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« Les vices de la chair, parmi lesquels on compte la gourmandise, la luxure, la concupiscence et la superbe, sont engendrés par le ventre » (Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, article 3).
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Le trouble du comportement alimentaire est pour le patient une question qu’il se/vous pose … il vous appartient de lui faire comprendre le sens de sa question. C’est important, car c’est lui qui a la réponse adaptée à sa réalité psychique ! Pour décoder sa question, vous étudierez sa relation à l’autre et au monde (somme des illusions positives ou négatives), le type d’organisation de ses pulsions (fusion, oralité, analité, phallique), ainsi que ses mécanismes de défense … Car, s’il y a problème, c’est que le refoulement n’est pas (ou plus) suffisamment opérant.
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La bouche est le premier lieu d’échange entre soi et le monde et en portera jusqu’au bout le poids et la logique, jouissance et culpabilité confondues. Genèse dans le « mam-mam » (mère – manger) : je te mange parce que je t’aime ! L’oralité constitue les premières expériences sensorielles fondamentales, nommées et décrites sur un plan tactile et affectif. La « cuisine-de-ma-mère » = désir amoureux sans cesse recrée ! Trois repas par jour = décharges pulsionnelles (satisfaction). Mais l’aliment peut être dévoré parfois, ou émietté, rejeté, fécalisé …
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Apprendre le monde dans lequel on vit, ou au contraire, tentative d’abrutissement, de perte de conscience (troubles des attachements primaires = indifférenciation, fait le lit des addictions) :
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1/ ALCOOLISME et TOXICOMANIES … détresse originelle ?
Tout sevrage n’est jamais que l’apprentissage de l’accoutumance à un manque : manque à avoir, manque partiel mais nécessitant la dé-fusion, par un implant permanent, d’un ersatz d’amour maternel …
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Ces « délinquances alimentaires » prennent naissance dans une faille du système de défense (« Surmoi Post-Oedipien », lire : « Quand Freud rencontre Hahnemann ») qui permet l’émergence du sentiment d’une faute originelle, qui s’actualise dans le passage à l’acte. L’ambivalence du rapport au monde se met en scène sur un mode régressif : désir de dévorer le monde (boulimie), ou au contraire inhibition à toucher le « mauvais sein » (anorexie : « le tétin est amer à l’enfant rejeté »), ou enfin refus de lâcher le mamelon nourricier, de peur d’être confronté au sentiment de vide absolu (boulimie et addictions diverses).
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Ce sont les conséquences les plus fréquentes des abus sexuels, vrais ou pas (l’important, c’est que l’enfant l’a vécu comme tel !), signe qu’il s’est passé quelque chose (sadisme, agression, dénonciation castratrice …). Pour l’enfant et l’adolescent, ce sont, à court terme, des troubles du sommeil, des malaises, l’énurésie, l’anorexie ou la boulimie et l’échec scolaire !
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Ces violences impensables sont souvent masquées par l’homéostasie familiale, la maltraitance qui se poursuit (l’enfant n’a pas sa place) structurant la personnalité de l’enfant : la soumission à l’autorité de l’adulte abuseur ! Cet assujettissement est lié à la terreur familiale, au manque d’estime de soi ou à la perception de son propre corps comme dégradé. Le sentiment de souillure donne fréquemment lieu à des rituels de lavage obsessionnels. A plus long terme, la prostitution, les tentatives de suicide, l’hystérie, les dépressions chroniques, l’alcoolisme et les toxicomanies évolueront sur fond d’incapacité d’insertion professionnelle.
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Accès à la différentiation, aux premières représentations (images) : Mère <——-> Enfant
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Manger = réponse donnée par la mère aux moindres pleurs ? Ces projections fantasmatiques inconscientes, même difficilement repérables ou recouvertes de strates défensives, sont issues de sensations corporelles primitives. Parfois, le corps est choisi comme lieu visible de la faute, qui devient ainsi repérable par l’entourage du malade au premier coup d’œil. Ainsi, pour l’anorexique (orgasme de la faim, gourmandise du jeûne, exaltation de l’esprit dans un corps aérien ?), la « maigritude » signe pour elle (lui) aussi bien la faute des parents que la sienne propre, devenant le triomphe incarné de la culpabilité.
