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Chirurgie de guerre ?
Alors qu’il effectue son service militaire au Rwanda dans les années 1965-66, Jean-Pierre Willem, chirurgien de guerre, est confronté à une maladie cutanée atroce. Une sorte de gangrène. Elle dévore les chairs jusqu’à attaquer l’os, laissant à nu les muscles, les nerfs et les tendons. Certains patients préfèrent se suicider plutôt que de devoir endurer les souffrances que provoque cette maladie.
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Aucun médicament ne réussit à combattre ce virus. Les antibiotiques ? Ils ne fonctionnent pas. La seule solution, c’est l’amputation. Mais évidemment, dans la région, aucun « anesthésique général » n’est disponible. Jean-Pierre Willem sera contraint d’opérer sous anesthésie locale. Inutile d’entrer dans des détails sordides, mais pour lui, comme pour les patients, c’est un supplice.
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Quelques semaines plus tôt justement, Jean-Pierre Willem a fait la découverte des huiles essentielles. Intrigué par ces petites fioles au parfum enivrant, il a en ramené quelques-unes avec lui en Afrique. Face à ces Rwandais souffrant, il a l’intuition que les huiles essentielles sont peut-être la solution. Après tout, elles étaient déjà utilisées par les Égyptiens du temps des Pharaons pour embaumer les morts et éviter que leur peau ne putréfie…
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Il choisit donc l’huile essentielle d’eucalyptus (eucalyptus radiata), dont il connait les qualités particulièrement antiseptiques. Et c’est un succès : trois semaines plus tard l’infection serait maitrisée, l’ulcère résorbé et les premiers tissus cicatrisés commenceraient à apparaitre.
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Pour Jean-Pierre Willem, c’est un véritable choc. Lui qui ne jurait que par la médecine classique, il vient d’expérimenter que les médecines naturelles fonctionnent aussi : dorénavant, il intégrera les huiles essentielles à sa pratique.
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Parce que les huiles essentielles sont des substances concentrées et très puissantes, une connaissance pratique de la façon de les utiliser en toute sécurité est essentielle au succès de vos efforts. Les dangers potentiels d’une huile essentielle dépendent des composés contenus dans l’huile, du dosage et de la fréquence d’utilisation, ainsi que de la méthode d’application. Voici quelques lignes directrices pour assurer une utilisation sûre et efficace des huiles essentielles :
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N’utilisez pas d’huiles essentielles non diluées sur la peau. Ils peuvent provoquer des brûlures, des irritations cutanées et une photosensibilité. Il y a quelques exceptions à cette règle : il est acceptable d’utiliser les huiles non irritantes de lavande ou d’arbre à thé non diluées sur les brûlures, les piqûres d’insectes, les boutons et autres éruptions cutanées, tant que vous n’avez pas la peau extrêmement sensible. Si vous trouvez une huile essentielle irritante mais que vous souhaitez l’utiliser et que vous avez déterminé que l’irritation n’est pas due à une allergie, essayez de masser le mélange dilué dans la plante de vos pieds. L’huile n’irritera pas la peau et pénétrera quand même dans le corps.
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N’utilisez que des huiles essentielles pures. Testez les sensibilités. De plus, les personnes allergiques, par exemple, au thé à la camomille ne seront pas nécessairement allergiques à l’huile essentielle. Si vous n’êtes pas sûr d’une huile, faites un test cutané d’une dilution à 2 % dans le creux du bras ou à l’arrière du cou à la racine des cheveux. Douze heures suffisent amplement pour qu’une réaction se produise. Si des rougeurs ou des démangeaisons se développent, vous pouvez essayer une dilution moins puissante ou choisir un substitut approprié à l’huile irritante.
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Falcifications :
La forte demande en HE a conduit au développement de leur « adultération » pour maximiser le profit au détriment de la qualité. Avec 75-90% d’échantillons commerciaux frelatés, les contaminations volontaires ont diverses formes.
· Ajout d’HE moins chères, de composition comparable, comme HE d’orange douce (Citrus sinensis) dans d’autres HE d’agrumes, comme les HE d’orange amère (plus chère).
· Ajout de composés synthétiques racémiques : linalol, acétate de linalyle (moins couteux).
· Dilution par des huiles végétales ou des solvants organiques aux propriétés analogues.
Le linalol, marqueur d’authentification de la qualité des HE ! Molécule à fort potentiel thérapeutique, les bénéfices des activités biologiques des énantiomères du linalol dépendent du type d’énantiomère présent dans l’HE, c’est un élément de contrôle de l’authenticité des huiles essentielles.
