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Cas clinique :

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J’ai d’abord étudié la réflexologie en 2004, en parallèle avec mon travail d’employée de commerce. Ce fut la naissance d’une belle passion, sans que je le sache vraiment à cette époque-là. N’ayant aucune idée d’anatomie-physiologie, on m’acceptait dans l’école Gymareflex à Lonay avec un minimum de connaissances, raison pour laquelle j’ai d’abord suivi une formation en massage (sportif, anticellulite et relaxant). Tout en continuant mon travail de bureau, je profitais de mes soirées pour accueillir quelques clientes. Jusqu’en 2006, où je mettais au monde ma première fille. A ce moment-là, j’ai mis entre parenthèse ma vie professionnelle et j’ai eu mon deuxième enfant en 2009.

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Devenir maman a réveillé beaucoup d’événements, jusqu’alors enfouis en moi. J’ai alors entrepris une thérapie d’introspection. Après avoir compris mon fonctionnement et pansé mes blessures, je me suis naturellement tournée vers les thérapies naturelles comme la kinésiologie, l’introspection et d’autres qui nous aident à avancer, à comprendre et à lâcher prise. J’ai suivi quelques formations dans le domaine énergétique pour revenir à la podo-réflexologie, qui, grâce à sa somatotopie, aide le corps à trouver les clés de l’auto-guérison.

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PodoOrga

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J’ai ensuite suivi quelques formations continues en réflexologie plantaire, en relation notamment avec les chakras et les méridiens, jusqu’à ce que la vie me mène à l’école réflexe-santé. Avec Isabelle Moinon j’ai compris que mes formations étaient intéressantes mais qu’elles manquaient de précision. Je ne pouvais dès lors pas aller au fond des choses et proposer des soins thérapeutiques adaptés aux situations de chacun. A partir de ce moment, s’ouvrait pour moi, une nouvelle dimension, un autre aspect de l’Homme que je n’avais vu qu’en surface : la structure, la mécanique, les interactions entre les divers organes en dysfonction, du point de vue physiologique. Aujourd’hui c’est avec reconnaissance, humilité et toujours cette envie d’en apprendre davantage que j’essaie de jongler avec mes divers outils en mains, pour trouver celui le plus adapté à chaque situation.

Le mieux-être est un travail, une prise de conscience, un art de vivre à développer. C’est vivre en accord avec ce que l’on est, se connaître, s’accepter.

L’être humain dans toute sa complexité m’a toujours fasciné, ainsi que la vie si passionnante, mystérieuse, parfois incompréhensible….. et pourtant….. La vie et ses événements sont d’une richesse inestimable ! Les moments les plus sombres nous dévoilent, nous remettent en connexion avec nous-mêmes, c’est alors que l’on peut apercevoir l’immensité de nos ressources, nos points forts et nos limites. Rien n’arrive par hasard ! Le corps s’exprime par des tensions, des « petits bobos », des douleurs, des blocages ou des maladies à certains moments de notre vie.

La réflexologie s’appuie ainsi sur la somatotopie pour la place qu’occupent les différentes parties du corps sous les pieds et les 10 voies longitudinales reliées entre elles par la circulation du flux énergétique, décrites par le docteur William Fitzgerald.

VoiesLongit   RéflexoMTC

Tout comme cet homoncule, petit personnage créé en proportion de la place qu’occupent les différentes parties du corps dans notre cortex cérébral « Homoncule de Penfield », du nom du neurologiste canadien, Wilder Graves Penfield (1891-1976) qui eut le premier l’idée d’une telle reconstruction… »), tous les organes du corps se retrouvent sous les pieds, par effet de somatotopie :

Homoncule1   Homoncule2                                                                                                                       Cortex moteur et sensitif

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En outre, je précise que tout au long de l’exposé, lorsque j’indique travailler un organe, je ne travaille pas l’organe lui-même mais bien sa zone réflexe au niveau du pied, représenté comme expliqué plus haut, par effet de somatotopie.

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Présentation du patient

Bastien, laborantin, est un homme de 42 ans. Il partage sa vie avec son épouse et leurs quatre enfants.

Sa vie in-utérine fut d’abord marquée par un événement : à son 3ème ou 4ème mois de grossesse, sa maman a dû être alitée pour limiter un risque de fausse couche. Ce fut une grosse frayeur pour elle. Bastien, quant à lui, a ressenti de manière viscérale et inconsciente, l’angoisse de sa maman, qu’il a comprise plus tard, grâce à des séances d’introspection.

Bastien a un grand frère âgé de 2 ans de plus, avec lequel règne complicité, respect et intérêt l’un pour l’autre. Ils aiment partager leurs idées philosophiques et spirituelles. Son papa est actuellement âgé d’une septantaine d’années. Ils ont fait leurs adieux à leur maman il y a 10 ans, décédée suite à un cancer de l’intestin.

