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Le Coriolus versicolor ou Trametes versicolor est un champignon commun de la famille des Polyporaceae, qui pousse sur des substrats organiques tels que les troncs d’arbres, dont il se nourrit. En raison de sa consistance ligneuse, il n’est pas considéré comme un bon champignon comestible. Cependant, il est couramment utilisé en infusion ou extrait en raison de sa composition biochimique. Il est également connu sous le nom de « queue de dinde » car son sporophore (partie aérienne) est très similaire aux plumes de la queue d’une dinde. En raison de sa variabilité chromatique, il est également connu sous le nom de “champignon arc-en-ciel”.
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PHARMACOPEE : ses composés les plus importants sont les polysaccharides comme les bêta-glucanes, le mannitol et les protéoglycanes comme le polysaccharide K (PSK) et le polysaccharide peptide (PSP), ainsi que les stérols.
Le Coriolus est probablement le champignon le plus étudié par la science moderne et des extraits de Coriolus (contenant des niveaux concentrés de composés tels que le PSK) sont utilisés au Japon depuis les années 1980 pour :
— réguler le fonctionnement intestinal (anti-diarrhéique) et corriger la porosité intestinale.
— il possède aussi un pouvoir immuno-stimulan, anti-viral et anti-tumoral (cancers digestifs ou respiratoires)
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Etudes :
Une étude japonaise a permis de mettre en avant un lien entre la consommation du champignon et la prévention du cancer de la prostate. Le nombre de cancer chez le groupe de personnes consommant au moins une dose de champignon par semaine était trois fois inférieur au nombre de cancer du groupe de référence.
Il est à noter que seul un lien avec la prévention du cancer de la prostate est supposé et non la guérison.
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Selon une méta-analyse qui regroupe 35 études cliniques randomisées et 1135 patients, Coriolus versicolor, augmenterait de 9 % la survie à dix ans chez les patients atteints de cancer. Et dans les cancers glandulaires (côlon-rectum, sein par exemple), cette augmentation atteindrait carrément 15 %.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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