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Il y a 10 ans dénonçais déjà :
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Il devient presque impossible de se procurer en pharmacie un nombre importants de remèdes homéopathiques ! La guerre contre l’homéopathie menée par BigPharma s’achèvera-t-elle par la mort de ces remèdes ? Oui, sauf si vous entrez en résistance et fabriquez vous-mêmes vos remèdes en partant, si possible, des vieux remèdes homéopathiques qui se trouvent encore dans votre placard à pharmacie. Voici comment faire.
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Il est clair que l’homéopathie, pourtant vieille de deux siècles, dérange et fait de l’ombre au puissant lobby pharmaceutique. Aussi, trois médecins Jean-Louis Ode, généraliste à Saint-Raphaël, Jean-Michel Alexis, praticien à Draguignan et Didier Grandgeorge, pédiatre à Fréjus, sont partis en guerre pour défendre l’homéopathie, qu’ils disent à juste titre « menacée de mort ».
La raison précise de toute cette agitation ? Chaque souche d’homéopathie donne lieu à une autorisation, alors qu’avant, la norme était une simple procédure groupée. Maintenant, en moyenne, les laboratoires pharmaceutiques doivent dépenser environ 40 000 € par souche. Donc, quand Boiron, qui est à présent en situation de monopole en France, obtient un enregistrement homéopathique, il choisit de ne vendre que les dilutions les plus utilisées et rentables – conséquence logique !
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Résultat : sur les 5 500 souches inscrites à la Pharmacopée européenne, près de 4 200 médicaments homéopathiques sont supprimés, ce qui représente 75 % des remèdes. Depuis son entrée en Bourse, en 1987, c’est la rentabilité avant tout, dans l’optique d’une éventuelle revente ; ceci a entraîné une rupture de ses engagements, où lors du rachat de Dolisos en 2005, Boiron s’était engagé à conserver la totalité des souches – ce qui n’a pas été le cas.
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Concernant les praticiens homéopathes, avoir sué sang et eau pendant des années sur le Kent ou le Kollitch pour acquérir leur compétence ne signifie plus rien, puisqu’on leur a confisqué la majorité de leurs outils !
Les praticiens sont donc poussés à des pratiques borderline, entre activité de propharmacien et incitation à aller s’approvisionner à l’étranger : Belgique, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne ou encore en Autriche, où la pharmacie Remédia met à disposition les 5 500 souches de la Pharmacopée européenne. Il y a en France une trentaine de pharmacies capables de fournir tous les remèdes homéopathiques prescrits, à défaut de s’approvisionner à l’étranger.
Premier cas : Vous avez le reste d’un vieux produit dans votre placard qui marchait très bien et qui est maintenant supprimé.
Ne vous occupez pas de la date de péremption, c’est juste de la réglementation standard qui ne correspond à aucune réalité. Au contraire, plus le tube ou le flacon est vieux et plus il a des chances d’être de qualité supérieure.
Nota : Ne videz jamais complètement un flacon ou un tube – cela vous permettra de le dupliquer :
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a/ S’il s’agit de granules,
Vous avez réalisé un clone par la méthode Korsakov de la dilution d’origine quelle qu’elle soit. Les prises seront de 10 à 25 gouttes entre 1 et 3 fois par jour selon les cas.
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b/ Si le produit du départ est en gouttes, c’est encore plus simple
Vous pouvez aussi récupérer des produits disparus du marché chez des amis ; puisque Boiron ne veut plus les fabriquer, vous ne faites du tort à personne, mais du bien aux malades.
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Deuxième cas : Vous disposez d’une teinture mère ou d’un exsudat.
Vous obtenez là un excellent produit homéopathique, bien meilleur que ce que vous achetez parce qu’il est fabriqué à la main et en conscience.
La posologie est toujours de 10 à 25 gouttes par prise.
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Troisième cas : votre souche est de nature solide (minérale, végétale ou organique)
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Cela s’appelle de l’autonomie, qui vous permet de vous tirer d’affaire à bon compte dans bon nombre de cas de figures. Grâce à vous, l’homéopathie survivra en attendant des jours meilleurs. Et vous éprouverez beaucoup de joie et de satisfactions à faire cela.
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Inspiré d’un article de Michel DOGMA
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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