Depuis l’adolescence, Bastien est attiré par le cyclisme. A 20 ans, il se met au triathlon et atteint un niveau romand. Pendant environ 20 ans, il participe à de nombreuses compétitions de haut-niveau de manière semi-professionnelle (20 Ironman dont 6 fois à Hawaï, Ultra-trail du Mont-Blanc etc). Il s’entraîne 20 à 25 heures par semaine de 25 à 32 ans.

Il a remarqué des premiers symptômes cardiaques à l’âge de 40 ans. Lors de sa pause de fin de saison sportive, il sent son cœur s’emballer. Il ne s’inquiète pas puisque dès qu’il reprend la course, son cœur ne lui semble pas en difficulté. C’est seulement au printemps 2010, au mois de juin plus précisément, qu’il ressent les premiers symptômes gênants.

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Anamnèse du 28.06.2011 et 1ère séance

Généralité :

Bastien est grand, svelte, d’allure sportive et élégante. Je peux ressentir de manière très distincte et immédiate cette force tranquille des hommes de conviction.

Il a été passionné par les challenges, la compétition et la perfection. Il indique que depuis environ une année, il a modifié sa façon de vivre, dans le sens où il a mis en évidence ses priorités et a cessé ses entraînements intensifs. Aujourd’hui il vit pleinement chaque jour, profite de sa famille. Il aime son travail et s’adonne à ses passions. Son trouble cardiaque ne l’inquiète pas. Il suit le courant de la vie, de sa vie.

Très intéressé par la médecine douce, il ira jusqu’à Shangai pour apprendre l’acupuncture.

Style de vie :

Bastien mène une vie saine. Bien qu’il ne participe plus à des compétitions de haut niveau, il aime toujours pratiquer le sport. Il modifie son regard sur le monde physique et psychique, mais aussi spirituel. En effet, il pratique la méditation qui lui apporte une « force tranquille » et de la sérénité.

Ayant un foie « poussif », il apprend de manière autodidacte à se préparer des cures naturelles.

Ses journées débutent par une séance de méditation. Outre son travail, il s’adonne à la lecture ainsi qu’à des activités de détente.

Sa demande : « foie poussif »

But de la séance : découverte de la réflexologie plantaire et détente

Zones traitées : s’agissant d’une première réflexologie, je décide tout d’abord de prendre connaissance des pieds de Bastien, les « sentir », observer la manière dont son corps réagit à la séance et m’apparenter au sujet plus précisément, avant la prochaine séance.

J’insiste sur le diaphragme qui est très tendu, le plexus solaire, la zone réflexe du foie.

Remarques personnelles en fin de séance : aspect des pieds : voûte plantaire et sensation au toucher : plutôt sèche, couleur de peau générale : claire. Régions foie + angles hépatique et splénique = « granuleux ». Régions nuque, trapèzes, diaphragme = « crispés ».

Le diaphragme est très tendu avec quelques cristaux. J’ai particulièrement et longuement insisté afin de le « fluidifier ». En fin de séance, il est détendu.

Réactions de Bastien pendant et après la séance : Il arrive à se relâcher complètement et s’endort une trentaine de minutes. Il indique que les mouvements sont excellents et lui font beaucoup de bien. Les mains douces et relaxantes sont chaudes, ce qui lui procure une sensation très agréable.

Lui indiquant les réactions qu’il pourrait avoir après une séance de réflexologie, je le laisse partir.

Avant d’aborder les prochaines séances, il est important d’indiquer cecile début de chaque réflexologie se passe ainsi :

Je fais un ou deux aller-retour sur le diaphragme, je descends et remonte la colonne vertébrale et demande ensuite au patient de faire 3 profondes respirations durant lesquelles j’exerce des pressions douces et circulaires sur le plexus solaire.

Il est important de le noter maintenant puisque je ne le mentionnerai pas à chaque fois, c’est une phase incontournable avant de débuter toute séance de réflexologie !

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2ème séance de réflexologie : le 23 août 2011

Remarques par rapport à la séance précédente : Il indique ne pas avoir eu de réaction particulière à la réflexologie, si ce n’est beaucoup de détente.

Il souhaite avoir un suivi en réflexothérapie. En effet, Bastien indique que ces derniers jours, il a eu une péjoration niveau cœur. Les palpitations deviennent anarchiques. Le diagnostic médical abouti à une fibrillation auriculaire. Par la réflexologie, il espère obtenir une amélioration de son métabolisme global, un centrage et une bonne relaxation et peut-être, par effet collatéral, une régulation par rapport à ses fibrillations auriculaires.

