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Un peu d’histoire…
On en parlait déjà dans l’antiquité, du pharaon Ménès qui aurait succombé il y a 4 500 ans à une piqûre d’insecte. Les premières descriptions européennes de conjonctivites et de difficultés respiratoires remontent à Hippocrate (360 avant JC). Le roi Richard 3 était connu pour ses réactions à l’ingestion de fraises, sans oublier l’asthme de Marcel Proust qui faillit l’emporter à l’âge de 9 ans !
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C’est en 1873, en Angleterre, que Charles Blackley réalise les premiers tests cutanés et développe la palynologie (étude des pollens). En France, la pr. Trousseau signale des cas d’asthme liés à la sensibilité aux poils des chevaux. Puis de nombreux chercheurs observèrent la mort d’animaux de laboratoire lors de la seconde injection de différentes toxines et sérums : les injections destinées à immuniser les animaux, pour assurer leur protection, déclenchaient un phénomène mortel d’anaphylaxie. Cette sensibilité nouvelle à des substances parfois inoffensives, fut nommée « allergie », ce qui signifie « réaction autre ».
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Au 19e siècle, on s’intéresse à la migraine et à la « fièvre des foins », ainsi qu’aux der- mites de contact. L’asthme était alors attribué aux « émanations animales » du lapin ! Les chercheurs furent alors amenés à classer les réactions allergiques en deux groupes, selon que la réaction se produit immédiatement (dans les minutes qui suivent) ou à retardement.
1/ Dans la première catégorie, les allergènes sont surtout des protéines, le mécanisme de la réaction est surtout sérique et le traitement centré sur les anti-histaminiques (B. Halpern 1942), y sont inclus : le choc anaphylactique, le rhume des foins, l’asthme, l’eczéma et l’œdème de Quincke.
2/ Dans la seconde, les allergènes sont des substances chimiques (textiles modernes, solvants, inhalation de gaz…), ou biologiques : la réaction est différée de plusieurs heures à plusieurs jours et les tests cutanés souvent négatifs, le mécanisme de la réaction est surtout porté par les leucocytes (nous verrons plus loin que cette première classification mérite d’être approfondie) et le traitement centré sur les corticoïdes. Ex. : manifestations digestives à certains aliments, médicaments, microbes et parasites, dermites de contact.
3/ Les causes physiques (chaleur, froid, lumière, vent…) et les stress émotifs (adapta- tion neurovégétative), sont des « agents immatériels » qui dérangent les spécialistes qui s’accrochent à la nécessité d’un conflit anti-gène/anti-corps. Pourtant leur existence n’est plus discutable et laisse à l’approche globale de ces affections un large champ d’investigation.
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Une expérience américaine est à ce sujet probante : un allergologue ayant à traiter de nombreux rhume des foins affichait chaque jour dans sa salle d’attente la concentration des différents pollens. Un jour que cette concentration avait fortement diminué, il mit volontairement un chiffre plus élevé que d’habitude. Ce jour-là, nombreux furent les patients qui, introduits dans la salle d’attente, ressentirent violemment les symptômes d’une crise, quelques instants après avoir pris connaissance de ces données !
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Ces affections, en plein essor dans les pays développés, constituent un ensemble de pathologies très diverses de formes et de conséquences, tout en partageant un en-semble de caractéristiques typiques, que nous allons étudier ici.
Les solutions allopathiques, dans le domaine des allergies, consistent en des thérapeutiques suppressives qui s’attaque aux manifestations pathologiques, mais ce faisant, on risque d’en renforcer la cause !! Car la nature de la cause est a l’inverse de la manifestation – donc attitude qui favorisera les rechutes : patients et praticiens doivent réfléchir si de tels traitements sont bien nécessaires ?!
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Notre point de vue est original sur trois plans :
— Une approche systémique de ce type d’affections, qui les relie aux fragilités organiques et aux antécédants personnels et familiaux du patient.
— Un diagnostic de biologie fonctionnelle : les Bilans Nutrition-Santé et IMUPRO éclairent la situation et fournissent des solutions de corrections optimales et physiologiques de l’espace immunitaire.
— Une action de terrain : l’homéopathie gazeuse séquentielle, forme moderne des cures thermales, relancera les régulations de base d’un métabolisme défectueux.
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Le traitement homéopathique, de MTC ou en micro-nutrition des symptômes gênants soulagera physiologiquement les accès qui peuvent encore se présenter au début du traitement.
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C’est un gros travail de synthèse qui vient de sortir : une vision claire des mécanismes en cause, des solutions naturelles simples pour changer l’évolution de ces affections chroniques, parfois grave, mais toujours invalidantes !
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Table des Matières :
Avant-propos …………………………………………………………………………………………. 7
1. Ce qu’en disent les universitaires………………………………………………………..11
Les examens biologiques en allergologie ………………………………………………14
Les médicaments de l’allergie ………………………………………………………………..15
La désensibilisation ………………………………………………………………………………..16
Les cures thermales………………………………………………………………………………..16
2. Le point de vue des médecines différentes………………………………………. 19
3. La biologie fonctionnelle …………………………………………………………………….25
Les BNS …………………………………………………………………………………………………..25
Les tests IMUPRO ……………………………………………………………………………………28
4. Apport de l’homéopathie …………………………………………………………………….33
L’homéopathie gazeuse séquentielle ……………………………………………………..35
5. L’atopie………………………………………………………………………………………………….41
6. Pollinose ou rhume des foins ………………………………………………………………45
7. L’asthme ……………………………………………………………………………………………….49
8. L’eczéma……………………………………………………………………………………………….57
Les soins locaux ………………………………………………………………………………………64
9. L’urticaire………………………………………………………………………………………………67
L’œdème de Quincke ………………………………………………………………………………..71
L’hypersensibilité aux vaccins …………………………………………………………………72
10. Les migraines ……………………………………………………………………………………..75
11. La dermite ou eczéma de contact ………………………………………………………81
12. Les intolérances alimentaires …………………………………………………………….85
Les additifs alimentaires…………………………………………………………………………..91
La perméabilité intestinale……………………………………………………………………….93
13. Les fausses allergies …………………………………………………………………………..97
L’histamine ……………………………………………………………………………………………… 97
La mastocytose……………………………………………………………………………………….102
L’intolérance au lactose ………………………………………………………………………….103
Hypersensibilité aux fructanes (FODMAPs) ……………………………………………104
14. La méthode NAET……………………………………………………………………………….105
Bibliographie ……………………………………………………………………………………………109
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