Questions : On m’a conseillé d’entreprendre une psychothérapie, de quoi s’agit-il exactement, comment cela se passe, qui aller voir en pratique ?
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Réponse : C’est une démarche d’aide à mieux se connaitre soi-même, qui s’organise autour de rencontres régulières (généralement une fois par semaine, une heure environ), individuellement ou en groupe (si on vous le propose). Durant ces rencontres, vous serez amené à évoquer vos difficultés émotionnelles et/ou relationnelles, en quelque sorte à les « mettre sur la table » ce qui va vous permettre de les voir plus objectivement, d’envisager les problèmes et leurs causes (parfois anciennes) sous différents angles.
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« La guérison commence quand la maladie prend du sens pour le patient » Michel Odoul
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La relativisation progressive de ces problèmes, au fil des consultations, va permettre, les tensions s’apaisant, de récupérer de l’énergie et de faire des choix de vie plus adaptés. Contrairement à la psychanalyse, les entretiens se déroulent en face à face, ce qui autorise un contact humain immédiat.
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Pratiquement, en France, vous trouverez dans l’annuaire une rubrique « psychologues, psychothérapeutes », en Suisse, vous irez sur le site de la FSP. Un (ou plusieurs) entretien préliminaire permettra de définir avec vous le type et le niveau des problèmes, ainsi que le but que l’on se fixe (objectif souhaité). Il existe différents types d’approches :
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1/ La PSYCHOLOGIE CLINIQUE
Méthode qui s’intéresse aux conflits intrapsychiques qui se manifestent sous forme de troubles corporels sans fondement organique. Le conflit s’organise autour du mécanisme du refoulement, c’est-à-dire que le patient ne parvient pas à concilier les pulsions et les interdits(issus du « surmoi post oedipien ») … Le symptôme (névrotique) est une sorte de compromis entre les désirs et les interdits
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Principe thérapeutique :
Deux voies d’accès principales :
Indication : les névroses
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2/ La THERAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE (TCC)
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Principe thérapeutique : les mécanismes d’apprentissage caractérisent l’ensemble des êtres vivants. Dans certains cas, ces formes d’apprentissage jouent un rôle causal direct dans l’étiologie du syndrome ou influencent l’expression phénotypique du syndrome.
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Voies d’accès :
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Outil principal : les apprentissages (l’étayage comportemental)
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Indications : ces thérapies sont d’une efficacité supérieure à d’autres méthodes pour certains troubles : phobies, troubles obsessionnels compulsifs, obsessions, psychoses, troubles de la personnalité, stress post traumatique, patients borderline. Cas particulier : les addictions, quinécessitent un triple abord (analytique + comportemental + un soutien médicamenteux).
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3/ LES THERAPIES HUMANISTES sont des méthodes développées aux USA. Elles commencent à être utilisées en Europe, sous la dénomination de « Thérapies brèves » (car la plupart d’entre elles se fixe pour objectif de faire bouger la situation en moins de 20 séances). Parmi celle-ci, citons :
– La « Gestalt-thérapie », développée par F. Perls dès 1951, suite aux travaux de W. Reich (abord psychosomatique des névroses). Cette méthode va travailler sur le vécu somatique des émotions, dans un but de structuration de soi, en relation avec l’autre, moyen de croissance harmonieuse.
– « L’hypnose clinique » (M. Erickson et l’école de Palo Alto), la « Programmation neuro-linguistique » (PNL – R. Bandler et J. Grinder, 1970) ou « l’EMDR » (F. Shapiro 1983, qui est une thérapie rapide des épisodes traumatiques) proviennent de diverses recherches de modélisation de la communication, de l’apprentissage et du changement.
– D’autres méthodes travaillent plus spécifiquement sur les troubles de la communication sociale et familiale, ainsi « l’Analyse transactionnelle », la « Thérapie familiale », « l’approche centrée sur la personne », etc …
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NB. Il y a un malentendu dans la perception du mot « hypnose » en français, car la notion de prise de pouvoir et de manipulation y est inconsciemment associée … Or il s’agit simplement de « modification de niveau de conscience ». Par exemple, un enfant rentre dans votre cabinet et vous devez lui faire une piqûre … Vous lui demandez : « Tu veux la piqûre qui fait mal ou celle qui ne fait pas mal ? », le choix est évident pour lui, en fait il a accepté l’idée de la piqûre !
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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