Print Friendly, PDF & Email

Les examens biologiques en allergologie 

.

– – Identification du terrain allergique 

* NFS et VS = l’hyper-éosinophilie (> à 500 mm3 ou 5%) alors que la VS est normale… car ces deux paramètres peuvent aussi être élevées dans des cas de virose / parasitose / MAI …

* le dosage des IgE totales sériques (technique ELISA : AC marqué) normalement < à 150 UI/l. Un taux élevé chez l’enfant est en faveur d’une atopie. Mais on observe aussi une forte augmentation de celles-ci dans des situations non allergiques : maladies parasitaires, syndrome inflammatoire chronique, affections hépatiques ou auto-immunes …

* le dosage de l’histamine plasmatique, de la tryptase sérique et de la méthyl-histamine urinaire (réservée aux spécialistes).

* le CAST (Cellular Allergen Stimulating Test) dose la libération de LTC4 (leucotriène libéré par les basophiles sensibilisés).

* le test « Iodum » des BNS : élevé, il signe une allergie potentielle ou en cours, bas une allergie ancienne (cf. la pathogénésie de son réactif = Kalium iodatum) …  

 

– – Identification de l’allergène :

* la mesure des IgE spécifiques ou RAST (Radio-Allergo Sorbent Test, plus de 400 antigènes testables, avec une fiabilité de 80% en moyenne) qui sont disponibles en :  

• méthode qualitative de dépistage multi-allergéniques (fixation sur un seul support de plusieurs allergènes), ex.: « Phadiatop » pour les aéro-allergènes et le « RastFx5 » pour les allergies alimentaires,
• Il est possible de demander un test de dosage unitaire, lorsque les tests cutanés sont irréalisables (état cutané) ou qu’il n’en existe pas de réactif (allergènes professionnels).
 

* Le dosage des IgG4 spécifiques, pour les intolérances alimentaires (sur le sérum, 22 allergènes = lait, gluten, kiwi, cacahuète … à 350 allergènes (www.IMUPRO.fr) … En sachant qu’il existe des intolérances/allergies croisées (alimentaires, cutanées, respiratoires !)

.

.

* les tests cutanées (prick-tests), après arrêt de 48 heures des anti-histaminiques et corticoïdes … que nous déconseillons, car ils sont susceptibles de provoquer une crise, et peuvent donner lieu à des résultats faussement positifs ou faussement négatifs. Parfois ils sont irréalisables (eczéma étendu, urticaire chronique …).

* les tests de provocation orale, réalisés en aveugle et en milieu hospitalier, permettent d’affirmer la responsabilité d’un aliment, mais sont contre-indiqués en cas d’antécédent de choc anaphylactique.

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils