Ganglions

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Symptomatologie ganglionnaire

Lymphe = système de « sang blanc », réseau de vaisseaux lymphatiques qui fonctionne de la périphérie vers le centre, récupère les déchets organique et les graisses usagées. La lymphe remonte à travers des relais ganglionnaires. Le plus gros ganglion lymphatique c’est la rate. Ce réseau juxtant la veine cave se jette dans la sous-clavière gauche (les déchets sont ensuite oxygénés/brûlés dans le poumon).

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Les ganglions vont s’hypertrophier (grossir) lors d’infections locales. Le ganglion hypertrophié est un barrage, un système d’alarme : toujours vérifier le trajet ganglionnaire pour trouver la cause de l’inflammation, de l’irritation ou infection d’un organe qui est dans ce territoire (ex.: angine – ganglion de drainage de l’amygdale). un ganglion infecté sort en 48h et met 3 à 6 semaines à régresser.

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Recherche d’adénopathies superficielles :

Au niveau du cou :

• derrière = chaine spinale,
• rétro-mastoïdienne,
• rétro amygdalienne
• le long des chaines vasculaires, carotide et veine cave sup. droite et gauche

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En général =

Adénopathie sensible et mobile : infectieux
Adénopathie dure et immobile et indolore : risque cancer

• apprécier sa taille (mesurer en cm)
• volume
• siège exact
• douloureux ou pas (rougeur – chaleur – douleur)

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A — Ganglion(s) dans le territoire drainé : signe d’infection ou de métastase d’un cancer

Cancer ORL ci-dessous, volumineuse métastase ganglionnaire d’un cancer du larynx :

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Syphilis, cancer de l’anus : ganglion dans l’aine d’un côté

Cancer du sein, maladie des griffes du chat, mélanome : ganglions axillaires

Cancer du col utérin … les cellules cancéreuses peuvent remonter jusqu’aux poumons par la voie lymphatique, autour de la veine cave inférieure.

Cancer digestif ou bronchique : ganglion sus-claviculaire gauche (de Troisier) = typique du cancer de l’estomac !

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B — Ganglions « sortant de partout » = maladie de système, tout le sang est atteint (ex.: HIV+ ou leucémies)

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En cas de doute, faire la biopsie du ganglion pour examen histologique.

SIDA/HIV+ : polyadénopathies avec perte de poids, fièvre et sueurs nocturnes, diarrhée, asthénie

Leucémie : sorties ganglionnaire multiples

Septicémies … pics fébriles et choc vasculaire

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C — Splénomégalie : grosse rate, toujours grave ! Normalement on ne devrait pas la palper.

–       hémopathie (maladie du sang) ou maladie de Hogking

–       cirrhose (par hypertension portale)

–       Splénomégalie infectieuse (ex.: paludisme)

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Remèdes homéopathiques couramment indiqués :

Ruta : C’est un excellent remède contre les ganglions. Raideur paralytique du poignet. Douleurs lancinantes dans les poignets. Sensation d’entorse et de raideur dans le poignet. Les os du poignet et le dos de la main sont douloureux comme s’ils étaient meurtris, c’est pire au repos ou en mouvement. Douleur dans le poignet en soulevant un poids. Engourdissement et picotements dans les mains après un effort. Contraction spasmodique des doigts. Veines gonflées sur les mains, après avoir mangé. Ruta convient aux exostoses scrofuleuses, aux contusions et autres lésions mécaniques des os et du périoste, aux entorses, à la périostite, à l’érysipèle, aux fractures et surtout aux luxations. Sensation de contusion et de boiterie partout, comme après une chute ou un coup ; pire dans les membres et les articulations. Toutes les parties du corps sur lesquelles il est couché sont douloureuses, comme si elles étaient meurtries. Agité, se tourne et change fréquemment de position lorsqu’il est couché.

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Carbo veg : Douleurs aiguës et tiraillantes dans les avant-bras, les poignets et les doigts. Relâchement des muscles des bras et des mains en riant. Tension dans les articulations de la main. Contraction crampoïde des mains. Chaleur des mains, brûlures dans les mains. Le bout des doigts est couvert de sueur froide. Faiblesse paralysante des poignets et des doigts, surtout en saisissant un objet. Eruption finement granuleuse et prurigineuse sur les mains. Les extrémités des doigts deviennent ulcérées. Personnes qui ne se sont jamais complètement remises des effets épuisants d’une maladie antérieure. Faiblesse de la mémoire et lenteur de la pensée.

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Causticum : déchirure dans l’articulation du poignet droit. Douleurs tiraillantes dans les mains et les articulations des doigts. Faiblesse spasmodique et tremblement des mains. Pâleur et torpeur douloureuse des doigts. Douleurs dans les bras la nuit. Douleurs tiraillantes et tiraillements aigus, dans les bras et les mains. Mouvements convulsifs et secousses dans les bras. Démangeaisons et éruptions sur les bras. Douleurs lancinantes dans la partie antérieure des bras, des doigts au coude. Sensation de paralysie dans la main droite. Sensation de plénitude dans les mains, en saisissant un objet. Tension des articulations postérieures des doigts lors de leur flexion. Contraction et induration des tendons des doigts.

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Silicea : Ganglion au poignet. Vésicules purulentes rongeantes, avec brûlures dans les doigts. Douleurs déchirantes, tiraillantes, piquantes dans les doigts comme si elles suppuraient. Sensations d’engourdissement d’un doigt, comme s’il était élargi et que l’os était gonflé. Douleur comme si une écharde était enfoncée dans la surface fléchisseuse d’un doigt. Panaritium, surtout avec végétation, cris et douleurs insupportables jour et nuit. Tiraillements et déchirures dans les bras, les mains et les doigts. Lourdeur et faiblesse paralysante des bras, aggravées par le moindre effort. Battements et secousses des muscles du bras. Faiblesse paralysante de l’avant-bras, tout tombe des mains. Induration du tissu cellulaire de l’avant-bras. Élancements nocturnes dans le poignet, s’étendant jusqu’au sommet du bras. Douleurs déchirantes dans les poignets et la paume de la main. Transpiration abondante des mains. Ganglion au dos de la main. Ulcère au dos de la main. Fourmillements dans les doigts. Sensation de brûlure à l’extrémité des doigts.

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Autres remèdes indiqués : Apis mel., Bryonia, Calc. carb., Calc. fluor., Hecla lava, Lapis. albus, Thuya occ., etc.