COCA (ERYTHROXYLON COCA)
Érythroxylacées d’Amérique du sud. Elle joue un rôle important dans la culture andine, à travers ses utilisations rituelles ou médicinales. Au Pérou et en Colombie, la culture est autorisée dans le cadre d’un usage traditionnel.
C’est un arbuste mesurant de 1,5 à 4 mètres de haut. Les feuilles mesurent de 2,5 à 7,5 cm et sont vert-clair. La cocaïne est extraite de ses feuilles.
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NOM FRANÇAIS : Coca, Plante divine des Incas
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PRINCIPES ACTIFS : Enzymes (papaïne), polysaccharides (inuline) et alcaloïdes (anesthésiques, cardiotoniques et hypotenseurs) représentent de 0,2 à 1,3 % de la composition de la feuille de coca.
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HOMÉOPATHIE Diathésique : Remède du groupe du Baryum (Kollitsch p. 238) :
- Vertiges et céphalées avec bruit de tintement dans les oreilles, aggravés par l’altitude : c’est le remède du « mal des montagnes ».
- Asthme aggravé par la conversation, avec enrouement, aphonie, dyspnée
- Règles survenant à flot la nuit, réveillant la femme et s’accompagnant de nymphomanie.
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Pathogénésie de son alcaloïde stupéfiant : COCAÏNUM (Kollitsch p. 238) :
- Paralysies locales avec déficience mentale, surtout chez les diabétiques
- Hébétude, jalousie, obscurcissement du sens moral
- Désir de faire des prouesses physiques
- Anorexie avec désir de sucreries
- Sensation de « corps étranger » ou de « vers » sous la peau
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