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Génital masculin

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Les dysfonctions érectiles :

Environ 10% des hommes souffrent d’insuffisance érectile. Un examen clinique normal, associé à la présence d’érections matinales (test de l’anneau de papier collant), oriente vers une origine relationnelle et/ou psychologique de la dysfonction. Le pénis est le premier outil d’autorité du petit garçon, par lequel il va exprimer son pouvoir, mettre en action sa puissance (Luèse). Après 50/60 ans, l’identité sociale, rôle par lequel il exprime cette puissance, allant en se dégradant (pré-retraite ?), il tourne en rond, désadapté (anxiété de performance ?), il somatise (Sycose : « le vieux lion que rugissait  » ?!).

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Dans le cas contraire :

  1. un examen clinique anormal (atrophie testiculaire, artériopathie, anomalie de la verge) peut nécessiter un avis spécialisé.
  2. un trouble de l’androgénisation (25% des hommes de 60 ans) sera exploré par un dosage de la Testostérone et du PSA (si la testostérone est très abaissée, on peut demander une prolactinémie).
  3. les causes vasculaires (diabète/tabac/alcool …), neurologiques et tissulaires sont explorées par le « test d’érection provoquée » par injection intra-caverneuse de PGE1 (Edex). La survenue d’une bonne érection est un élément pronostic favorable à la prise en charge pharmacologique (parfois, c’est le seul traitement efficace). En cas d’échec, des explorations (Doppler …) permettront de réorienter le choix thérapeutique vers la chirurgie.

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Les remèdes classiques disponibles :

  1. Les inhibiteurs de la Phosphodiestérase (Viagra / Cialis) jouent un rôle sur les mécanismes locaux de l’érection : ils agissent sur le contrôle du flux sanguin pénien, augmentant la capacité à maintenir l’érection. Malgré quelques effets secondaires (céphalées, bouffées de chaleur, troubles de la vision …)
  2. L’apomorphine, d’administration sublinguale (délai 20 minutes), qui agit au niveau central sur le contrôle dopaminergique de l’érection= + 300 % chez certains (le cerveau est l’organe sexuel le plus important disait Freud !)
  3. L’association Arginine-Yohimbine donne lieu à des essais (Yocoral) et pourrait être en vente libre.

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Remède complexe de Heel : SELENIUM Compositum (hyperlipémique : problème vasculaire ++)

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Les balanites 

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L’infécondité

L’homme a sa part dans les difficultés rencontrées par les couples inféconds. A 25 ans le délai de conception est de l’ordre de 3 à 6 mois. Le problème persiste après un an, chez 15% des couples, mais seuls 5% des couples sont stériles. Causes d’infécondité :

  • Double = 40% des cas
  • Purement Féminine = 30% des cas
  • De cause inconnue = 10% des cas
  • Purement Masculine = 20% (ex.: cryptorchidie)

Donc … altération de la fertilité masculine dans 6 cas sur 10 !

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Le facteur âge a beaucoup d’importance, car même si Chaplin à été père à 74 ans, Arafat à 66 ans, la fertilité masculine diminue à partir de 35 ans (indice 100), pour se réduire de moitié à 55 ans (indice 50). De plus, le nombre d’enfants atteint de certaines maladies génétiques (ex. : achondroplasie) augmente avec l’âge du père (idem pour la femme et la trisomie 21). Les spermogrammes semblent se dégrader progressivement (baisse qualitative et quantitative). Ce phénomène a été attribué au réchauffement testiculaire (station assise prolongée, vêtements serrés …), mais aussi à la pollution agro-alimentaire et médicamenteuse.

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Notre expérience dans ces cas difficiles est intéressante, car les BNS mettent parfois en évidence des causes humorales non prises en compte par le bilan hormonal. Quatre aspects reviennent souvent :

  1. le « vide de sang » (Ferrum Sepia),
  2. le « vide d’eau » (Causticum Lycopodium),
  3. la « chaleur » (Calcarea carb.Lachesis)
  4. et les « glaires » (Pulsatilla Mercurius).

