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Le système endocrinien

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Il constitue un ensemble pour lequel il est essentiel de ne jamais penser à une glande endocrine isolément, tant ses constituants sont solidaires et influencés par les autres systèmes de régulation. Qu’il s’agisse d’insuffisance ou d’hyperfonction, il est capital de se demander à quel étage se situe le point de départ de la dysrégulation :

  1. Hypophyse et pancréas … Pôle Rate-pancréas
  2. Testicules (androgènes) … Pôle Foie
  3. Ovaires (Œstrogènes et progestérone) … Pôle Poumon
  4. Thyroïde et parathyroïdes … Pôle Cœur
  5. Surrénales (Adrénaline et Cortisol) … Pôle Rein

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L’hypophyse antérieure

Sous commande hypothalamique, l’hypophyse qui est située dans la selle turcique, au centre et à la base du crâne, sécrète six stimulines, encore appelées : « releasing-factors ». « Chef d’orchestre » du système endocrinien, sa pathologie est fréquente (estimée à 10% de certaines séries autopsiques) et trop souvent méconnue.

  • STH … hormone somatotrope (action générale + îlots de Langerhans)
  • ACTH … action sur les cortico-Surrénales
  • TSH … action sur le corps thyroïde
  • FSH … action sur les ovaires (maturation du follicule : Œstrogènes) et testicules
  • LH … action sur la ponte ovulaire et testicules
  • LTH … action sur les ovaires (maturation du corps jaune : Progestérone)
  • Somato-médines … os, peau, foie

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Dans l’hypophyse, un même groupe de cellules peut être amené à fabriquer des stimulines différentes. Ce mécanisme explique :

  1. la fréquente association des hyperproductions, ex. : symptômes d’hyperthyroïdie au cours des syndromes hyperfolliculiniques,
  2. au contraire le phénomène d’écrasement (qui peut succéder au précédent), l’activité hypophysaire se concentrant sur une stimuline et délaissant la synthèse des autres, ex. : lors d’un stress grave, l’ACTH domine et les stimulines sexuelles ne sont plus fabriquées, entraînant une aménorrhée.

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Pathologies :

STH … hormone somatotrope
  • Hyper = Acromégalie ou Diabète sucré
  • Hypo = Nanisme harmonieux ou Hypoglycémie

Dans le cas de l’Acromégalie, il faut rechercher les céphalées bitemporales, l’épaississement cutané des extrémités, les sueurs profuses, une galactorrhée … En dehors de cas évocateurs, il ne faut pas négliger une prise de poids mal expliquée, une impuissance (chez l’homme) associée à une gynécomastie et à des céphalées, un état confusionnel …

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ACTH … stimulation du cortisol

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  • Hyper = Hypercorticisme (Syndrome de Cushing)
  • Hypo = Insuffisance surrénalienne (Maladie d’Addison) : « diabète bronzé »

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NB. En ce qui concerne le problème « Cushing » chez le cheval, dans la plupart des cas (90% environ) il s’agit d’un trouble hypophysaire (adénome) et non pas surrénalien comme c’est le cas pour les humain + carnivores !

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TSH …

Les fourchettes de TSH varient selon les pays. En France, une TSH jusqu’à 4 mUI/L est « normale ». Aux États-Unis, le seuil est à 2,5 mUI/L.
Cet écart laisse de nombreuses personnes sans diagnostic en France ! D’où l’importance d’aller au-delà des simples chiffres et normes.

  • Hyper = Hyperthyroïdie (Basedow = maladie de Graves)
  • Hypo = Hypothyroïdie (avec ou sans goitre)

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Mais il existe aussi des dysfonctions thyroïdiennes d’autres origines, ainsi les goitres et retards mentaux des hautes vallées des Alpes, carencées en Iode (qui heureusement ne s’observent plus, mais problème du fluor !):

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FSH …
  • Hyper = Hyperfolliculinie
  • Hypo = Insuffisance gonadique (homme et femme)

Une insuffisance anté-hypophysaire doit être évoquée devant une pâleur, une dépigmentation diffuse (aréoles) et une raréfaction de la pilosité axillaire et pubienne. Ces patients nécessitent une surveillance régulière définitive.

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LH …

Hyper = « Syndrome Aménorrhée – galactorrhée« 

Dans le syndrome « aménorrhée + galactorrhée« , le dosage de la prolactine (normale entre 20 et 30 ng/ml, à faire en tout début de cycle) permet d’affirmer l’hyperprolactinémie qui est impliqués dans 20% des stérilités. Ces hyperprolactinémies sont le plus souvent iatrogènes : secondaires à la prise de psychotropes (Neuroleptiques, Dogmatil, IMAO, Opiacés), d’antiémétiques, d’antihistaminiques, d’hypotenseurs (Alpha méthyldopa, Réserpine), d’oestroprogestatifs … L’adénome à prolactine est moins fréquent (100 ng/ml), il peut s’exprimer aussi par des céphalées, une diplopie, une hémianopsie … Le remède de base de ces troubles est Lac caninum (na) qui convient aux congestions mammaires avant et surtout pendant les règles, avec céphalées et angines alternantes.

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LTH …
  • Hyper = Lactation
  • Hypo = Atrophie mammaire

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Somato-médines …

Hypo = Déminéralisation/exostoses/ostéoporose

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Les hyperstimulinémies sont essentiellement d’origine nerveuse centrale (hypertonie cortico-diencéphalique) ou liées à la présence d’une tumeur locale. 

Les hypostimulinémies peuvent être prépubertaires (harmonieuses) ou post-pubertaires (tableaux dissociés variés : syndrome de Klinefelter, syndrome de Sheehan, tumeurs, traumatismes, affection métabolique …). 

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L’hypophyse postérieure

La post-hypophyse sécrète deux facteurs :

  1. l’ocytocine, qui provoque la contraction du muscle utérin, cf. Ustilago (pb)
  2. la pitressine, aux fonctions antidiurétiques et vasoconstrictrices (hypertensives), son hypofonction entraînant un diabète insipide, dont le remède de base est Petroselinum sativum (hg) en basse dilution.

On peut se demander dans quelle mesure un syndrome sec n’implique pas dans une certaine mesure une déficience partielle de ce système de régulation.

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La radiographie standard face et profil de la selle turcique garde de l’intérêt (visualisation des structures environnantes). L’IRM de la région hypothalamo-hypophysaire donne 80% de diagnostics positifs dans les micro-adénomes depuis 3 mm. On découvre parfois une selle turcique vide (arachnoïdocelle), un cranio-pharyngiome (plus ou moins calcifié) … L’examen ophtalmologique et certains tests hormonaux dynamiques permettront un choix thérapeutique adapté.

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Oestrogènes, progestérone et androgènes …

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Les cascades enzymatiques du cholestérol aux hormones stéroïdiennes …

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Pour évaluer le niveau des hormones stéroïdiennes … un examen de choix : le « profil hormonal salivaire« 

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Les plantes et les remèdes homéopathiques ont des effets remarquables par les phytormones qu’elle contiennent (d’où l’intérêt des profils biologiques BNS).

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