette.
• Vertiges : étourdissements, ce qui est facile à comprendre compte tenu de l’irritation nerveuse propre au remède. Bien sûr, il peut s’agir de vertiges consécutifs à un traumatisme crânien. 

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Epilepsie

• Epilepsie de type grand mal ou « petit mal »: absences et se replie sur ses pensées, avec dermite de la face.
• Epilepsie avec crises débutant au niveau de la face et du cou.
• Crise suivant la disparition d’une éruption .
• Crise suivant l’interruption des règles.

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Eruptions cutanées sur toutes les parties poilues (barbe, sourcils, poitrine, etc…)

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Modalités : Aggravé par le toucher, par la lumière (déclenchée par la TV et les jeux vidéo !), par le le moindre bruit.

Par la suppression d’une éruption, des règles.

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