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Il constitue un ensemble pour lequel il est essentiel de ne jamais penser à une glande endocrine isolément, tant ses constituants sont solidaires et influencés par les autres systèmes de régulation. Qu’il s’agisse d’insuffisance ou d’hyperfonction, il est capital de se demander à quel étage se situe le point de départ de la dysrégulation :
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L’hypophyse antérieure
Sous commande hypothalamique, l’hypophyse qui est située dans la selle turcique, au centre et à la base du crâne, sécrète six stimulines, encore appelées : « releasing-factors ». « Chef d’orchestre » du système endocrinien, sa pathologie est fréquente (estimée à 10% de certaines séries autopsiques) et trop souvent méconnue.
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Dans l’hypophyse, un même groupe de cellules peut être amené à fabriquer des stimulines différentes. Ce mécanisme explique :
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Pathologies :
Dans le cas de l’Acromégalie, il faut rechercher les céphalées bitemporales, l’épaississement cutané des extrémités, les sueurs profuses, une galactorrhée … En dehors de cas évocateurs, il ne faut pas négliger une prise de poids mal expliquée, une impuissance (chez l’homme) associée à une gynécomastie et à des céphalées, un état confusionnel …
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NB. En ce qui concerne le problème « Cushing » chez le cheval, dans la plupart des cas (90% environ) il s’agit d’un trouble hypophysaire (adénome) et non pas surrénalien comme c’est le cas pour les humain + carnivores !
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Les fourchettes de TSH varient selon les pays. En France, une TSH jusqu’à 4 mUI/L est « normale ». Aux États-Unis, le seuil est à 2,5 mUI/L.
Cet écart laisse de nombreuses personnes sans diagnostic en France ! D’où l’importance d’aller au-delà des simples chiffres et normes.
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Mais il existe aussi des dysfonctions thyroïdiennes d’autres origines, ainsi les goitres et retards mentaux des hautes vallées des Alpes, carencées en Iode (qui heureusement ne s’observent plus, mais problème du fluor !):
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Une insuffisance anté-hypophysaire doit être évoquée devant une pâleur, une dépigmentation diffuse (aréoles) et une raréfaction de la pilosité axillaire et pubienne. Ces patients nécessitent une surveillance régulière définitive.
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Hyper = « Syndrome Aménorrhée – galactorrhée«
Dans le syndrome « aménorrhée + galactorrhée« , le dosage de la prolactine (normale entre 20 et 30 ng/ml, à faire en tout début de cycle) permet d’affirmer l’hyperprolactinémie qui est impliqués dans 20% des stérilités. Ces hyperprolactinémies sont le plus souvent iatrogènes : secondaires à la prise de psychotropes (Neuroleptiques, Dogmatil, IMAO, Opiacés), d’antiémétiques, d’antihistaminiques, d’hypotenseurs (Alpha méthyldopa, Réserpine), d’oestroprogestatifs … L’adénome à prolactine est moins fréquent (100 ng/ml), il peut s’exprimer aussi par des céphalées, une diplopie, une hémianopsie … Le remède de base de ces troubles est Lac caninum (na) qui convient aux congestions mammaires avant et surtout pendant les règles, avec céphalées et angines alternantes.
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Hypo = Déminéralisation/exostoses/ostéoporose
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Les hyperstimulinémies sont essentiellement d’origine nerveuse centrale (hypertonie cortico-diencéphalique) ou liées à la présence d’une tumeur locale.
Les hypostimulinémies peuvent être prépubertaires (harmonieuses) ou post-pubertaires (tableaux dissociés variés : syndrome de Klinefelter, syndrome de Sheehan, tumeurs, traumatismes, affection métabolique …).
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L’hypophyse postérieure
La post-hypophyse sécrète deux facteurs :
On peut se demander dans quelle mesure un syndrome sec n’implique pas dans une certaine mesure une déficience partielle de ce système de régulation.
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La radiographie standard face et profil de la selle turcique garde de l’intérêt (visualisation des structures environnantes). L’IRM de la région hypothalamo-hypophysaire donne 80% de diagnostics positifs dans les micro-adénomes depuis 3 mm. On découvre parfois une selle turcique vide (arachnoïdocelle), un cranio-pharyngiome (plus ou moins calcifié) … L’examen ophtalmologique et certains tests hormonaux dynamiques permettront un choix thérapeutique adapté.
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Les cascades enzymatiques du cholestérol aux hormones stéroïdiennes …
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Pour évaluer le niveau des hormones stéroïdiennes … un examen de choix : le « profil hormonal salivaire«
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Les plantes et les remèdes homéopathiques ont des effets remarquables par les phytormones qu’elle contiennent (d’où l’intérêt des profils biologiques BNS).
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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