Il doit prendre du sintrom (fluidifie le sang) ainsi que deux bétabloquants (régulateurs cardiaques), lesquels sont :

  • Le Tambocor® (assez puissant anti- fibrillation auriculaire) ainsi que
  • Le Méto Zerok®, bêta-bloquant « de base »

Son prochain rendez-vous chez le cardiologue est agendé au 21 septembre 2011.

Pour répondre à ma question, Bastien indique qu’il n’a jamais consommé de stéroïdes anabolisants ou quoi que ce soit comme autre produit dopant durant sa carrière sportive.

Si son foie va mieux, la prise des médicaments est néfaste ! Il a repris un peu de sport et fait du vélo quand il en a l’occasion.

Zones traitées : Foie, car « encombré » dans le sens que sous le pied, la zone réflexe du foie ressort, elle est bombée et avec des cristaux. Diaphragme toujours très tendu ainsi qu’une crispation accompagnée de « cristaux » au niveau de la hanche gauche.

Finalité de la séance et remarques : Cette sensation à la hanche gauche m’a rendue perplexe et je l’ai dès lors bien travaillée. Avec le diaphragme et le foie, ça a été principalement les points culminants de la séance.

Le lendemain, Bastien m’a dit qu’il a vraiment senti sa hanche gauche le travailler les heures qui ont suivi la séance, ce n’était pas agréable sur le moment mais ensuite, il a ressenti une réelle sensation de bien-être et d’harmonie.

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3ème séance de réflexologie : 04 octobre 2011

Remarques par rapport à la séance précédente : Bastien indique qu’il s’est senti très bien après notre dernière séance. Il a « senti bouger ce qu’il y avait à bouger ». Pour répondre à ma question, il indique qu’il se sent « tendu de partout » et demande de travailler un peu la région du foie.

Zones traitées : cœur et système circulatoire, foie et rate

Finalité de la séance et remarques : Tant lui que moi avons extrêmement bien senti les tensions et cristaux de manière générale sous les pieds. Ce qui ressort reste le diaphragme, le foie, les côlons ainsi que les angles hépatiques et spléniques. Il ressort tout à fait détendu et avec les pieds plus fluides.

Bastien indique qu’il doit prendre une décision. Son cardiologue propose une opération à la fin de l’année.

La fibrillation auriculaire est un type d’arythmie, ou d’anomalie du rythme cardiaque, provoquée par des signaux électriques désorganisés provenant des oreillettes. Cette perturbation du rythme cardiaque porte atteinte à l’orchestration des contractions normales, coordonnées entre les oreillettes et les ventricules, compromettant la capacité du cœur à envoyer efficacement le sang dans le corps.

Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, l’activité électrique du nœud sinusal est désorganisée, ce qui provoque une contraction anarchique des oreillettes. Ces contractions irrégulières ne permettent pas de remplir correctement les ventricules avec le sang, ce qui entraîne aussi une irrégularité des contractions ventriculaires. La fréquence cardiaque peut atteindre jusqu’à 100 à 175 battements par minute ou plus.

La fibrillation auriculaire peut provoquer un évanouissement, une sensation de faiblesse, et conduire à la formation de caillots de sang ou à d’autres complications.

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Explications : L’ablation de la fibrillation auriculaire par radiofréquences

Cette intervention utilisée pour traiter la fibrillation auriculaire (FA) vise à éviter le battement rapide des cavités supérieures du cœur, par petites brûlures des tissus, isolant et bloquant ainsi les déclencheurs de la FA dans les veines pulmonaires qui conduisent le sang au cœur. Cette technique introduite en cardiologie depuis la fin des années 1980 consiste à utiliser les effets des courants de radiofréquence pour supprimer certaines tachycardies. Les courants de radiofréquence sont transmis vers l’intérieur des cavités cardiaques par l’intermédiaire d’un cathéter (câble électrique recouvert d’une gaine en plastique).

Ils provoquent à son extrémité une brûlure de très petite taille (0,5 cm2) dans une zone préalablement repérée comme étant déterminante dans le déclenchement des troubles du rythme. Outre le cathéter destiné à transmettre le courant de radiofréquence, d’autres cathéters sont généralement utilisés afin de localiser très précisément la région cible.

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Radiofréquence

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Ces cathéters sont introduits sous anesthésie locale par ponction d’une artère ou d’une veine au niveau de l’aine et (ou) du cou. Ils sont placés à l’intérieur des cavités cardiaques sous contrôle télévisé.

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L’histoire de Bastien

Alors qu’il était âgé de 10-15 ans, sa maman l’envoie consulter une homéopathe qui « diagnostique » une fatigue, faiblesse du foie.

