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A l’origine, les curares sont connus comme étant un poison utilisé par les guerriers des forêts d’Amazonie. C’est de là que provient le nom, dont la signification reste mortifère : « celui qui tue tout bas ».
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Le curare est un produit naturel, issu des lianes grimpantes que l’on trouve au cœur des forêts d’Amazonie, et plus particulièrement l’espèce « Chondrodendron tomentosum ». Les guerriers s’en servaient pour concevoir des flèches empoisonnées, capables de paralyser les ennemis touchés. La mort est même possible, si les muscles de la respiration sont atteints, provoquant une asphyxie.
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A présent utilisés à bon escient, les curares peuvent sauver des vies. Le poison fut popularisé par le médecin Claude Bernard (1813-1878), qui découvrit son action sur le système nerveux. On les utilise en injection intraveineuse lors d’anesthésies ou en réanimation, le plus souvent afin de détendre les muscles de l’organisme.
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S’il faut absolument introduire un système de respiration artificiel auprès d’un patient, et donc insérer un tuyau au fond de sa gorge, les curares permettent de détendre et relâcher les muscles de la mâchoire et donc de faciliter l’intubation. Cela est très utile pour insérer un tube, ou lors d’une coelioscopie, lorsque l’on insère une caméra en chirurgie pour observer directement l’intérieur de la gorge. En anesthésie, le curare est souvent utilisé après un hypnotique, une injection provoquant une perte de connaissance. A noter que les curares peuvent être utilisées à la fois chez l’adulte et l’enfant, en accordant les doses en conséquence.
Il existe différents types de curares, chacun ayant des doses différentes :
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L’usage des curares n’est pas sans risque, et on dénombre plusieurs effets secondaires indésirables :
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Remède du groupe du Manganèse (Kollitsch p. 214) : Paralysies motrices chez les gens âgés ou diabétiques (par exemple sur une ptose des paupières) avec diminution des réflexes, accélération du rythme cardiaque et dyspnée.
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Peut s’utiliser en isothérapie après une utilisation médicamenteuse : des soubresauts nocturnes après une coloscopie !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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