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Utilisez avec prudence les huiles essentielles qui entraînent une photosensibilité. Les huiles d’agrumes peuvent irriter la peau et certaines d’entre elles provoquent une pigmentation inégale de la peau lors d’une exposition à des lampes solaires ou à la lumière du soleil. C’est notamment le cas de la bergamote, qui contient du bergaptène, un puissant photosensibilisateur qui provoquera des réactions allergiques chez certains individus. (De l’huile sans bergaptène est disponible.) Parmi les huiles d’agrumes, la bergamote est la plus photosensibilisante, suivie du citron vert pressé à froid, de l’orange amère et, dans une certaine mesure, du citron et du pamplemousse. Parmi les huiles de citron, l’huile de Californie est la moins photosensibilisante. Si vous utilisez des huiles photosensibilisantes sur votre peau, faites-le la nuit, restez à l’intérieur ou attendez au moins quatre heures avant d’exposer votre peau à la lumière ultraviolette.
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L’été, en particulier, nous sommes attirés par les notes fraîches et citronnées et il serait tentant d’utiliser des essences d’agrumes pour élaborer un parfum vivifiant. C’est justement l’erreur à éviter, car « les écorces d’agrumes contiennent des molécules appelées “furocoumarines” qui réagissent au soleil et deviennent photosensibilisantes pour la peau », explique Alexia Blondel, experte en aromathérapie et auteure de Ma boîte à outils des huiles essentielles (éditions Dunod). En effet, ces molécules absorbent les rayons ultraviolets, transmettent cette énergie aux cellules fabriquant la kératine et les brisent, causant des dommages cutanés. Certains symptômes comme les cloques et les coups de soleil cicatrisent vite, mais la réaction peut aussi provoquer des dépigmentations et des taches brunes irréversibles, sans compter l’accroissement du risque de cancer de la peau. Ces effets sont bien connus des parfumeurs « qui ont arrêté, par exemple, les eaux de Cologne à base d’essence de bergamote, très en vogue dans les années soixante-dix, car elles provoquaient des taches de dépigmentation sur le décolleté », raconte la spécialiste. Aujourd’hui, l’industrie cosmétique et la parfumerie veillent à bannir les furocoumarines de leurs compositions.
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On retrouve les furocoumarines dans deux grandes familles aromatiques en particulier : les Rutacées, à laquelle appartiennent les agrumes, et les Apiacées. Ainsi, les essences de bergamote, de citron, de lime, d’orange et de pamplemousse contiennent ces molécules dans leurs zestes, pressés à froid. À ne pas confondre avec les huiles essentielles (HE) d’agrumes qui, elles, ne sont pas photosensibilisantes, car la distillation permet d’éliminer les furocoumarines. Le problème est de s’assurer de la dénomination exacte du produit, car certaines marques confondent allégrement essence et huile essentielle dans leurs appellations… Lorsqu’on utilise les agrumes dans un but thérapeutique (ils sont stimulants au niveau digestif, antiviraux, calmants, sédatifs…), « on préconise davantage les essences, car les furocoumarines ont un effet très intéressant sur les sphères digestive ou psycho-émotionnelle à condition de ne pas s’exposer au soleil », précise Alexia Blondel. Ces molécules sont présentes aussi chez les Apiacées (ou Ombellifères), dans les huiles essentielles de céleri (feuille et plante entière), de khella, d’angélique (racine et semence), de cumin, d’aneth, de persil et de verveine citronnée. Là aussi, elles s’avèrent photosensibilisantes. Il est important d’éviter toute exposition au soleil durant les 24 heures suivant l’application cutanée de ces essences ou de ces HE pour protéger votre peau des effets potentiels du cocktail soleil-furocoumarines.
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Utilisez avec prudence les huiles essentielles qui sont irritantes pour les muqueuses (la muqueuse des voies digestives, respiratoires et génito-urinaires) et la peau. Gardez toutes les huiles essentielles loin des yeux.
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Gardez toutes les huiles essentielles hors de portée des jeunes enfants; les enfants plus âgés peuvent apprendre à respecter et à utiliser correctement les huiles essentielles, mais ils doivent néanmoins être surveillés. En général, lors du traitement des enfants avec des huiles essentielles, utilisez un tiers à la moitié de la dose adulte et sélectionnez uniquement des huiles non toxiques. Parmi les huiles essentielles les meilleures et les plus sûres pour les enfants figurent la lavande, la mandarine, la mandarine, le néroli, l’encens, le petitgrain et la camomille romaine.
