CORIANDRUM SATIVUM
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Ses feuilles, ses fruits et ses racines sont utilisés en cuisine, surtout en Asie, en Amérique latine et dans la cuisine méditerranéenne. Elle est consommée par l’homme depuis au moins 8 000 ans. Selon plusieurs revues, elle a été trouvée dans le tombeau de Toutankhamon et aurait été cultivée par les anciens Égyptiens.
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NOM FRANCAIS : Coriandre (Ang.: Coriander / Esp.: Cilantro / All.: Koriander)
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PRINCIPES ACTIFS : HE (0,1 à 1% = Monoterpénol (80%), Monoterpènes (15%), huile grasse (13 à 20%), tanins.
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INDICATION traditionnelle : Apéritif, stomachique et carminatif (mais moins puissant que l’Anis, le Fenouil ou le Carvi), spasmolytique et sédative.
Selon plusieurs recherches, les feuilles et les tiges de la coriandre aident à réduire le taux de sucre dans le sang. Une étude publiée dans le Journal of Food Sciences par exemple a montré que lorsque le diabètea été diagnostiqué, la plante aide à soutenir une fonction hépatique saine et à équilibrer la glycémie.
Certaines recherches montrent que cette plante pourrait aider à promouvoir la santé cardiaque en réduisant plusieurs facteurs de risque de maladie cardiaque. Les résultats d’une étude animale ont indiqué que la coriandre aide à réduire les niveaux de cholestérol et de triglycérides dans le corps.
Une autre étude publiée dans Food and Chemical Toxicology a révélé que les polyphénols et les nutriments cardioprotecteurs naturels présents dans cette plante peuvent aider à prévenir les dommages oxydatifs qui sont spécifiquement associés aux lésions cardiaques.
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ACTION BIOLOGIQUE (BNS) de l’HE de Coriandre :
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Les herbes, y compris la coriandre, ont longtemps été utilisées comme anticonvulsivants en médecine populaire. Jusqu’à présent, de nombreux mécanismes sous-jacents du fonctionnement des herbes restaient inconnus. Des chercheurs ont découvert l’action moléculaire qui permet à la coriandre de retarder efficacement certaines crises courantes dans l’épilepsie et d’autres maladies.
Geoff Abbott, PhD, professeur de physiologie et de biophysique à l’École de médecine UCI et directeur enquêteur sur l’étude, déclare : « Nous avons découvert que la coriandre, qui a été utilisée comme médicament anticonvulsivant traditionnel, active une classe de canaux potassiques dans le cerveau pour réduire l’activité des crises. Plus précisément, nous avons trouvé un composant de la coriandre, appelé dodécénal, qui se lie à une partie spécifique des canaux potassiques pour les ouvrir, ce qui réduit l’excitabilité cellulaire. Cette découverte spécifique est importante, car elle peut conduire à une utilisation plus efficace de la coriandre comme anticonvulsivant, ou à des modifications du dodécénal pour développer des anticonvulsivants plus sûrs et plus efficaces.«
Le professeur Abbott ajoute : « En plus des propriétés anticonvulsivantes, la coriandre a également signalé des effets anticancéreux, anti-inflammatoires, antifongiques, antibactériens, cardioprotecteurs, gastriques et analgésiques. Et la meilleure partie, c’est que ça a bon goût!«
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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