A 32 ans, il souffre subitement de cervicalgies hautes côté droit, qui ne le quittent pas.

Malgré un IRM, rien d’anormal n’a été décelé. Après avoir consulté une vingtaine de praticiens différents, sans résultat, il vit avec une consommation d’anti-inflammatoires afin de pouvoir profiter de la vie sans être freiné par ces maux. En effet, passionné de sport de compétition et habité par la soif de performance, il décide de ne pas se laisser dominer et ralentir par ses cervicalgies. Ce n’est qu’en suivant un cours d’acupuncture vers l’âge de 40 ans, qu’il découvre la corrélation entre ses douleurs cervicales droites et son foie. En effet, la localisation des douleurs cervicales (C2) correspond en MTC, au méridien de la vésicule biliaire.

Dès lors, il décide de se préparer un « cocktail » d’huile d’olive et de jus de citron, afin de drainer cet organe qui l’importune. Par la suite, il entreprend, un mois sur deux, une cure de « DPR » dans laquelle on peut trouver du Chardon Marie, du curcuma et du desmodium.

Y a-t-il une corrélation entre la pathologie du cœur et le foie ?

De mes recherches, il ressort qu’entre ces éléments, il existe 2 relations physiologiques (relations normales non pathologiques) : la relation de production – engendrement et la relation de contrôle

  1. La  relation d’engendrement se traduit par « le bois nourrit le feu », « le feu nourrit la terre » (cendres), « la terre nourrit le métal » (mines), « le métal nourrit l’eau » (oligo-éléments), « l’eau nourrit le bois ».
  2. La  relation de contrôle se traduit par le » bois recouvre la terre », la « terre absorbe l’eau », « l’eau éteint le feu », « le feu fait fondre le métal », « le métal coupe le bois ».

Diapositive5

En MTC, en outre, l’énergie du cœur assure notamment l’harmonie des émotions de l’organe lié avec les émotions à la colère qui est le foie. Les principaux déséquilibres liés à la fonction du foie est l’émotionnel et le digestif.

Interactions organes-viscères en MTC :

poumons –> gros intestin                                 coeur –> intestin grêle
rate
–> estomac                                                reins –> vessie
péricarde –> triple réchauffeur                         foie –> vésicule biliaire 

Bien que le cœur soit auto contractile, il doit s’adapter aux besoins de l’organisme (force et fréquence cardiaque) cette régulation se fait par l’intermédiaire du système neurovégétatif. La colère touche le foie, la joie touche le Cœur… c’est paradoxal, mais complémentaire

Les symptômes concernant le foie proviennent d’une dysfonction des reins-surrénales et les troubles du rythme d’une dysfonction de l’intestin grêle.

 

Mes préparatifs en vue d’une thérapie en réflexologie :
  • Le système parasympathique, via la Xème paire de nerfs crâniens : nerf pneumogastrique ou nerf vague. La stimulation de ce système entraîne un ralentissement de la fréquence cardiaque et une diminution de la force de contraction. Le neurotransmetteur en cause est l’acétylcholine (augmentation de la perméabilité de la cellule myocardique au potassium)
  • Le système orthosympathique : augmente la fréquence et la force des contractions, via la noradrénaline. Il est à noter que les catécholamines (dont fait partie la noradrénaline) sont libérées par les médullo-surrénales lors d’une réaction au stress (la libération d’adrénaline augmente la fréquence cardiaque, la vascularisation musculaire, la dilatation des bronches, bref permet de réagir rapidement).

Comment sont sollicités orthosympathique et parasympathique ? En fait le centre de contrôle du cœur se situe dans le bulbe rachidien : celui-ci reçoit des informations par l’intermédiaire de neurones afférents et agit en conséquence sur les fibres parasympathiques et sympathiques. L’exemple typique est celui du contrôle de la pression artérielle : le barorécepteurs artériels envoie au centre cardiaque des potentiels d’actions dont la fréquence reflète la pression artérielle dans la carotide et l’aorte

En parallèle les corticosurrénales libèrent des corticoïdes (via l’axe cortex, hypothalamus hypophyse), permettant l’augmentation dans le sang des vecteurs énergétiques que sont le glucose et les acides gras (action plus lente et plus durable).

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4ème séance de réflexologie : 15 novembre 2011

Remarques par rapport à la séance précédente : Bastien indique qu’après chaque séance, il sent une « réharmonisation ». Les points sensibles en zones réflexes sont travaillés et il les sent, le travail se fait directement ou juste après la séance en zones directes. Son foie est « en meilleure forme ». Il précise à ce niveau-là, qu’outre la réflexologie, il fait une cure un mois sur deux et qu’il est actuellement en cure.