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Anorexie et boulimie sont des troubles de la nutrition qui traduisent des conflits psycho-affectifs narcissiques et identitaires qui apparaissent le plus souvent au moment du développement de la sexualité génitale. Ces patient(e)s gèrent avec leurs corps les avatars du processus d’individualisation et de séparation d’avec les objets parentaux. S’il faut laisser à l’adolescent le temps de vivre sa position de victime (des parents, de la société ..), lorsqu’il devient adulte le changement doit venir de lui, il doit se sentir responsable (et pas coupable) et assumer ses actes addictifs !
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Manger est au principe du besoin comme du plaisir : l’aliment (objet incorporable et rejetable du moi archaïque) transcende la fonction par la jouissance ! Le Sur-moi gère la pulsion et la culpabilité (dialectique plaisir – culpabilité !) … à quel moment se greffe l’interdit ?. Ces patients mettent en place un système défensif qui évitera toute prise de conscience douloureuse des blocages du désir :
— dans l’inconscient, la durée n’existe pas (Freud) : le Moi lutte contre l’angoisse du temps par la dénégation, se complaisant à imaginer le retour constant du même (Sycose). Accepter la mouvance revient à reconvoquer les interdits œdipiens peu ou mal refoulés (la mise en acte du désir semble dangereuse).
— l’agitation perpétuelle, la vitesse, la consommation frénétique, les voyages, l’activité addictive (Luèse) procèdent du même système de défense, car éloignent la possibilité d’un vrai changement psychique.
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La thérapeutique consistera en une « remise en mouvement » permettant de redécouvrir la douceur d’un changement de perspective, dans le plaisir.
Trop manger, ne pas assez manger, fumer, trop boire ou aimer le chocolat ou passer des heures devant un jeu vidéo, ou sur une table de musculation … est à présent considéré comme une addiction ! Sommes-nous tous des drogués ? La notion d’addiction sert à décrire quantité de formes de dépendances au point que ces « habitudes maladives » sont devenues les maladies de notre époque. Les spécialistes insistent sur la perte de liberté dans la relation à certains objets (nourriture ou drogues de toutes sortes) : c’est « l’effet cacahuète », quand on commence, on ne peut plus s’arrêter ! Les conduites addictives ont une fonction de refuge, d’abri contre les vécus traumatiques, et constituent chez de nombreux sujets une tentative de faire face aux difficultés de l’existence. Après, l’évolution est psychologique et sociale : le sujet n’accorde plus d’importance à ce qui n’est pas lié directement à son objet de dépendance, au détriment des investissements affectifs et sociaux, le marginalisant, voir le poussant vers la délinquance.
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2/ Trouble des conduites alimentaires : les « bons vivants » opposés aux maniaques de la « ligne » … les trois aspects d’une même problématique « border-line » avec perturbation de l’image du corps (sorte de clivage entre le corps et l’esprit). Le patient devient comme étranger à lui-même (cf. « L’étranger » de Camus), il réduit à l’impuissance tous ceux qui veulent l’aider, sa situation étant une sorte de témoignage de la responsabilité de chacun dans la faillite de sa destinée (stratégie de l’indifférence). Cliniquement, on distingue :
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2a/ ANOREXIE … volupté de la maitrise (pathologique) … « rejet de la mère ? ». Dégout alimentaire, horreur d’être embrassé(e), sensation de boule dans la gorge, pica (tendance à absorber des produits indigestes), troubles de la miction ou de la défécation …
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2b/ BOULIMIE … volupté du remplissage … « faim du père ? »
Réactionnelle à la perte des repères de désir, comme de plaisir … Le boulimique vit sa goinfrerie comme un acte honteux, inconsciemment associé à la masturbation (régression ++)
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Les crises de boulimie sont des épisodes impulsifs de suralimentation (300 à 5000 Kcalories), souvent le soir (après l’école ou l’université : « Night Eating Syndrom »), au moins deux fois par semaine, alternant ou non avec des périodes de restriction alimentaire (induits par la honte et la détresse = phases anorexiques et crises hyperphagiques + vomissements et laxatifs 5 à 100 comprimés/jour !) + exercices physiques (ex.: course à pieds) -> poids fluctuant.