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Une correction spécifique de ce type de trouble va permettre de débloquer une spermatogénèse compromise (ou/et un trouble de la nidation chez la compagne – avec son BNS). Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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La fonction germinative (spermatozoïdes) est sous le contrôle de la FSH. La sécrétion d’androgènes est sous le contrôle de la LH. La Testostérone est éliminée dans les urines sous forme de 17-cétostéroïdes, elle s’oppose en périphérie à l’action des œstrogènes. Les syndromes hypogonadiques sont les plus fréquents :

  1. d’origine hypophysaire, dans un tableau de déficiences associées : le syndrome adiposo-génital …
  2. d’origine testiculaire (traumatisme, radiothérapie …) qui peuvent perturber la croissance et modifier le morphotype (obésité gynoïde, ébauche de seins …).

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Les remèdes de base de l’ectopie testiculaire ou de l’hypotrophie pénienne

Ce sont : Aurum, Baryta carbonica, Calcarea fluorica, Lycopodium

Remède complexe de Heel : TESTIS Compositum (Testis suis D4/Embryo D8/Surrenale D13/Kalium pic. D6/ Ginseng D4/Agnus D6/Zincum D10)

Phytothérapie androgènes-like : Damiana (na), Tribulus terrestris …

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Hydrocèle et varicocèle 

Voir chapitre spécifique.

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Les 7 plantes qui boostent la testostérone

Certaines approches complémentaires permettent de rétablir un niveau approprié, en régulant la testostérone endogène (celle qui est naturellement produite par l’organisme) pour retrouver le désir sexuel sans effets secondaires.

— La damiana

Les Mayas la connaissaient déjà pour ses vertus médicinales et aphrodisiaques. Elle augmente significativement les niveaux de testostérone libre, médiateur clé du désir sexuel chez la femme. La prise de damiana, Turnera diffusa, une à deux heures avant un rapport, permet d’être plus excitée et d’atteindre l’orgasme plus facilement . Cela dit, c’est aussi un stimulant sexuel de l’homme. Elle possède, entre autres, une activité anti-aromatase .

— Le tribulus

Le Tribulus terrestris contient des saponines de structure stéroïdienne à activité androgène-like : le furostanol, la dioscine, la diosgénine et la protodioscine. Cette dernière agit de manière plus prononcée que les autres, et produit la majeure partie des effets du tribulus, en particulier l’augmentation des taux de testostérone6 . L’administration d’extraits de Tribulus terrestris régularise les taux de testostérone qui étaient en dessous de la normale, et ont un effet bénéfique sur la fonction érectile sans perturber le mécanisme de régulation hormonale7 .

— La maca

La maca, Lepidium meyenii, aussi surnommée « ginseng péruvien », est une très puissante plante adaptogène. Les Incas la considéraient comme sacrée et l’utilisaient pour favoriser la fertilité et la virilité. Elle est surtout recherchée pour ses effets stimulants sur l’activité sexuelle aussi bien chez l’homme que chez la femme. Au-delà de son effet sur la libido, la maca joue un rôle clé sur le système nerveux et permet de lutter contre le stress. Elle redonne force et vitalité.

Une étude de 20088 en double aveugle a montré que sa racine permettait d’atténuer les troubles de la libido induits par les ISRS9 . L’effet serait lié à la dose, mais la maca est en principe très bien tolérée. Une autre étude10 randomisée contre placebo de 2015 a montré que la maca améliore aussi la fertilité avec une hausse de la concentration et de la motilité des spermatozoïdes après 12 semaines de supplémentation.