Zones traitées : vu les recherches précitées, je vais cibler ma réflexologie comme suit : je travaille principalement les zones du foie et la zone du coeur, cette dernière de manière appuyée, ainsi que reins-surrénales, intestin grêle et nerf vague, ainsi que le diaphragme puisqu’il est toujours très tendu.

Finalité de la séance et remarques : Il s’est très bien détendu. A somnolé par intermittences, il indique qu’avant la séance, il se sentait très fatigué « down » et qu’à présent, il est revitalisé.

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5ème séance de réflexologie : 6 décembre 2011

Remarques par rapport à la séance précédente : Quelques heures après la séance, il a été « complètement anéanti » comme si une fatigue extrême était sortie. Il précise qu’il n’a pas eu de malaise ou autre « mal-être », mais juste une grosse fatigue.

Zones traitées : cœur & intestin grêle – foie & vésicule biliaire ainsi que reins-surrénales – nerf vague – diaphragme avant pendant et en fin de séance. Il était toujours très tendu.

Finalité de la séance et remarques : « J’ai senti mon diaphragme descendre un peu et mon cœur a eu plus de place, c’est l’impression que j’ai eue. ». Il se sent un peu fatigué, mais bien !

A partir de cette séance, Bastien indique qu’il a arrêté, d’entente avec son cardiologue, les deux bétabloquants, espérant une amélioration naturelle.

 

Pourquoi traiter le nerf vague en réflexologie ? = pour sa pathologie cardiaque ainsi que ses troubles digestifs :

Le nerf vague ou nerf pneumogastrique ou également nerf parasympathique est la Xe paire des nerfs crâniens. C’est une voie très importante de la régulation végétative (digestion, fréquence cardiaque…) mais aussi du contrôle sensorimoteur du larynx et donc de la phonation. Le nerf vague est le nerf crânien dont le territoire est le plus étendu (d’où son nom). C’est un nerf mixte qui convoie des informations motrices, sensitives, sensorielles et surtout végétatives parasympathiques.

Au sein du système parasympathique, il constitue la principale innervation efférente du cœur. En 1921, Otto Loewi a, le premier, mis en évidence la transmission synaptique en montrant que la stimulation du nerf vague entraînait une sécrétion d’acétylcholine qui induisait un ralentissement du rythme cardiaque.

Le nerf vague est plus généralement une voie importante de la viscéromotricité des appareils cardio-vasculaire, trachéo-broncho-pulmonaire et digestif ainsi que de la régulation des sécrétions des glandes surrénales, du pancréas, de la thyroïde, des glandes endocriniennes et du système digestif. Il transmet aussi des informations viscérosensitives (notamment la pression sanguine aortique).

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6ème séance de réflexologie : 20 décembre 2011

Remarques par rapport à la séance précédente : Quelques heures après la séance, il a senti que son foie a beaucoup travaillé, les résultats du traitement n’ont pas tardé à se manifester. Le carrefour gastro-oesophagien est beaucoup plus fluide.

Aujourd’hui, il sent une instabilité par rapport à ses troubles du rythme, contrairement aux dernières semaines.

Zones traitées : foie, vésicule biliaire, système urinaire et surrénales, rate, intestin grêle, zone cœur, diaphragme, nerf vague, ainsi que les gonades*

Finalité de la séance et remarques : il sent que son diaphragme s’est rapidement relâché, ce qui a fait descendre la pression thoracique – Bastien indique par ailleurs qu’il a pris sa décision : il n’entend pas se faire opérer du cœur. Il pense, espère, que ça va aller ainsi.

* Pourquoi les gonades ? Le taux de testostérone dans le sang est relativement stable et doit le rester. La sécrétion de testostérone doit donc compenser la dégradation de l’hormone qui a lieu dans le foie : cela suppose que le système de commande de la sécrétion de testostérone qui consiste en une cascade de stimulations, ne « s’emballe » pas !

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7ème séance de réflexologie : 10 janvier 2012

Remarques par rapport à la séance précédente : décompression pendant environ 2 jours. Son corps a réussi à bien se relâcher. Il se sent « aéré et mieux ». La séance a allégé tout le système. En fin d’année, surtout la nuit, il y a eu quelques tachycardies. De fait, c’est moins stable depuis le début de l’année.

Selon Bastien, son diaphragme sur-tendu comprime la région du cœur et, comme vu précédemment, le système digestif est en étroite relation avec l’aspect émotionnel.

Zones traitées : zone du cœur ainsi que le foie de manière appuyée, intestin grêle, nerf vague. Puis les organes de correspondance comme indiqué plus haut. J’ai terminé la séance de réflexologie en énergétique pour une harmonisation globale.

