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Nom commun : Cuscute d’Europe
Les plantes ont aussi leurs vampires !
Le genre Cuscuta (Convolvulaceae) en compte près de 150 espèces. Que ce soit la cuscute du lin (Cuscuta epilinum), la cuscute du thym (Cuscuta epithymum), la cuscute d’Europe, les emplois sont les mêmes.
La plante est annuelle non chlorophyllienne, n’a pas de feuilles, juste des écailles, pas de racines non plus, sauf une radicule initiale qui disparait rapidement. Parasite de diverses plantes qui lui sert en même temps de support et de garde-manger.
La cuscute est invasive, elle serpente vers une plante au moyen de mouvements géométriques euclidiens en « sentant » simplement d’où peut venir le signal volatil « l’odeur »1. La cuscute ne va pas implanter ses suçoirs qui contiennent eux-mêmes ± 75 % de potasse, ± 10,5 % d’acide phosphorique, de la magnésie et ±1% d’acide sulfurique, sur une plante si celle-ci ne lui garantit pas au minimum 4 jours consécutifs de substances nutritives2 ! Si la nourriture n’est pas assurée pour ce délai, elle périra.
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Dans le « De materia medica », Dioscoride rapporte qu’on l’emploie mélangée à du miel pour purger «la bile noire » et supprimer les « humeurs mélancoliques ».
Nicholas Culpeper en 1652, en dit la même chose et rajoute que la cuscute qui pousse sur le thym est la plus efficace de toutes. Les anciens pensaient qu’elle pouvait s’attribuer les propriétés des plantes qu’elles parasitaient.
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Propriétés :
La plante est cholagogue, c’est à dire qu’elle décongestionne le foie et traite l’insuffisance hépatobiliaire.
– laxative, elle peut être employée dans la constipation et l’atonie intestinale ; enfin elle traite les système urinaire et génital (la goutte, les rhumatismes, augmente la libido).
– Les chinois emploient les feuilles de Cuscuta chinensis Lam. qui sont antibactérienne, vermifuge et antispasmodique et les graines pour tonifier les reins en cas de vertiges, acouphènes, spermatorrhée, impuissance, leucorrhée, lombalgie.
– Dans la médecine ayurvédique, la cuscute géante (Cuscuta reflexa) est utilisée en cas de difficultés à uriner, de jaunisse, de courbatures et de toux.
– en Europe, on la recommande comme vulnéraire (guérit les plaies et brûlures).
– En élixir floral ou hautes dilutions : « permet de déceler les faux-semblants ».
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Formes d’utilisation et dosages :
Infusion: 1 c. à c. pour une tasse d’eau bouillante : 2 à 3 tasses par jour.
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Contre-indications : Aucune connue.
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Références :
Photos et texte : Michel Dubray
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