Variez les huiles essentielles que vous utilisez. L’utilisation du même mélange d’huiles pour le visage pendant une longue période est acceptable car il couvre une très petite partie du corps, mais l’application quotidienne du même mélange d’huiles sur tout votre corps pendant plus de deux semaines n’est pas recommandée. Il est judicieux d’alterner avec un mélange de différentes huiles contenant différents constituants chimiques au moins toutes les deux semaines. L’utilisation ininterrompue de certaines huiles expose votre foie et vos reins à des composants chimiques qui peuvent être nocifs au fil du temps. La rotation des huiles donne à votre corps le temps de les traiter et permet à chaque huile de fonctionner à différents niveaux à sa manière.
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Ne prenez pas d’huiles essentielles par voie orale à des fins thérapeutiques. L’ingestion sécuritaire d’huiles nécessite beaucoup de formation et n’est donc pas recommandée aux débutants. L’exception est lorsque nous suggérons d’utiliser des huiles essentielles pour aromatiser les aliments (voir Chapitre 10 : Les huiles essentielles dans la cuisine). Les dosages par portion dans ces recettes sont minimes et inoffensifs.
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Utilisez les huiles essentielles avec prudence chez les personnes âgées, en convalescence ou souffrant de graves problèmes de santé tels que l’asthme, l’épilepsie ou les maladies cardiaques.
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Soyez prudent lorsque vous utilisez des huiles essentielles pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre. Même les huiles qui sont généralement sans danger pendant cette période peuvent être trop stimulantes pour les femmes sujettes aux fausses couches. Parce qu’il vaut mieux éviter tant d’huiles pendant la grossesse, il est plus facile d’énumérer les plus sûres : les huiles florales douces telles que la rose, le néroli, la lavande, l’ylang-ylang, la camomille et l’absolu de jasmin, ainsi que les agrumes, le géranium, le bois de santal, la menthe verte. et l’encens.
La surexposition à une huile essentielle, que ce soit par voie cutanée ou par inhalation, peut entraîner des nausées, des maux de tête, une irritation cutanée, un malaise émotionnel ou une sensation « d’espacement ». Prendre de l’air frais aidera à surmonter ces symptômes. Si jamais vous ressentez une irritation de la peau ou si vous recevez accidentellement des huiles essentielles dans les yeux, diluez avec de l’huile végétale pure, pas de l’eau.
Les informations suivantes sont adaptées du manuel de données de sécurité sur les huiles essentielles de Robert Tisserand. Nous recommandons ce livre à toute personne intéressée par une étude approfondie des huiles toxiques.
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Certaines des huiles de la liste suivante ont un usage externe limité ; d’autres sont utilisés pour la parfumerie. Nous avons inclus des noms latins pour éviter toute confusion.
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Nous vous recommandons de ne pas utiliser du tout les huiles suivantes.
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Le moyen le plus efficace de diluer les huiles essentielles est dans une huile de support. Un support peut être n’importe quelle huile végétale de haute qualité, telle que l’amande, l’abricot, la noisette, l’olive, les pépins de raisin ou le sésame.
Une dilution sûre et efficace pour la plupart des applications d’aromathérapie est de 2 %, ce qui se traduit par 2 gouttes d’huile essentielle pour 100 gouttes d’huile de support. Il n’est pas nécessaire d’aller au-delà d’une dilution de 3 % à quelque fin que ce soit. En aromathérapie, plus n’est pas mieux ; en fait, « plus » peut provoquer des effets indésirables. Certaines huiles, comme la lavande, sont sédatives à faible dilution et stimulantes à haute dilution. Une dilution à 1% doit être utilisée sur les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé.
Il existe des solvants d’HE pour pouvoir les mélanger à l’eau (boissons, bains …), citons :
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On voit arriver sur le marché des HE nouvelles dont on connait encore mal les effets … exemple : le Katrafay (antalgique)
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Un article de Lizarraga-Valderrama LR., « Effects of essential oils on central nervous system: Focus on mental health« , a attiré mon attention. Phytother Res. 2021 Feb;35(2):657-679.doi: 10.1002/ptr.6854.Epub 2020 Aug 29.PMID: 32860651.
–> L’Huile Essentielle de Cannelle exerce son effet anxiolytique en supprimant la transcription de NF-kB.
–> L’Ylang-ylang et la Rose de Damas produisent un effet anxiolytique en augmentant les niveaux de sérotonine dans le cerveau et en diminuant la concentration sérique de glucocorticoïdes.
–> Les HE de Citronnelle et de Bergamote favorisent un effet anxiolytique par activation du système GABAergique.
–> Les HE de Romarin, de Sauge sclarée et de Camomille romaine activent le système Dopaminergique produisant des effets cognitifs bénéfiques.
