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Ils correspondent aux cas « border-lines », pathologies du narcissisme. C’est le destin des sujets qui ont commencé la crise oedipienne, mais ont reculé = destin anti oedipien, la manière dont l’oedipe a été traité, c’est l’évitement. Car ce que sous entend l’oedipe, c’est-à-dire l’acceptation de sa situation humaine et de l’interdit, la différence des sexes et des générations est repoussée « Ce n’est pas pour moi » !
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L’enfant est donc entré traumatiquement en contact avec des données oedipiennes (les contraintes sociales), qu’il repousse. Il entre alors en pseudo-latence. Un deuxième traumatisme aura lieu à la fin de l’adolescence avec le début de la maturité. L’état limite est avant tout une maladie narcissique. Ce n’est pas une crainte de morcellement (psychose), ni l’angoisse de culpabilité (névrose), c’est une crainte d’abandon. La relation à l’objet est restée centrée sur la dépendance anaclitique, une relation d’étayage. Relation à deux où il s’agit d’être aimé de l’autre en s’appuyant sur lui. Cela fait référence à une triade narcissique (relation à 3 dont le but est d’être reconnu et valorisé par les 2 parents à la fois sur le mode narcissique), différence de la triangulation oedipienne.
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Les états limites sont donc des organisations autonomes, distinctes à la fois des névroses et des psychoses. Ils vont connaître une évolution relativement stable, avec des aménagements caractériels qui correspondent au refus de l’oedipe, de se sentir limiter par les contraintes sociales. KERNBERG et BERGERET ont fait apparaître un type de personnalité particulier : cela se voit chez des gens hyper adaptés socialement, avec besoin constant d’être admiré, et adoption d’un comportement mimétique reflétant la personnalité d’un supérieur hiérarchique. Ils vivent comme s’ils avaient une maturité suffisante, en contrôlant bien leurs émotions. La difficulté apparaît quand la relation affective devient étroite, quand ils ne peuvent plus se cacher derrière un personnage. Leurs relations interpersonnelles, instables, traduisent un comportement anaclitique vis à vis de l’Objet. Ce dernier est à la fois un Objet dont ils dépendent et sur lequel ils s’appuient. Il y a une attente de satisfaction passive et une manipulation agressive de l’autre (typiquement tuberculinique).
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La dépression (ou la perte de l’Objet) est leur danger majeur. C’est une dépression de type abandonnique. Il n’y a pas chez eux de culpabilité, d’auto accusation, ni de remords. Ces gens sont souvent violents, et emploient la violence codifiée par la société. De temps en temps ils échappent à la règle culturelle et deviennent coléreux, vindicatifs. Il est ici question d’angoisse: leur vécu narcissique risque d’être perturbé et l’angoisse se traduit en grande crise clastique, en tentative de suicide… Ils deviennent impulsifs pour obtenir la gratification instinctuelle, immédiate, du registre du processus primaire. Dans ce besoin de ne pas vivre la frustration, on voit apparaître des symptômes tels que la boulimie, on observe des tendances sexuelles perverses (ce ne sont pas des pervers, car leur choix d’Objet est chaotique, alors que pour le pervers, le choix d’Objet est codifié). Ils sont extrêmement résistants à la dissociation schizophrénique, bien que vivant des petits épisodes de dissociation.
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Remèdes du Tuberculinisme : l’angoisse de perte d’objet et la dépression mélancolique sont les dangers immédiats contre lesquels se battent les patients en état limite. Toute décompensation touchant cette lignée va conduire à une pathologie où le sujet va s’accuser d’incapacité, d’indignité. Il va adresser des reproches aux autres. Il a besoin d’être aimé, réconforté, il est dans une grande dépendance affective de reconnaissance. Quelque chose vient à manquer et c’est une catastrophe ! Ce sont des personnes qui rejettent toujours sur les autres la responsabilité de leurs échecs et qui n’ont aucun sens de la réalité (Tuberculinum ?).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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