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Ce syndrome concerne 7% des jeunes femmes de 16 à 25 ans – difficulté à reconnaître et à exprimer ses affects, sentiment d’impuissance. Famille conflictuelle et peu soutenante, la relation au père est souvent présentée comme privilégiée, mais surtout dans une caractéristique de contre-investissement à l’attachement à la mère. Ceci est parfois aggravé par une position œdipienne du père qui donne à cette relation une forte tonalité incestueuse. Problématique narcissique exprimée sur le mode de l’oralité = souvent associé à des comportements impulsifs (vols, automutilation …), dépression, alcoolisme et/ou toxicomanie. Le comportement agi (la séquence « besoin -> manque -> désir -> objet » est court-circuitée) vient prendre la place du travail d’élaboration psychique qu’il court-circuite : fuite dans la régression et rechutes fréquentes !
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Faire remplir un carnet qui précise chaque jour : le nombre de crises et ce qui les a induites (problèmes interpersonnels), la durée, les vomissements, les laxatifs ou autres médicaments, le temps d’exercice physique …
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Diagnostic différentiel : éliminez une hyperthyroïdie, un traitement corticoïde, un diabète maigre … Dans la schizophrénie, on peut observer des troubles de conduites alimentaires (idées délirantes hypochondriaques), mais le syndrome complet et rare.
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L’hypothèse auto-immune (Pr. S. Fetissov, de Stockholm) : l’étude du sérum de 57 femmes affectées d’anorexie mentale et/ou de boulimie montre que les ¾ d’entre elles ont des auto-anticorps dirigés contre un des trois neuropeptides contrôlant le comportement alimentaire (alpha-MSH, ACTH ou LHRH).
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L’hyperphagie aux repas ou le grignotage permanent (sorte d’addiction aux sucreries, qui par saturation occultent la mémoire, comme l’alcool) –> obésité progressive, en Europe occidentale, 25% de surpoids (IMC entre 25 et 30), 10% d’obésité vraie (IMC > à 30 kg./m2).
Les obèses se rêvent minces (position idéologique = rien ne bouge, cf. « Moi idéal), mais ils ne se voient pas minces (utopie nécessaire, mais pas suffisante = illusion de changement/évoque un futur). Or, pour réussir à changer, après un certain travail de « deuil », il faut quitter le monde des mots (processus secondaires) pour revenir au monde des images (processus primaires). Ceux-ci ont une stratégie de demande d’attention et de mise en échec permanente de leur thérapeute… d’où la nécessiter d’évaluer et de maintenir en permanence leur motivation ! « Parce que nous sommes exclus et donc condamnés à désirer un mieux-être, une vie différente, sans espoir de l’obtenir, la médecine et la société voudrait nous priver, par le jeu de régimes et de soins coercitifs, de notre seul plaisir : la gourmandise ! ». Cf. Calcarea carbonica, qui a le sentiment d’être victime d’un jeu familial et social, elle prend le pouvoir sur son entourage proche, en compensation.
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Statistiquement, on observe deux groupes opposés de « gros » dans la société occidentale : les femmes obèses (// dépression) en bas de l’échelle sociale (les femmes minces font plus fréquemment des mariages ascendants) et les hommes gros dans les groupes plus favorisés (le bourgeois bedonnant ?) ! Le patient qui continue à grossir exprime un désir de vengeance (mise en échec) envers sa famille, puis son thérapeute et tout ce qu’il représente : inertie sycotique … critique, immobilisme et hyperstructure !
