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Les « levées de barrage »?!

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Le « drainage des vaccins« , méthode qui consiste à administrer l’isothérapique d’un vaccin, n’a pas grand sens. Ce n’est en tout cas pas de l’homéopathie (méthode qui choisi des remèdes semblables – et pas identiques, selon des symptômes bien précis).

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J’avais été invité par l’équipe du dr. Senn, durant l’été 1983, à un séminaire d’homéopathie en Suisse romande. Je découvrais alors avec curiosité leur comportement quasi obsessionnel consistant à systématiquement traiter d’abord la cause des troubles, aussi éloignées soit-elles. Nous avons eu alors quelques vives discussions, car je m’opposais à cette attitude, mettant en avant l’intérêt de prendre en compte le tableau clinique actuel et de le corriger globalement, plutôt que d’espérer pouvoir améliorer, à l’aide de quelques iso-vaccins et stock-nosodes, un état qui avait largement dérivé depuis le « traumatisme initial ».

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Ce fut pourtant un grand succès médiatique de l’école suisse du dr. Senn et de son élève Elmiger qui n’allait pas tarder à reprendre le flambeau : « La maladie est une rupture d’harmonie, un déphasage traumatique dans le flux de l’énergie vitale. Chaque choc laisse une marque, grande ou petite, selon la violence de l’impact, le moment où il a lieu et les points faibles de notre programme génétique. Pour rétablir la santé, le médecin doit repérer les évènements perturbateurs et les neutraliser, en respectant la loi de Hering, c’est à dire à rebrousse-temps (dans la séquence à prévoir, seule la date de la primo-vaccination compte). Si la thérapeutique est de même nature que l’événement responsable, le choc égalisateur est quasi parfait. ».

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Fort de quelques résultats qui semblaient valider sa thèse, le dr. Elmiger entreprit alors de corriger le « programme génétique » des patients en prescrivant les quatre nosodes de diathèse, en séquence, un par saison, en dehors de toute notion de similitude !

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Restons raisonnables : un « déblocage » du pôle Rate-pancréas (mémorisation alimentaire, immunitaire et idéative) est souvent utile rapidement après un événement déstabilisant (maladie ou vaccin). Or, force nous est de constater qu’un nouvel équilibre (déséquilibre ?) fonctionnel entre les cinq pôles organiques s’installe assez vite et durablement. Il faut alors une correction thérapeutique qui tienne compte de tous les facteurs du problème, d’où l’intérêt des bilans BNS. La prescription d’un remède (remède similimum, stock-nosode ou iso-thérapique vaccinal) ne donne aucun résultat la plupart du temps ou au contraire une aggravation clinique notable, car l’actuel équilibre du patient est remis en question par cette nouvelle information, qui peut aller jusqu’à une réactualisation du déséquilibre initial !

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Lorsque « ça bouge », les praticiens adeptes de l’isothérapie séquentielle insistent, répétant alors la dose, en augmentant les dilutions jusqu’à des hauteurs remarquables, sans bénéfice objectif pour le patient.

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Je ne vois donc aucun avantage ni résultat à cette pratique : les patients ne vont pas mieux (parfois recrudescence des symptômes !) et les bilans de biologie fonctionnelle pratiqués avant et après ces iso ne montent aucun changement. Au contraire, une telle façon de procéder a deux inconvénients :

  1. on fait accepter des vaccins potentiellement dangereux au prétexte qu’on les « drainera »
  2. on attend trop longtemps l’effet des iso avant la mise en place d’un traitement spécifique efficace !