Finalité de la séance et remarques : Bastien utilise cette image d’une baignoire qui se vide pour me dire qu’il n’a plus d’émotions envahissantes, l’aspect positif ou négatif a laissé la place à un bon lâcher-prise.

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8ème séance de réflexologie : 21 février 2012

Remarques par rapport à la séance précédente : depuis 6 jours il n’a plus eu de tachychardie. En parallèle avec la réflexologie, il s’est traité en bio résonnance pour une intolérance au lait.

Zones traitées : cœur-intestin grêle, foie-VB, nerf vague, reins-surrénales, diaphragme et plexus solaire

Finalité de la séance et remarques : Pour cette séance, j’ai travaillé en énergétique, dans le but d’une harmonisation. J’ai travaillé de manière douce et en fin de séance, j’ai remonté le massage final aux mollets, afin que le travail fasse tout son meilleur effet jusqu’à la pointe de ses cheveux, toujours dans l’idée d’être en harmonie.

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9ème séance de réflexologie : 13 mars 2012

Remarques par rapport à la séance précédente : les trois semaines qui ont suivi la séance de réflexologie, Bastien s’est senti très bien, le diaphragme relâché et n’a eu que deux tachycardies en 3 semaines. Actuellement, il se sent à nouveau plus oppressé.

Zones traitées : J’ai commencé la séance par une auriculothérapie, protocole anti-stress : plexus (6) – tragus régulateur des hémisphères (18) – anti-stress et point de synthèse (26)

Ensuite, j’ai continué en podo-réflexolgie, également en anti-stress

Finalité de la séance et remarques : j’ai particulièrement senti hypophyse et épiphyse. Beaucoup de tension au niveau du diaphragme et plexus solaire. J’ai également insisté sur la colonne vertébrale et la région du thorax.

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10ème séance de réflexologie : 3 avril 2012

Remarques par rapport à la séance précédente  Ce dernier mois a été très instable au niveau du cœur. En effet, le week-end avant cette séance, il a eu des tachycardies qui ont duré plusieurs heures. Le soir en se couchant et jusqu’au lendemain après-midi. Il y a quelques jours, lorsqu’il se penchait en avant, son cœur se compressait avant de commencer les palpitations.

D’autre part, il indique avoir une « petite crève » depuis une semaine et demie.

Bastien indique que ses troubles au niveau du foie se résorbent, il se sent beaucoup mieux. Nous décidons ensemble que désormais, nous « concentrerons nos efforts » pour travailler principalement la pathologie cardiaque et laisserons le foie « de côté »

Zones traitées : diaphragme (émotionnel et neuro-végétatif). Puisqu’il a la « crève », je vise le système respiratoire.

Finalité de la séance et remarques : beaucoup de « cristaux » au niveau des sinus frontaux et maxillaires, diaphragme très tendu avec « cristaux » également dans la zone des poumons. Sensibilité au niveau foie, rate, pancréas ainsi que reins et uretères. J’ai fini la séance par de l’énergétique.

24 avril 2012 – petite entorse pour une séance de massage dorsal de Breuss

Réactions sur le moment : « harmonisant, complétude et profondeur » dixit Bastien.

 

11ème séance de réflexologie : 22 mai 2012

Remarques par rapport à la séance précédente  Bastien indique que depuis ces 3 dernières semaines, les palpitations ont repris. La situation est en dents-de-scie et c’est pour lui, très déprimant.

Il indique avoir repris son bétabloquant de base (= Méto Zerok®). En effet, ses troubles du rythme revenaient quasiment quotidiennement soit entre 1 et 3 heures de fibrillation par jour. Il indique qu’idéalement, son but serait de « se soigner » naturellement par de la méditation et par de la réflexologie.

Alors que je m’apprêtais à commencer la séance, il m’indique avoir en ce moment même une fibrillation auriculaire. Je décide de lui faire la séance de réflexologie en lymphatique. Dès lors, après avoir insisté sur le diaphragme, je vais sur l’intestin grêle, toujours de manière très douce, région thoracique et grill intercostal. Ceci, dans l’intention de libérer le thorax afin que chaque organe reprenne sa place, dans l’harmonie. Je reviens régulièrement sur le diaphragme, ainsi que la colonne vertébrale.

Finalité de la séance et remarques : A la fin de la séance, je pose une main sur son cœur et l’autre main sur le plexus solaire et y reste quelques minutes, avec cette même intention d’harmonie et que tout retrouve sa place au niveau thoracique. Lui-même se met en état de relaxation profonde. La fibrillation s’atténue pour disparaître complètement.