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NB. Le mauvais contrôle glycémique de ces patients hyperinsuliniques rend la phase de jeûne particulièrement désagréable = la sensation de faim est vécue comme un syndrome de manque !
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Diagnostic différentiel : éliminez une hypothyroïdie frustre et un hyperinsulinisme (pré-diabète gras) présent dans plus de 50% des cas (interrogez les antécédents familiaux et le poids de naissance).
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Les TRAITEMENTS : Quelque soit le problème, une écoute compréhensive et attentive a valeur de réparation narcissique ++
Pour les boulimiques et les hyperphages, plusieurs possibilités existent :
1 – Les groupes d’entraide type « Weight Watchers » (basés sur le modèle des Alcooliques anonymes), proposent un soutien psychologique et un régime de type « diabète gras », pesé, afin de réguler la prise calorique. Les résultats varient en fonction des animateurs (culpabilisants ?) et de la dynamique crée dans le groupe (support affectif, nouveau réseau de connaissances …).
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2 – La thérapie comportementale et cognitive (TCC) donne de bons résultats (en individuel ou en groupe), car elle s’intéresse aux comportements du sujet (ex. : sauter un repas ou s’empiffrer représente une tentative de composer avec un stress qu’elle n’identifie pas correctement), à ses croyances (erreurs diététiques en particulier), ses représentations (par exemple, lui faire remplir la liste des avantages et des inconvénients liés à la situation) et difficultés personnelles, comme la faible estime de soi. Le fait pour le soignant d’entrer dans les détails de la conduite, dans ses déterminants les plus quotidiens, constitue une base importante de l’alliance thérapeutique. Elle rassure par ses objectifs limités (techniques de résolution des problèmes) et la mise à l’écart de toute remise en cause personnelle profonde. Elle favorise donc l’adaptation (Sur-moi) et convient bien aux demandes des patients qui veulent des aménagements sans changer en profondeur. En conséquence de quoi, l’effet ne sera durable que si le lien thérapeutique est constamment maintenu. Quitter le monde des « mauvaises habitudes » identifiées pour initier un autre comportement : on travail sur le « I feel www », c’est à dire : « je ressent quoi (what), quand (when) et pourquoi (why).
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3 – La thérapie familiale, approche systémique fondée sur les logiques de communication, voit dans les troubles des conduites alimentaires l’expression de dysfonctionnements familiaux. Elle peut compléter l’approche individuelle. Elle s’appuie parfois sur des outils d’évaluation de la cohésion et de l’adaptabilité de la famille (ex. : FACES 3, Olson et coll. 1985) qui servent aussi de guide thérapeutique. Il est important de déculpabiliser les parents, qui doivent se voir comme acteurs dans le rétablissement de leur enfant, plutôt que comme facteurs prédisposant à son problème.
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3/ L’OBESITE : Une douzaine de remèdes couvrent plus de 80% des cas rencontrés en clinique : il suffit de poser quelques questions-clefs pour choisir celui qui, donné en dilution élevée, permettra de débloquer une situation métabolique et psychologique souvent dramatisée.
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Tuberculinisme (pôle POUMON)
« Fusionner avec l’autre » (idéal de complétude à retrouver) = INSECURITE … recherche d’amour et d’approbation (ces patients narcissiques ont constamment besoin du regard des autres … pb. moi/non-moi). Les patients « tuberculiniques » sont en général minces (car la gestion d’un émotionnel fragile consomme beaucoup d’énergie), mais cette règle souffre trois exceptions (problème d’incorporation excessive pour « être complet »):
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Psore (pôle FOIE) :
Porter à sa bouche, c’est « absorber l’autre » (car il n’existe qu’à l’intérieur de moi) ! A rapprocher de la « dévoration amoureuse » (du baiser par exemple). Donc AVIDITE : patients compulsifs, intolérants à la privation.