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Lorsqu’au accident de vaccination survient (plus ou moins rapidement après l’injection), observez les symptômes présentés et choisissez le remède similimum. Kent en propose 9 (dont Thuya, Arsenicum et Silicea). Ci-dessous, vous trouverez une liste bien plus exaustive :

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Extrat d’un article de E. Broussalian sur les « protocoles »

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« JAMAIS un même facteur causal de maladie, intoxication, vaccin, choc émotionnel, ne produira les mêmes effets sur chaque individu. En biologie, les mêmes causes génèrent des myriades d’effets différents, ce qui est exactement le contraire du monde inanimé où, par exemple, deux électrons auront toujours des interactions reproductibles. Il est donc doublement impossible de prévoir un protocole quelconque à l’avance sans étudier le cas car :

  • les mêmes facteurs produisent des effets différents
  • et que chaque patient présentera une adaptation personnelle à ce stress en manifestant des symptômes toujours différents d’un sujet à l’autre.

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Ce qui est étrange, comme le soulignait le grand Lippe, c’est que les hommes à qui l’on offre la lumière préfèrent retourner dans les ténèbres. Au lieu de caractériser d’abord le cas, de le regarder et de l’analyser pour le comprendre, ils préfèrent essayer une série de recettes, rendant ainsi le patient un peu plus incurable à chaque fois.

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Au vu de la catastrophe sanitaire qui s’annonce avec les 11 vaccins obligatoires, de nombreux parents tentent d’épargner le chou et la chèvre. Si j’étais plus cruel, je dirais qu’ils essaient de soulager leur angoisse sans oser enfreindre la loi. Reflet direct de la misère de l’homéopathie et du manque de formation des prescripteurs, on voit partout des protocoles censés amortir les effets des vaccins.

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.Le « protocole chlorum » contre l’autisme (soupir) et tant d’autres protocoles soi-disant homéopathiques comme celui dont nous parlons. Tout cela est un bon moyen de faire renaître les espoirs des parents souffrants et en même temps de démolir l’homéopathie puisque la grande majorité ne sera pas du tout touchée… mais déçue.

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Les créateurs de protocoles sont soucieux de se donner une aura de sérieux en singeant ainsi le pouvoir allopathique dominant. Il serait plus efficace d’apprendre l’homéopathie à fond et de s’étonner des résultats que seuls les « vrais » homéopathes obtiennent. Notons d’abord la répétition arbitraire et intempestive. Sur quelle base répétons-nous chaque semaine ? Chaque mois? Chaque seconde? Seule une étude sérieuse de l’homéopathie peut répondre à ces questions.

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Le mélange de ces différents médicaments produit non seulement des effets parfaitement inconnus mais émousse également la sensibilité du patient à un médicament qui serait un jour correctement prescrit. Bref, c’est un frottis d’autant plus violent que le prescripteur n’a pas la moindre idée de la notion de quantité de dynamisation et fait avaler au patient des tubes entiers, ce qui est (s’il en fallait encore) une preuve supplémentaire. de son incompétence notoire. Il faut penser que l’afflux médicamenteux d’un seul globule dans 200 ml suffit à générer de puissantes aggravations.

Il faut donc croire que l’inventeur du protocole dispose de pouvoirs divinatoires pour pouvoir savoir à l’avance que Thuja est indiqué. Le Répertoire nous donne la liste suivante :

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VACCINATION, suite de : acon.8, ant-t.2+7, apis.2+7, ars., bell.8, bufo.7, carc.78, crot-h.8, echi., hep., kali-chl., kali-m.2 +7, maland, merc.8, mez.7, nat-p.88, ped.7, psor.7, sabin.2+7, sars.7, sep.8 , sil, sol-t-ae.88, sulph, thuj, tub.2+7, vac.7, vario.7

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Comment ce brillant bipède a-t-il choisi Thuja et pas une autre dans cette liste potentiellement incomplète ? Un mystère. Mais cela ne suffit pas, maintenant nous prescrivons une dynamisation du vaccin BCG : c’est un produit qui n’a pas de recherche et cette fois nous faisons avaler un médicament dont les propriétés sont inconnues. Il est donc impossible de savoir sur quelle théorie cela repose. Ensuite, la silice, qui est l’antidote du thuya, entre en scène ! On se demande si l’inventeur du protocole n’a jamais fait plus qu’étudier l’homéopathie dans un journal de mode.