— L’ashwagandha

L’ashwagandha, Withania somnifera, de la lignée des Solanacées est aussi surnommé le « ginseng indien ». Il est souvent employé comme aphrodisiaque du fait de sa propriété adaptogène, en réduisant le stress qui peut entraîner des dysfonctions sexuelles, telles que la frigidité chez les femmes et les troubles érectiles chez les hommes. Une étude a montré que l’usage modéré des extraits de cette plante chez des rats mâles (25- 50 mg/kg pendant 21 jours) augmente leur activité sexuelle et réduit leur stress.bEn revanche, une dose trop élevée (de l’ordre de 3 g/kg) conduit à une baisse de la libido, probablement à cause de l’effet sédatif de cette plante. Avec l’ashwagandha, plus que jamais, tout est question de mesure !

— Le ginseng rouge de Corée

On a présenté le ginseng péruvien, le ginseng indien, il fallait bien qu’on arrive au véritable ginseng ! Connu depuis environ 4 000 ans, Panax ginseng a été employé en Orient pour ses propriétés énergisantes. En médecine chinoise, cette panacée pouvait guérir presque tous les maux (dont ceux qui touchaient à la libido. C’est pourquoi cette racine divine fut longtemps réservée aux seuls empereurs de Chine et à une minorité de nobles. Parmi ses nombreux usages, le ginseng est devenu une plante populaire incontournable pour les troubles de la reproduction masculine, y compris les performances sexuelles et la dysfonction érectile, ce qui a depuis été confirmé sur la base d’une méta-analyse de cinq études cliniques. Certains de ses principes actifs, les ginsénosides (des saponines de type stéroïde), induisent une vasodilatation du corps caverneux, ce qui facilite l’érection. On rapporte également que le ginseng augmente les concentrations de testostérone et la libido14. En outre, le Panax ginseng est considéré comme sûr à des doses de 0,5 à 3 g/jour15.

— Le gingembre

Depuis 1991, diverses études tendent à démontrer qla supplémentation en gingembre, Zingiber officinale, en particulier dans des conditions de stress oxydatif, pourrait améliorer la production de testostérone. Cet effet n’est pas encore confirmé chez l’homme et des études cliniques dans ce contexte sont impératives, mais rien n’empêche de mettre toutes les chances de votre côté.

— Le fenugrec

Avec le fenugrec, Trigonella foenum-graecum, deux extraits normalisés sont intéressants en fonction de votre profil.

Le premier, le Libifem®, aide les femmes à maintenir une qualité de vie saine. Il contient des saponines qui normalisent les niveaux d’estradiol et de testostérone chez les femmes.

Testé dans une étude contrôlée contre placebo de huit semaines sur 80 femmes en bonne santé dans des relations stables, il a été cliniquement prouvé que cet extrait favorise la vitalité et le désir sexuels, en particulier chez les femmes menstruées avec une faible activité sexuelle. En outre, il peut soulager les symptômes de la ménopause. L’augmentation significative de la testostérone libre consolide ces résultats et explique la montée du désir sexuel. Rassurant également, ces changements hormonaux ont déjà été démontrés avec des extraits de Trigonella foenum-graecum par d’autres auteurs.

Le second extrait normalisé de fenugrec se nomme Testofen®. Une étude clinique de six semaines en double aveugle, randomisée et contrôlée contre placebo a été menée en Australie en 2009 sur 60 hommes en bonne santé. Elle a montré qu’il augmente la fonction sexuelle, les performances et la satisfaction du groupe actif.

Une autre étude visait à évaluer l’efficacité de Testofen® sur les symptômes du DALA que nous avons évoqué précédemment. Cet essai clinique de douze semaines a été mené sur 120 sujets âgés de 40 à 75 ans, qui ont déclaré avoir des symptômes d’andropause et qui étaient par ailleurs considérés comme sains. Là encore, il a été démontré que Testofen® réduit les symptômes normaux de l’andropause et améliore la santé sexuelle en augmentant l’excitation, le désir, l’activité sexuelle et les niveaux de testostérone libre et total.

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