Sulfur (s) … « bon et beaucoup« . La vie doit être facile : supporter sportif exubérant et/ou chasseur alcoolique ?. Remède de l’accès hypoglycémique à 11h.
Plus rarement rencontrés :
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Luèse (pôle REIN)
« Dominer l’autre » : recherche de performance, ambition de puissance. Style de vie « STRESS ORIENTED ». Mais toujours « soi ou l’autre » (il doit apprendre que l’autre peut exister sans que celui-ci mettre en danger son existence). Un double aspect :
– Phase paranoïde (je suis bon, les autres mauvais) = perfectionnisme + peu de confiance dans les autres –> épuisement.
– Phase dépressive (je suis mauvais, les autres sont bons) = patient passif, manque de but, dramatisation –> manque d’autonomie.
Plus rarement rencontrés :
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Sycose (pôle CŒUR) :
« Soi envahi par l’autre » -> obésité-rempart » = renforcement d’une limite corporelle car mauvaise image de soi (narcissisme pas alimenté = ados, vieux et cas chroniques), manque d’autonomie et de responsabilisation. Tout est DRAMATISE : le patient angoissé, plein de préjugés, est obsédé par le jugement des autres.
Plus rarement rencontrés :
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L’adaptation (pôle RATE-PANCREAS) :
Troubles variés du comportement alimentaire (la rate mémorise les comportements en MTC), à type de boulimie compulsive (cf. relation émotions – nourriture). Le sucre fausse le choix entre ce qui est essentiel et nécessaire par rapport à ce qui est superfétatoire et donc néfaste.
Baryta carbonica (ba) … « le coup de vieux ? ». Pan-hypoendocrinie progressive (axe hypothalamo-hypophysaire), engorgement lymphoïde, retard de croissance (enfant) et ralentissement mental (vieillard).
Dans le répertoire de Kent, nous trouvons les symptômes : « Obésité » (50 remèdes), « Appétit constant » (5 remèdes) et « Appétit augmenté, après les repas vous avez encore faim » (10 remèdes). Dans le plus récent répertoire de Barthel sur le symptôme « Obésité », on trouve (tome 2) 115 remèdes et dans « Obésité chez l’enfant » : 9 remèdes. Etc…
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Régime hypocalorique normoglucidique (base de la normalisation physiologique de poids et du diabète)
Changement des habitudes (afin d’éviter les phases de fatigue et fringales) :
1/ Faire quatre petits repas. Ne sautez pas de repas, vous serez fatigué(e) et vous aurez bien plus faim au repas suivant. Si fringale, prendre une protéine en plus (barre ou flan – marques Insudiet/Eurodiet ou KOT par exemple).
2/ Eviter les aliments sucrés (bonbons, gâteaux, crêpes, miel, confitures, chocolat …). Pour les fruits (qui sont sucrés), on se limite à deux fruits par jour. Pas de soda ou limonade. NB. : un verre de lait = un verre de bière = un verre de vin = un verre de Coca = 3,5 morceaux de sucre !