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12ème séance de réflexologie : 5 juin 2012

Remarques par rapport à la séance précédente : suite à la séance du 22 mai, pendant une semaine, il n’a plus eu de fibrillation auriculaire jusqu’au 4 juin, la veille de cette séance. De manière générale, il peut être très en forme, puis avoir un « gros coup de pompe » : c’est assez variable. Aujourd’hui, il n’a pas trop le moral, rien ne le réjouit vraiment. Il se sent souvent « ailleurs » et peu motivé.

Zones traitées : systèmes nerveux et endocrinien, ainsi que zone du cœur, de manière pointue avec des pressions fortes. Avec plus d’amplitude et de douceur : intestin grêle, reins, surrénales et nerf vague, ainsi que le diaphragme. Intention : qu’il prenne plus de place dans l’espace, de l’amplitude et, telles des bulles pétillantes, qu’il retrouve joie de vie et envie !

Finalité de la séance et remarques : Il a trouvé la séance « magnifique » dans le sens que son état général avant et après la séance a été radicalement opposé ! Physiquement il a ressenti que tout son thorax s’est relâché, plus libre, plus grand. Emotionnellement, il a également expérimenté un état de bien-être et d’harmonie. Il a fini sa journée de très bonne humeur avec une vision des choses positives.

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13ème séance de réflexologie : 26 juin 2012

Remarques par rapport à la séance précédente : les 10 jours qui ont suivi la dernière séance, il n’a plus eu de fibrillation. Ensuite, le samedi 23 juin, il en a eu une qui a duré 3 heures. Il avait hésité à stopper sa prise de bétabloquants, mais finalement il va attendre son rendez-vous chez le cardiologue pour avoir son aval.

Il y est allé le 25 juin pour une prise de sang et son médecin lui a confirmé que s’il se sentait mieux et qu’il voulait arrêter les bétabloquants, il était libre de le faire. De manière générale, il se sent mieux, moins « oppressé ».

Zones traitées : cœur-poumons, cœur-reins, surrénales, nerf vague, système endocrinien, foie, intestin grêle, diaphragme.

Finalité de la séance et remarques : Il se sent très bien et ressent, de manière générale, une nette amélioration de son métabolisme.

Il indique par la suite qu’il a pris la décision de stopper les bétabloquants de base (Méto Zerok®) dès le lendemain, soit le 27 juin 2012.

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14ème séance de réflexologie : 10.07.2012

Remarques par rapport à la séance précédente : Il trouve « spectaculaire » de ne plus avoir d’arythmie journalière et ce, sans bétabloquant ! Les séances lui ont apporté beaucoup de bien-être et un espace très agréable entre les troubles du rythme. Il a eu une fibrillation le jour avant notre séance : son réveil-matin l’a fait sursauter ce qui a provoqué un stress qui a abouti à une arythmie. Selon Bastien, son corps arrive à se « maintenir » entre deux séances, si elles ne sont pas trop espacées.

Zones traitées : cœur – intestin grêle, foie-VB, nerf vague, diaphragme +++ et système urinaire

Finalité de la séance et remarques : gros orteil gauche beaucoup plus sensible, ainsi que le système urinaire. Cette séance a été en dents-de-scie, dans le sens qu’il y avait un grand moment de détente, entrecoupées d’agitation.

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Résumé de la situation :

CŒUR :

2008 (39 ans) : 1ère alerte de palpitations cardiaques. Il ne s’en inquiète pas.

Juin 2010 (41 ans) : il sent que ses problèmes de cœur recommencent, mais ne s’en inquiète pas plus que ça. Il diminue le sport.

Juin 2011 (42 ans) : Sa 1ère fibrillation auriculaire inquiétante. Arrivé sur son lieu de travail vers 5 heures du matin, il sent des palpitations cardiaques, il a des vertiges et se sent affreusement mal ; a l’impression qu’il peut perdre connaissance d’un moment à l’autre.

Août 2011 : Péjoration cardiaque. Nouvelles fibrillations auriculaires et palpitations anarchiques. Il doit prendre du Sintrom®, ainsi que 2 bétabloquants : Meto Zerok® (bétabloquant) et Tambocor® (un anti-« fibrillation auriculaire » assez puissant)

Septembre-octobre 2011 : rendez-vous chez son cardiologue qui voudrait prévoir une date pour une « opération du cœur ».

Décembre 2011 : Bastien décide de ne pas se faire opérer. Se sentant mieux, avec l’aval du cardiologue, il arrête le Tambocor® et le Meto Zerok®.

Mai 2012 : reprise du Meto Zerok® pour tenter de stabiliser la fréquence récurrente des fibrillations.

27 juin 2012 : arrêt du Meto Zerok®

FOIE :

Vers l’âge de 10-15 ans, sa maman l’envoie consulter un homéopathe qui a décelé une fatigue, faiblesse du foie.