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On en vient ensuite à l’incontournable isothérapeutique, c’est-à-dire à la croyance magique que le vaccin sous forme homéopathique est susceptible de traiter les troubles qu’il provoque. L’isothérapie (vaccinale) est une absurdité, et des milliers de parents se voient prescrire cette déformation grotesque de la forme homéopathique comme un soi-disant « traitement » de supposées séquelles vaccinales. Je vais devoir vous rappeler ici quelques notions de base que ceux qui nous déshonorent en se faisant passer pour des homéopathes auraient dû étudier avant de prescrire.

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– La maladie n’est rien d’autre qu’un désaccord de l’énergie vitale ; on peut donner ce qu’on veut comme produits chimiques, ceux-ci n’existent qu’au niveau nutritionnel et sont éliminés par l’organisme. Vous pouvez nettoyer votre côlon ou « détoxifier » (autre notion aberrante) autant que vous voulez, l’empreinte dynamique reste ;

– Les miasmes sont des agents contaminants dynamiques, capables d’affecter la force vitale ; il y en a des aiguës, parfois épidémiques, mais aussi des chroniques qui restent greffées sur la force vitale et dont on ne guérit pas, et qui se transmettent à la descendance. Hahnemann, également précurseur en épidémiologie, en a distingué 4. Seul un traitement anti-miasmatique homéopathique peut éradiquer une telle chose.

– Une fois dynamisé, un médicament n’est plus qu’une maladie artificielle capable de contaminer la force vitale, d’exercer sur elle un effet de force, au sens physique du terme, avec une direction, une intensité. Cette contagion sur la force vitale la pousse alors à produire des symptômes, c’est-à-dire une nouvelle totalité. C’est ce qu’on appelle la pathogenèse, lorsque la substance est prise par un sujet sain : c’est la seule manière rationnelle d’étudier les effets des médicaments, en explorant leur capacité à rendre malade. Contrairement à la maladie naturelle, la maladie médicamenteuse artificielle peut être modulée à volonté en termes de puissance, mais son effet s’estompe rapidement à moins qu’elle ne soit renouvelée intempestivement, ce qui est bien sûr le cas des protocoles.

– Ce n’est qu’en prenant en compte la totalité des symptômes, qui exprime la réaction de l’organisme, entité unique, à l’agression de l’agent pathogène, qu’il sera possible de restaurer la santé au lieu de dégrader le niveau de santé, comme c’est le cas cas avec toutes les thérapeutiques fragmentaires qui ne ciblent qu’un symptôme.

– Sur le papier, il y a deux possibilités : prescrire un médicament qui a la propriété de créer une totalité semblable, ou une totalité qui est une « image dans un miroir », ce qu’on appelle un énantiomère. La deuxième possibilité, l’énanthiopathie, reste une abstraction et ne donne aucun résultat si ce n’est une aggravation des patients. Seul le premier cas reste valable, il s’appelle l’homéopathie (il fallait lui donner un nom, mais vous comprenez maintenant que c’est un principe général auquel personne ne peut échapper).

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Pour tomber malade, il existe une prédisposition latente à la maladie chez tout individu, selon son état de santé, son hérédité, des miasmes chroniques qui s’expriment ou non, etc. Bref, vous avez remarqué que tomber malade est une condition l’action et que, de surcroît, les mêmes causes n’engendrent pas les mêmes effets, ce qui, d’ailleurs, distingue radicalement la biologie du monde physique inanimé comme nous l’avons vu.

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Selon sa susceptibilité, on peut tomber malade ou non face à un agent agressif. Cela ne se produit qu’au niveau dynamique, la perturbation de la force vitale est alors transmise au système nerveux autonome, à l’immunité, au système hormonal, etc. D’abord dynamique, la perturbation devient chimiquement mesurable, puis anatomiquement visible. La médecine conventionnelle passe son temps à traiter inutilement des effets, à confondre causes et conséquences… Les vaccins ne sont qu’un facteur d’agressivité parmi une infinité d’autres. Les virus, les bactéries, les causes physiques ou émotionnelles, etc. jouent un rôle tout aussi important dans le déclenchement d’une maladie chronique. Mais à proprement parler, le déclenchement d’une maladie chronique se produit UNIQUEMENT parce qu’un miasme chronique existant a été «réveillé» par l’agent agressif.