3/ Prendre une protéine à chaque repas, c’est-à-dire que l’on choisit : viandes, poissons (et crustacés), œufs, laitages (yaourt ou fromage – maxi 30gr./jour)
4/ On ne prend de féculents qu’une fois par jour : 30/50 gr. de pain (ou deux biscottes) + 100/120 gr. de pomme de terre, de riz, de pates ou de semoule, mais, ou 200 grammes de carottes (tout ce qui sert à faire de la farine), lentilles, petits pois, pois chiches ou haricots blancs …
5/ Les légumes sont libres : asperges, aubergines, brocolis, champignons, chou, concombre, courge, cresson, endives, haricots verts, navets, poireau, poivrons, radis, salades, tomates …
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En pratique :
Matin … Thé, café ou tisane sans sucre + 30 gr. de pain, une noix de beurre
Une protéine (ex. : tranche de jambon, de saumon, un œuf) ou une boisson protéinée / supplément protéiné
Midi … Une protéine (150 gr. environ de bœuf, veau, volaille, lapin, porc, agneau, poissons ou fruits de mer …) avec légumes verts (ou graines germées)
Une portion de féculents (voir plus haut les quantités pesées)
17 h … Une protéine lactée (yaourt, fromage blanc ou 30 gr. de fromage) ou une boisson/barre protéinée
Un fruit (volume d’un verre = 2 abricots, 3 prunes, une pomme …)
Soir … Une soupe de légumes (ou salades et légumes crus)
Une protéine (ou 250 gr. de Tofu)
Un fruit
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Assaisonnement : sel, poivre, moutarde, épices, aromates, vinaigre, jus de citron, huile d’Olive, de Colza ou Noix. Un peu de beurre.
Les poissons, viandes et volailles sont à cuire sans matières grasses : rôtir, pocher, en papillotes, vapeur, court-bouillon …
Objectif réalisable de ce régime : moins 1 à 3 kg. par mois, en mangeant de tout (mais quantités pesées) et sans risque de YoYo ou de carences (les sachets sont supplémentées en oligo-éléments, vitamines et acides gras essentiels).
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Il est possible d’obtenir un amaigrissement plus rapide par une phase de 10 jours de « cétose » (si vous n’avez pas de contre-indication à la méthode). Principe idem, mais sans fruits ni farineux, qui sont remplacés par des soupes et flans/entremets protéinés (4 à 5 par jour).
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Manger, une pratique culturelle ?
De même qu’il varie dans l’espace d’un peuple à l’autre, en Europe, le goût a varié aussi dans le temps …
— la cuisine médiévale fut très acide (vinaigre, verjus, groseilles …) et devient épicée (ail, anis, cumin, safran gingembre, noix muscade …) à la renaissance (15ème siècle) période des grandes découvertes (donc marque de distinction sociale pour qui pouvait se les procurer),
— une évolution se fait jour au 17ème siècle, lorsque les sauces grasses (au beurre ou à l’huile) se multiplient. Les pléthoriques « services de table » versaillais avaient fonction d’interposition entre le roi et ses sujets et accentuaient, par leur somptuosité (nombreux produits, chers et lointains), le clivage entre les royales pulsions et les besoins vitaux prolétaires.
— puis les céréales cèdent la place aux légumes et aux champignons, la viande de bœuf, tenue jusque là pour « grossière » apparaît sur les tables aristocratiques. Mais surtout, c’est le sucré qui fait son apparition (miel, cassonade, raisins secs, confiseries..). Dans le même temps, l’idéal de beauté féminine changeait : était alors vantées les femmes aux hanches larges et aux seins plantureux !
— cette consommation de sucres et de graisses n’a pas cessée de croître jusqu’à nos jours, avec la distinction du sucré – salé (principe fondamental de la gastronomie actuelle), alors que nos besoins énergétiques ont notablement diminués (moyens de transport, climatisation, ascenseurs …),
— le phénomène « Mac-Do » : aliment « mou-doux » (caractéristique d’un objet transitionnel) + « sameness », c’est à dire identique, à l’adolescence signe l’originalité qui distingue le groupe du commun des mortels. Rassure par l’absence de tout effort (pas de nouveauté) et contrainte (pas d’assiette, ni de couverts).
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Manger aujourd’hui … la modernité alimentaire fait débat ?!
« Au cours de son existence, l’homme mange de 75 000 à 100 000 fois et consacre à cet exercice de 13 à 17 années de sa vie éveillée » (Léo Moulin). Se nourrir, ce n’est pas seulement répondre à un besoin biologique, c’est aussi traduire une identité culturelle, sociale et affective.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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