Gériatrie
A chaque âge, il est également capital de conserver l’intérêt pour la vie que l’on mène. Le naturopathe Robert Masson explique bien les risques du « désintérêt » :
« Une retraite sans attrait, l’idée d’une vie qui n’en vaut pas la peine, la pensée que tout se dégrade, que tout est « pourri », qu’il vaut mieux laisser aller, que l’on a assez vu ou trop vu, que l’on a fait sa part, que l’on est trop vieux maintenant, que le temps des luttes est fini… tout cela porte un nom, le désintérêt. Or si l’on se désintéresse de la vie, la vie se désintéresse de vous. Et cet esprit et ce corps qui s’estiment inutiles le deviennent effectivement. Le corps, cet habitacle de l’esprit, n’a plus sa raison d’être, il vieillit à vitesse grand V. »
Il ne suffit pas de se penser jeune et regarder la vie du bon côté : il faut activement conserver un « intérêt », un but et un idéal à conquérir, même après 100 ans. Continuer ses passions, goûter de nouvelles connaissances, chérir un grand amour, pratiquer une activité créatrice, voilà des secrets au moins aussi puissants pour bien vieillir qu’une alimentation équilibrée !
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Je sais bien que tout ceci est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Mais des choses simples peuvent suffire pour prendre la bonne direction ! Comment cultiver la gratitude au jour le jour, un réflexe puissant pour voir la vie en rose. A quel point il est vital de maintenir des relations étroites avec vos proches, l’amour étant un puissant médicament.
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Voici trois conseils simples et de bon sens pour rejoindre l’attitude positive des centenaires en bonne santé.
S’il y a bien une chose dont vous devez vous débarrasser en vieillissant, ce sont les regrets et/ou la culpabilité. Nous avons tous raté des choses dans notre vie. Oui, nous aurions pu faire mieux à certains moments clés. Oui, nous avons fait du mal à des personnes qui nous sont chères, le plus souvent sans le vouloir. Mais l’essentiel est d’en tirer les leçons, pas de se morfondre toute sa vie. Les regrets perturbent le sommeil, les hormones… et votre aptitude au bonheur, tout simplement. Si vous en avez, je vous encourage à suivre cette « recette » très originale, proposée par Robert Masson :
« Fais-moi plaisir : prends des petits papiers gros comme des cartes de visite, et note sur chacun un regret, un échec, une déception, un chagrin, un souci, une méchanceté, un tourment vécus. Et quand tu auras « vidé ton sac » tout ce qui pesait lourd sur ton cœur, tu en fais un petit… oh ! pardon, un gros tas… et, heure solennelle, tu y mets le feu et tu éclates d’un rire titanesque à faire trembler les étoiles. »
Vous verrez, vous devriez vous sentir beaucoup mieux !
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Un autre secret pour bien vieillir est de cultiver sa créativité. C’est essentiel pour maintenir le sens et le plaisir de l’existence. Mais de façon plus prosaïque, c’est aussi très important pour maintenir votre cerveau en bon état. Le problème avec les activités intellectuelles « répétitives », comme les mots croisés ou le bridge, c’est que vous activez toujours les mêmes circuits neuronaux. La créativité, au contraire, sort des cadres, des habitudes et des frontières.
Alors n’hésitez pas, peignez, par exemple, même si vous ne savez pas peindre, dansez, chantez même si vous n’êtes pas doué ! Laisser votre cerveau créatif s’exprimer dans le dessin, la poterie ou toute autre activité. Et enfin, n’oubliez jamais de RIRE !
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Le rire est un des plus puissants médicaments « anti-âge » qui existent. C’est d’abord un anti-douleur avéré : une minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un médicament ! Rire permet de déclencher des hormones comme les endorphines, ce qui vous place dans un état d’euphorie qui guérit votre corps en profondeur. Le rire soigne tout… même le diabète ! C’est une étude japonaise étonnante qui l’a démontré : des patients diabétiques qui regardaient une émission comique à la télévision avaient un meilleur contrôle de leur taux de sucre sanguin qu’un groupe témoin !
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Alors n’attendez-pas d’être heureux pour rire : riez tous les jours, même sans raison et vous commencerez déjà à bénéficier d’un bien-être merveilleux.
C’est le premier pas pour une belle et longue vieillesse en bonne santé !
