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Des indemnisations ?!

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Pour la première fois, des indemnités ont été accordées à une personne en Suisse pour des problèmes de santé liés au vaccin contre le Covid-19.[1] C’est Elisabeth Baume-Schneider, cheffe du Département fédéral de l’intérieur (l’équivalent – que quoi plus large- de notre Ministre de la Santé en France), qui a validé ce versement, selon des informations révélées par le SonntagsBlick. Le dédommagement total s’élève à 12 500 francs suisses pour tort moral, complété par 1 360 francs en compensation de la perte de revenus subie.

Cette indemnisation prend en compte des atteintes à la santé, notamment un état d’épuisement, une inflammation cardiaque (myocardite), et de l’urticaire.

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Un processus laborieux pour une compensation surtout symbolique

Les procédures de demande d’indemnisation impliquent deux niveaux d’examen en Suisse.

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) évalue d’abord les critères formels, tandis que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP, équivalent de notre “sécurité sociale”) analyse les aspects médicaux. Il vérifie notamment la preuve d’un lien de causalité entre la vaccination et les problèmes de santé signalés.

Les personnes concernées doivent pouvoir avancer des preuves scientifiques incontestables sur les 3 dernières années pour prétendre à un dédommagement…

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Actuellement, le DFI a reçu 320 demandes d’indemnisation liées aux effets secondaires du vaccin Covid-19, dont 50 sont en cours de traitement. Parmi elles, 30 cas font l’objet d’un examen détaillé et pourraient aboutir à de nouvelles décisions cette année.

Les personnes concernées ont un délai de cinq ans après leur vaccination pour déposer une demande d’indemnisation.

Convenons-en, c’est tout de même laborieux ! Surtout que 13 000 francs en Suisse, où le coût de la vie est l’un des plus élevés au monde (surtout à Genève d’où vient la première indemnisée), ce n’est pas grand chose.

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Curieux comme je suis, je suis allé regarder du côté des commentaires pour voir ce que mes confrères helvétiques pensaient… J’ai épluché les 432 commentaires en réaction à l’article paru dans le SonntagsBlick pour prendre la température de nos voisins suisses sur le COVID, 2 ans après la crise. Eh bien, laissez-moi vous dire qu’ils n’ont ni oublié, ni pardonné ! Voici les points clés qui sont sortis de ma lecture :

  • — Nombreux sont ceux qui accusent le gouvernement suisse d’hypocrisie et de manipulation, se souvenant des déclarations initiales qui exonéraient toute responsabilité face aux effets indésirables. Certains vont jusqu’à qualifier l’État de « complice et assassin » pour avoir imposé cette vaccination en dissimulant les risques​​.
  • — Des commentaires ironiques et sarcastiques questionnent le revirement d’attitude des autorités. Des phrases telles que « Ce n’est plus du conspirationnisme ? C’est magique ? » révèlent une amertume face à une reconnaissance tardive des effets secondaires, qui, selon ces commentateurs, auraient été ignorés voire ridiculisés au plus fort de la campagne de vaccination​.
  • — Plusieurs intervenants dénoncent la stigmatisation dont ont été victimes les non-vaccinés, accusés de tous les maux. Ils soulignent le rôle des médias et des politiciens dans la division sociale, en particulier envers ceux qui avaient des réserves dès le départ sur la vaccination​​
  • — La somme dérisoire de 13’000 francs suisses proposée comme indemnisation choque la majorité, jugée insuffisante face aux profits colossaux engrangés par les grandes entreprises pharmaceutiques, qui, elles, ne participent pas à cette compensation​.
  • — Certains commentateurs pro-vaccination rappellent que les effets secondaires restent marginaux face au nombre total de doses administrées. Ils soulignent que la balance bénéfice-risque reste en faveur du vaccin.
  • — Des voix sceptiques demandent des preuves concrètes de l’efficacité du vaccin et de la nécessité de la campagne vaccinale. Pour ces individus, les statistiques officielles ne justifient pas l’ampleur de la campagne, et les déclarations sur les bénéfices du vaccin leur semblent infondées​.

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Le commentaire qui me reste en mémoire reste celui avec le plus de “likes” :

Ceux qui ont volontairement accepté de se faire injecter ces mixtures expérimentales et de cautionner sciemment l’ostracisation de toute une partie de la population ne devraient jamais être indemnisés, jamais !

On imaginait les Suisses un peu “indolents”…j’espère que cela vous aura prouvé le contraire !

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La France aussi a indemnisé !

Le 30 juin 2023, lors d’une audience devant la commission des Affaires sociales du Sénat, François Toujas a révélé que l’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) avait accordé des indemnisations à un total de 72 personnes en France pour des cas de myocardite ou de péricardite survenus après une vaccination contre le Covid.[2]

Parmi les problèmes de santé mentionnés dans les demandes d’indemnisation, les péricardites et myocardites (inflammations du cœur) sont responsables de 211 dossiers. Les troubles neurologiques suivent de près avec 196 dossiers dont 33 présentent une paralysie faciale.[3]

Mais depuis, pas de nouvelle… à mon sens, justice n’a pas encore été totalement faite.

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Sources : 
[1] https://www.20min.ch/fr/story/coronavirus-premier-dedommagement-pour-effets-negatifs-du-vaccin-103193723
[2] https://videos.senat.fr/video.4040529_64ae3f63ec68d.presidence-de-l-oniam–audition-du-candidat-francois-toujas?timecode=2840000
[3] https://www.lematin.ch/story/apres-un-vaccin-anti-covid-72-personnes-ont-ete-indemnisees-219413103767

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