2001 : soit à 32 ans, il a de fortes douleurs à la nuque. Il « se drogue » aux anti-inflammatoires, subi une IRM qui ne décèle rien de particulier et consulte une vingtaine de praticiens différents, sans résultat.

2008, à 39 ans : il entreprend des cours d’acupuncture et découvre avec grand intérêt la relation entre la C2 à droite et le méridien de la vésicule biliaire. Il décide alors de faire des cures spécifiques pour traitement du foie.

Aujourd’hui, il entreprend ces cures à une fréquence de un mois sur deux :

  • Desmodium: plante africaine qui protège la cellule hépatique (mais il n’a pas d’effet de drainage comme l’Artichaut et le Romarain)
  • Curcuma : puissant antioxydant. Soin de maladies hépatiques, stimulant des sécrétions biliaires, Prévention des cancers etc…
  • Silymarine (substance extraite des plantes de Chardon-Marie) : elle est utilisée dans les traitements des empoisonnements du foie. L’OMS reconnait son usage pour les problèmes de foie depuis 2002.

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CONCLUSION

Après plus d’une année de traitement, les résultats sont positifs ! Nous avons débuté les séances à raison d’une par mois pour finalement les rapprocher à une séance toutes les deux semaines pour une meilleure efficacité.

A ce jour, Bastien a non seulement pu éviter une opération, mais a pu de surcroît diminuer la dose de bétabloquants. Il est plus serein, arrive à mieux gérer les situations de stress par le calme, l’harmonie et la sérénité que procure la réflexologie. Sa qualité de vie s’en est trouvée nettement améliorée.

La thérapie s’est faite à deux : j’ai travaillé consciencieusement en appliquant ce que j’ai appris, tout en étant à l’écoute de mon intuition. Quant à Bastien, il a participé activement, durant les discussions précédant la réflexologie elle-même. En effet, l’échange verbal est prioritaire pour trouver ce qui a perturbé le métabolisme.

Néanmoins, la réflexologie a ses limites. Dans les cas de pathologies présentées, la médecine douce ne peut se substituer à la médecine classique, allopathique. En effet, le traitement médical est indispensable pour éviter le grave risque d’embolie et le traitement paramédical améliore le métabolisme de base.

J’ai appris un élément d’importance capitale durant cette formation : c’est en comprenant les symptômes que l’on peut en traiter les causes.

La thérapie est efficace que si la source, la cause des symptômes est décelée. C’est passionnant, complexe et enrichissant. Une fois la cause trouvée, le traitement peut être établi et les buts fixés. Mais c’est aussi ce qu’il y a de plus difficile pour moi, car cela implique connaissances théoriques, analyse psychologique, physiologique et comportementale, et bien sûr de l’expérience.

Notre corps est une « machine » complexe dépendant des liens entre les organes eux-mêmes, la corrélation entre nos différentes structures, anatomiques, physiologiques, émotionnelles voire spirituelles, et la transmission des acquis confrontée avec l’évolution personnelle.

De manière plus globale, je tiens à souligner que le fait d’ouvrir un cabinet est une aventure passionnante. Au début je croyais, espérais voire fantasmais sur d’éventuelles « guérisons »… J’ai vite constaté que cette « fantasmagorie » n’est nourrie que par l’égo. C’est en prenant à cœur ce métier, en le pratiquant avec humilité et rigueur que j’ai obtenu de bons résultats.

Je m’implique, sans être intrusive, dans la vie même des personnes. J’essaie de trouver un sens à leur histoire, sans jugement, ni sentiment de compassion ; en tentant d’être la plus objective possible. Certes parfois déstabilisant, cela m’oblige à me remettre constamment en question.

J’ai aussi, grâce à cette formation, découvert certaines facettes de ma personnalité, extirpant ce qu’il y a de meilleur en moi. J’ai appris à me connaître d’une manière inattendue et surprenante. Elle m’a révélée.

Je me suis engagée sur la voie de la médecine douce pour aider les patients à retrouver leur harmonie, leur équilibre. Lorsqu’on y parvient, c’est une joie partagée, un vrai cadeau.

Pour toutes ces raisons, je suis reconnaissante envers ma formation, me réjouis d’exercer ce métier, à apprendre encore, à poursuivre par d’autres formations plus approfondies.

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Sources :

www.medecine-integree.com

www.essentielle.ch

www.atlasducorpshumain.fr/coeur-et-vaisseaux/26-fibrillation-auriculaire.html

www.wikipedia.com

www.formationambulancier.fr

www.doctissimo.fr

http://imedecin.com

www.fletc.fr/plus_loin.php

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