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On peut se faire une idée en imaginant que le miasme chronique, comme un lierre, est attaché à la force vitale, qui doit garder constamment des troupes sous la main pour l’empêcher d’avancer. Si, pour faire face à un agresseur aigu, la VF est obligée de mobiliser toutes ses troupes, vous comprenez que le miasme chronique en profite pour progresser.

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Il n’y a donc pas de complications des maladies aiguës, mais seulement un réveil du fond chronique latent par la maladie aiguë. C’est un concept qui a un milliard d’années-lumière d’avance sur l’ancienne médecine. Donc un enfant naît déjà dans un état de santé bas parce que ses parents ont été minés par une vie d’allopathie, de pollutions en tous genres, etc. (logique car il y a une génération on ne voyait pas tous ces autistes). Sur ce point, le viol immunitaire que représente le vaccin, injecté massivement, va ouvrir la brèche qui ne demandait qu’à se manifester. Sa force vitale reste chroniquement perturbée et cela se traduit par une totalité de symptômes.

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La naïveté consiste ici à ne pas comprendre un point essentiel : le vaccin va produire une RÉACTION TOTALE, qui représente l’adaptation de la force vitale à l’agression. Bref, le vaccin n’est pas un simple éclat à retirer avec des pincettes, il génère une réaction GÉNÉRALE, qui sera APPROPRIÉE À CHAQUE PATIENT. Une nouvelle totalité apparaît. Une fois ceci compris, la folie de croire qu’une maladie est traitée PAR son AGENT causal dynamisé devient apparente : cela n’a aucun sens. Personne ne guérit la rougeole avec la rougeole, le staphylocoque avec le staphylocoque, la pneumonie avec le pneumocoque, le rhume avec une dilution de vent du nord. Imaginez que vous attrapiez un rhume, c’est exactement la même chose. L’agent causal a déclenché son effet, et selon les cas, vous aurez soit… rien du tout, soit un rhume, soit une pneumonie, soit une diarrhée, etc. Vous êtes obligé de traiter en trouvant LE médicament qui ressemble à cette réaction.

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Si vous prescrivez le vaccin isothérapique, c’est d’abord QUELQUE CHOSE D’AUTRE que le vaccin brut. Il a été transformé par la dynamisation. La force vitale en contact avec elle recevra un signal supplémentaire très proche de l’agent perturbateur d’origine. Dans la mesure où l’organisme est déjà tombé malade avec le vaccin, il est raisonnable de penser qu’il a une sensibilité au vaccin et à son isothérapeutique, qui représente quelque chose comme son vecteur dynamique. En pratique, pour cette raison, il y a forcément une réaction à l’isothérapie, c’est pourquoi ces satanées isothérapies produisent souvent de fortes aggravations… qui font penser « c’est merveilleux, il se passe quelque chose ».

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Mais à quoi cette aggravation va-t-elle conduire ? Vous forcerez l’organisme à réagir encore plus fortement de la même manière qu’il a déjà réagi au vaccin. C’est tout. Certains symptômes changeront, et souvent de nouveaux apparaîtront !

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En conclusion, nous assistons à un abus scandaleux de patients par des personnes peu ou pas formées en homéopathie qui se font pourtant passer pour des homéopathes. Il serait sans doute préférable que les parents anxieux de vacciner leurs enfants avec des produits de composition et d’effets inconnus prennent leurs responsabilités et se prononcent contre une loi inique.

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Il exite bien sûr des contre-exemples :

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Bibliographie :     

« Traitement des intoxications  » Fortier-Bernoville

« La médecine retrouvée » J. Elmiger (1986)

« Provax et Antivax, un dialogue difficile » J.Y. Henry (FFMI, 2023)

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