–> L’HE de Sauge sclarée agit comme un exhausteur de mémoire tandis que l’HE de Camomille romaine présente des effets psychostimulants.
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Représentation schématique des systèmes modulateurs de la réponse aux stress :
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Manque de confiance en soi, stress, déprime ou séparation difficile… Pour cela aussi, l’aromathérapie peut nous aider au quotidien, sous forme d’une goutte à poser sur la peau et masser doucement, une à trois fois par jour. Voici 10 huiles essentielles pour surmonter nos émotions négatives.
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—> Anxiété : Orange douce – zeste (Citrus sinensis – Citrus aurantium dulcis)
Sédative : troubles du sommeil, nervosité, agitation, trouble digestif, dyspepsie…
Aucune contre-indication, mais cette huile peut provoquer des allergies cutanées et être photosensibilisante en application locale.
Dans un diffuseur, son odeur fraîche et agréable en fait une huile de premier ordre pour détendre l’atmosphère. Elle est très efficace chez l’enfant nerveux.
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—> Peurs : Camomille noble – Camomille romaine (Chamaemelum nobile – Anthemis nobilis)
Troubles nerveux (anxiété, stress, irritabilité, insomnie), migraine. Une goutte en massage doux sur le plexus solaire, puis respirer le contenu du flacon autant de fois que nécessaire (en raison de son prix, ne pas en verser sur un mouchoir !). Autres indications : aigreur d’estomac, nausées, démangeaisons, allergies …
Aucune contre-indication.
Alliée précieuse pour les chocs nerveux et d’une parfaite innocuité, cette huile est malheureusement assez chère en raison de sa rareté : il faut cent kilos de fleurs pour obtenir à peine un litre d’huile. À préférer à la camomille allemande, qui est un peu différente.
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—> Confiance en soi : Laurier noble (Laurus nobilis)
Une goutte en massage au-dessus du nombril avant chaque épreuve. Autres indications : grippe, bronchite, asthme, maladie infantile (rougeole, varicelle), problèmes de peau (ulcère cutané, furoncle, escarre, abcès, bleu, panaris, mycose), inflammation, douleurs, rhumatismes Aucune contre-indication.
En raison de son action très large, c’est une huile à garder dans la pharmacie d’urgence pour les bobos quotidiens. En soutien énergétique et psychologique, elle développe le courage et la force mentale de ceux qui traversent des épreuves (examen, concours, entretien, conférence…), et elle favoriserait l’inspiration (?).
vous ayez sous la main ce qu’il faut pour :
Sources :
[a] https://www.cairn.info/
[1] de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
[2] Chmit, Kanaan, Habib, Abbass, Mcheik, Chokr. Antibacterial and antibiofilm activities of polysaccharides, essential oil, and fatty oil extracted from Laurus nobilis growing in Lebanon. Asian Pac J Trop Med. 2014
[3] Couic-Marinier, F., & Touboul, A. (2017). Le guide Terre vivante des huiles essentielles, 113
[4] Françoise Marinier, Actualités pharmaceutiques, n° 571, décembre 2017
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.
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—> Stress : Petit grain bigarade – feuilles (Citrus aurantium)
Poser une goutte sur la face interne des poignets trois fois par jour et respirer en rapprochant les mains du visage. Autres indications : dépression, colère, obsession, sommeil léger et tous les symptômes physiques liés au stress (difficulté respiratoire, mal au ventre, excès d’acidité…), coliques intestinale, néphrétique et hépatique, cellulite, peau grasse…
Aucune contre-indication.
Très puissante pour équilibrer le corps et l’esprit, elle calme et apaise tout en redonnant de l’énergie. D’une odeur agréable, elle est idéale en diffusion au bureau.
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—> Fatigue psychique : Origan compact (Origanum compactum)
Très puissante : à utiliser avec précaution. Asthénie profonde, épuisement nerveux, toutes les infections aiguës et chroniques bactériennes, virales et parasitaires, fièvre tropicale, déficience immunitaire…
Déconseillé aux femmes enceintes et qui allaitent ainsi qu’aux enfants de moins de 6 ans. Ne pas dépasser les doses conseillées (dermocaustique).
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—> Colère : Marjolaine (Origanum majorana), la « marjolaine des jardins », ou « marjolaine à coquilles »
Une goutte en massage sur le plexus solaire et sur la voûte plantaire dès que la colère monte, ou le matin et le midi pendant les périodes de conflit.
