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Voici plus d’un siècle que la psychanalyse existe et des voies très discordantes s’élèvent sur l’intérêt de la méthode et des concepts qui en ont émergé. Nous allons essayer de survoler rapidement les grandes tendances de celle-ci.
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Une constatation d’abord : il existe autant d’écoles de psychothérapie que d’écoles d’homéopathie ! Nous pouvons reprendre à notre compte les trois grandes tendances de l’homéopathie : « uniciste / complexiste / pluraliste » et classer de façon comparables les grandes tendances psychologiques :
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1/ La « méthode psychanalytique » (celle de Freud !)
Elle s’adresse aux traumatismes de la petite enfance (d’où la position du divan)
inconvénient : longue et chère
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2/ La « thérapie cognitivo-comportementale » (TCC) basée sur le fait que nos pensées commandent nos actions.
Thérapie rapide (moins de 20 séances la plupart du temps) et efficace dans de nombreuses névroses
inconvénient : ne traite pas forcément la cause … nécessite des « rappels ».
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3/ entre les deux, de nombreuses « approches humanistes« , visant à améliorer le vécu familial et social du patient. Ainsi la Gestald-thérapie, l’hypnose ericksonnienne, la PNL, la thérapie familiale …
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Médecin juif autrichien (1836-1939), élève de Charcot (travaux sur l’hypnose) et de quelques autres chercheurs, il codifie la psychanalyse et ses méthodes, le divan, la théorie du rêve comme accomplissement du désir … « Assemblant et ordonnant les fragments de ce grand puzzle, le psychisme humain, […], il élabora la doctrine et le vocabulaire psychanalytique », dont le « ça, le « moi » et « le surmoi » :
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C.G. Jung (1875 – 1961) était médecin psychiatre quand il a rencontré Freud (de 30 ans son ainé). Ils ont collaboré pendant sept ans.
Jung, travaillant dans un cadre différent inventa des concepts nouveaux comme l’inconscient collectif, les archétypes ou la synchronicité, les fameuses coïncidences heureuses. Lorsqu’au printemps 1912, Jung envoie à Freud son livre « Métamorphoses et symboles de la libido », ce livre à bien des égards fondateur de son œuvre ultérieure, dont on sait qu’il précipitera sa rupture avec Freud, il le lui envoie avec cette dédicace : « À mon maître et professeur, ce livre, que je dépose à ses pieds, en élève désobéissant, mais reconnaissant »
Ne veut pas refouler l’inconscient : processus d’individuation (devenir soi-même). On peut d’ailleurs le considérer comme l’un des précurseurs du développement personnel et de la psychologie positive.
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La sexuation : nous sommes tous porteurs d’une part masculine et féminine à réconsilier pour élévation de notre conscience.
ANIMA (part féminine de l’homme) – ANIMUS (part masculin de la femme)
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L’OMBRE part que nous ne voulons pas voir à l’intérieur de nous (instinct inacceptable) : il faut la conscientiser, la reconnaitre.
« Nul ne peut surmonter l’enfer de ses passions s’il ne les a pas reconnues »
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NB. autant Freud est très facile à lire, c’est quelqu’un qui est très rationnel, qui écrit de manière didactique, autant Jung part dans tous les sens, il a une pensée en arborescence. Donc, ça le rend difficile à enseigner parce qu’il faut aller chercher dans beaucoup de livres pour réussir à faire une synthèse sur un sujet, parce qu’il n’en parle jamais complètement dans un seul livre.
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Il a assimilé la pensée taoiste (sur laquelle il a travaillé) : de réconciliation des contraires. Les contraires sont essentielles : la conscience du bien ne peut avoir lieu sans l’appréhension du mal ! Que puis-je faire d’une épreuve pour me faire grandir ? Subir, souffrir (jugement – intolérance, refus) ou comprendre le sens de la difficulté, dépasser la peur et la colère … Grandir en conscience. Toute décision basée sur l’amour et la confiance est juste ++
Le destin de l’humanité se joue dans la conscience de soi : choix plus juste et plus rationnels. L’autre n’est jamais un adversaire : il fait prendre conscience de quelque chose = utiliser l’opposition pour grandir ensemble. Prenez le temps de vous observer !
Ce qui vous exaspère le plus chez les autres, c’est ce qui est ce que l’on a vécu et qu’on ne peut plus supporter et donc caché en vous … être dans la projection !
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Jacques Lacan (1901-1981) est un psychiatre et psychanalyste français. Après des études de médecine, il s’oriente vers la psychiatrie. Le « cas Aimée » lui donne les arguments de sa thèse de médecine, intitulée « De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité ».
Avec les séances courtes, ou le sens qu’il donnait à la cure ou à la didactique, insistant sur la vérité et le désir, Lacan se trouvait en position de rupture avec l’API, sa bureaucratisation ou son entreprise de normalisation, retrouvant la geste freudienne des origines.
Élève et analysant de Jacques Lacan, Charles Melman affirme dans un ouvrage de témoignages : « En premier lieu, il s’est agi pour Lacan de souligner ce que Freud n’a pas pu ou n’a pas osé faire, à savoir montrer combien le langage est ce qui ordonne notre rapport au monde aussi bien qu’à nous-mêmes ».
Lacan s’est rapproché de Françoise Dolto. Leur relation professionnelle et amicale se perpétua — doublée d’un échange épistolaire continu — tout au long de l’existence de Lacan.
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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