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blank   Colchicum automnale

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NOM FRANCAIS : Colchique d’automne (Liliacée toxique) aux grandes fleurs rose-mauve, quelquefois blanches, apparaissant dans les prés humides de semtembre à novembre. La Colchique met son gamète femelle en terre et son pistil en l’air. Quand la fécondation a eu lieu, il sort son fruit en surface. Les feuilles, tout comme le fruit, ne font leur apparition qu’au printemps suivant, mais sans les fleurs.

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À la campagne, nous apprenions à nous méfier des colchiques, qui empoisonnent le bétail. Les paysans les appelaient “tue-chien”. Un champ envahi de colchiques, comme cela pouvait se produire dans les zones humides, les années d’hiver doux, c’était la catastrophe. Ces fleurs si délicates, qui ont la couleur des œufs de pâques, peuvent aussi tuer l’homme : dès 10 mg de colchicine, le principe actif, vous commencez à avoir la diarrhée. Au-delà de 40 mg, c’est la mort certaine.
Mais c’est bien connu : “Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison”.

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Les médicaments à base de colchicine sont apparus il y a deux siècles. Toujours prescrits aujourd’hui, ils sont régulièrement dénoncés par la revue Prescrire comme dangereux si on dépasse la dose (dose maximale : 3 mg le premier jour, à réduire dès que possible). En 2013, l’Agence du Médicament a lancé une alerte concernant “des décès” à cause des médicaments à base de colchique. Elle n’a pas précisé le nombre, ni les circonstances exactes. On signale en outre régulièrement des morts, à cause de personnes qui mangent des feuilles de colchique, qu’elles prennent pour de l’ail-des-ours. Et en effet, je confirme. La colchique a beau être une plante, un accident est vite arrivé. Au moindre signe de diarrhée, réduire la dose ou, mieux, cesser totalement la prise de médicament jusqu’à plus ample consultation de votre médecin.

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Le médicament semblait donc plus ou moins condamné à être remplacé par les AINS (anti-inflammatoires non-stéroïdiens). Mais voilà que des chercheurs de l’Université de Montpellier qui observaient des patients traités pour la goutte se sont aperçus que ces derniers semblaient étrangement protégés contre les accidents cardiaques. Ils ont poussé l’expérience plus loin, et ont suivi pendant 23 mois 4800 patients qui venaient de faire une crise cardiaque. Ils vivaient dans 12 pays différents et la moitié suivait un traitement placebo associé à un traitement classique, tandis que l’autre moitié ingérait au quotidien 0,5 mg de colchicine.

Ils ont publié les résultats de leur étude dans le prestigieux New England Journal of Medicine (NEJM) et présentés simultanément au congrès scientifique de l’American Heart Association (AHA). Ils montrent une réduction de 23 % des problèmes cardiaques, probablement dus à l’effet antioxydant et anti-inflammatoire de la colchique. La colchique aurait ainsi un effet bénéfique sur l’athérosclérose, en ralentissant le développement de la plaque artérielle.

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HOMEOPATHIE diathésique : remède du groupe de l’Arsenic (Kollitsch p. 333).

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Problématique : Syndrome de « froid à l’estomac ». C’est l’intoxication des vaches qui gonflent de la panse !

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Key-note : Exaspéré par les mauvaises manières de ceux qui l’entourent (il n’y a pas que Platina !).

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Psyché : Sujets hypersensibles à tout et réagissant violemment

Dégout de la nourriture, rien qu’en la voyant, hors de lui par les mauvaises odeurs ++

C’est l’étudiant qui tombe malade la veille de son examen. Maux de tête, vertiges (en s’asseyant), hallucinations auditives. Irritable et colérique, il est mécontent de tout, découragé et morose (surtout l’après midi) jusqu’à la confusion d’esprit : oublie les mots (ce qu’il a dit ou allait dire), omet des syllabes en écrivant (Rate-estomac = mémoire).

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Soma : Goutte articulaire (3 à 6 DH ou 30 ch si hyper-sensibilité aux odeurs marquée)

La crise de goutte, sur le gros orteil = plénitude-chaleur sur le trajet du méridien Rate-Pancréas !

Arthrose des doigts et nodosités des jointures (tophi).

Syndrome diarrhéique aigu : nausées, coliques, météorisme, ténesme (cf. le surdosage au Colchimax).

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Aggravé par :

  • le mouvement, le plus petit effort, en s’étirant
  • la nuit, du coucher au lever du soleil
  • le toucher, les vibrations
  • les changements de temps, le froid humide, l’automne
  • l’arrêt de la transpiration
  • les aliments gras (porc, œufs…)

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Amélioré par :

  • le climat tempéré
  • le repos, assis
  • la chaleur locale

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Plante toxique : surtout le bulbe et les graines. Le poison brûle la bouche et l’estomac et la mort survient par arrêt respiratoire.

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