Autres indications : les troubles de l’humeur, le stress, l’irritabilité, l’agressivité, les palpitations, gastrite, aérophagie, dyspepsie, bronchite, sinusite, rhinopharyngite, sciatique, lumbago, crampes …
Peut irriter les peaux sensibles (ajouter deux gouttes d’huile végétale).
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—> Séparation : Cyprès de Provence (Cupressus sempervirens)
Pendant les périodes de séparation (deuil, divorce, perte d’emploi…), une goutte sur un mouchoir, à respirer chaque fois que la tristesse monte. Autres indications : asthénie profonde, toux spasmodique sèche, perte de la voix, jambes lourdes, couperose, varices, hémorroïdes … Excellente pour toutes les congestions, cette huile « allège » autant le corps que l’esprit, et rééquilibre le système nerveux.
Précautions : interdit durant la grossesse et l’allaitement. Pas d’usage prolongé sans avis médical.
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—> Dépendance : Estragon (Artemisia dracunculus)
Une goutte à appliquer sur le cou-de-pied matin et soir. C’est l’un des meilleurs antispasmodiques musculaires.
Autres indications : insomnie, spasmophilie, insuffisance biliaire, colique intestinale, hépatite virale, nausée, spasmes digestifs, aérophagie, céphalée, crampe, tendinite…
Précautions : déconseillé pendant la grossesse.
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—> Déprime : Verveine citronnée (Lippia citriodora)
L’HE du bonheur ! Stress, angoisse, sommeil léger, hypertension, colite, cystite, inflammation…
Précautions : déconseillé pendant les trois premiers mois de la grossesse. Ne pas s’exposer au soleil après application.
Connue aussi sous le nom de verveine odorante (Aloysia tryphylla), cette huile est un antidépresseur naturel : à elle seule, sa fragance citronnée chasse les idées noires ! Ne pas hésiter à l’ajouter en préparation à l’eau du bain en cas de morosité.
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—> Rumination : Néroli – fleurs d’oranger (Citrus aurantium ssp aurantium)
Deux gouttes sur un mouchoir, ou à respirer à même le flacon dès que vous vous surprenez à ruminer vos problèmes, à éprouver du ressentiment…
Autres indications : problème nerveux (trac, anxiété, palpitations, crise d’angoisse, insomnie, dépression…), troubles digestifs, insuffisance hépato-pancréatique, rides, couperose, cicatrice, vergetures, asthénie sexuelle…
Aucune contre-indication.
Considérée comme la meilleure huile pour les nerfs, elle est rare, donc assez chère. Elle développe vitalité et joie de vivre !
source: www.psychologies.com
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—> Imaginez un instant que dans un seul petit flacon, vous ayez sous la main ce qu’il faut pour :
Je sais que ça peut paraître incroyable. Il n’existe AUCUN médicament capable de réunir tous ces effets dans une seule formule. Et pourtant, ce remède existe. Il s’agit de l’huile essentielle de laurier noble.
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Les HE pour éloigner les insectes et autres indésirables …
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Que faire avec vos HE périmées (plus de 5 ans) ?
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Conservez les huiles essentielles à l’abri de la chaleur et de la lumière pour préserver leur fraîcheur et leur puissance. Lorsqu’ils sont stockés correctement, ils ont une durée de vie de plusieurs années. Les huiles d’agrumes ont la durée de conservation la plus courte de toutes les huiles essentielles et sont mieux utilisées dans un délai d’un an. Les huiles les plus durables, qui s’améliorent avec le temps, sont généralement les résines épaisses telles que l’encens et la myrrhe, les bois tels que le bois de santal, les racines comme le vétiver, ainsi que d’autres huiles, notamment le nard et le patchouli.
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Les huiles végétales riches en vitamines A, E et F – apaisantes, adoucissantes pour la peau, nourrissantes et riches en nutriments qui enrichissent la peau – sont parmi les meilleurs vecteurs d’huiles essentielles. On les appelle huiles fixes car leurs grosses molécules restent dans la plante au lieu d’être facilement libérées, comme le sont les huiles essentielles. Cela signifie qu’ils sont souvent extraits à la chaleur ou extraits au solvant (un processus qui utilise également la chaleur pour extraire le solvant). La seule exception est l’huile d’olive, qui peut être pressée à froid, bien que moins d’huile soit obtenue avec cette méthode, ce qui donne un produit plus cher. Dans la mesure du possible, choisissez des huiles végétales pressées par pression ou à froid, ce qui signifie qu’elles n’ont pas été exposées à des températures supérieures à 110 degrés.
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Lisez aussi : https://static.nouvellepage.media/res/2022/03/01/pdf/PlantesBienEtre-94-Mars-2022-Numero-special-huiles-essentielles-SD.pdf
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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