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Rester jeune jusqu’au bout, voilà le thème du célèbre poème du général Mac Arthur :
« La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort. L’on ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années. L’on devient vieux parce que l’on déserte son Idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son Idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont des ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s’étonne et qui s’émerveille. Il demande, comme l’enfant insatiable : « Et après ? »
Il défie les événements et trouve la Joie au Jeu et à la Vie. Vous êtes aussi jeunes que votre Foi dans la Vie. Vous êtes aussi vieux que votre doute. Aussi jeunes que votre confiance en vous-mêmes, aussi jeunes que votre espoir, mais aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeunes aussi longtemps que vous resterez réceptifs à ce qui est beau, bon et grand. Réceptifs aux messages de la Nature, des femmes, des hommes et de l’Infini. Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme, rongé par le cynisme…, eh bien, que Dieu ait pitié de votre âme de vieillard ! »
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La gérontologie est progressivement devenue une spécialité médicale, tant les problèmes rencontrés nécessitent une évaluation et réponse spécifique, souvent très différente de celle de l’adulte jeune. Très impliqués dans les phénomènes de sénescence, les taux d’hormones baissent avec l’âge, ce qui a induit encore récemment des supplémentations sauvages par la Mélatonine (études assez contradictoires ?!) et la DHEA (efficace sur les os, la peau et la libido des femmes de plus de 70 ans, lorsque les taux endogènes sont bas).
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Un des problèmes majeurs rencontrés (en dehors de toute pathologie spécifique) est celui du mauvais état fonctionnel des émonctoires (Foie et VB, Colon, Reins, Poumons): les remèdes allopathiques ont alors une durée de vie biologique considérablement augmentée, induisant des surdosages et des interactions invraisemblables (d’autant que ces patients sont porteurs de polypathologies) ! Ainsi, les remèdes chimiques, pris au long cours vont progressivement perturber le tableau clinique (et biologique) :
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la vieillesse correspond à l’épuisement de « Huan Qi », l’énergie ancestrale, contenue dans les « Reins », donnée à la naissance et non renouvelable. Ce pôle conjonctif renferme aussi les « six entrailles curieuses » qui vont être impliquées en tout premier lieu dans le processus de vieillissement :
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Si les remèdes sont les mêmes, la stratégie thérapeutique sera fort différente chez les gens âgés. En effet, les pathologies rencontrées sont multiples, chroniques et atteignant aussi bien la fonction que la structure ! Il conviendra donc d’utiliser une synergie de remèdes dans une logique de priorité d’urgence. A ce niveau, le BNS peut s’avérer indispensable, d’autant qu’il mettra souvent en avant une dysfonction métabolique passée inaperçue (ex.: le mécanisme vasculaire de décompensation de certaines maladies de Parkinson !).
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Le principe de prescription de l’homéopathie diathésique reste plus que jamais valable : associer une haute dilution (disperse l’hyperfonction) et une basse dilution (nourrit la structure sous-jacente), avec un nosode lorsque nécessaire (situation de « vide » d’un élément). On utilisera donc :
1/ le(s) remède(s) homéopathique(s) en dilution raisonnable (d’autant que l’âge avance), mais qui doivent être répétées, car les mécanismes de régulation sont efficaces moins longtemps,
2/ toujours une plante en basse dilution (nourrit la structure, relance la fonction), souvent appuyé de sels bio-chimiques (surtout si le patient est convalescent),
3/ avec un nosode dès que le tableau clinique le suggère :
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Ce qui est particulier au grand âge, c’est l’usage systématique qu’il convient de faire des :
A/ Sarcodes ou sérothérapique, tant l’usure organique nécessite quelques « coups de pouce » (cf. complexe des lab. Heel, Weleda ou IMMOV).
B/ oligo-éléments, vitamines (A, B, C et E surtout), acides gras polyinsaturés (Oméga 6 et 3) afin de soutenir physiologiquement les structures et fonctions défaillantes,
C/ en utilisant largement les complexes d’homéopathie d’urgence dès qu’un état aigu apparaît (passer la séquence des CHU) : « Calcium comp. », « Magnesia comp. », « Natrum comp. », « Kalium comp. », « Sulfur comp. » avec « Ammonium comp. » ou « Acidum comp. » si nécessaire, accompagnés des remèdes correspondants au trouble rencontré (exemple: « Lobelia comp. » si décompensation respiratoire).
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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