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Le sulfate de Chondroïtine est un glycoaminoglycane, composant de la matrice du cartilage. Sa fonction est de maintenir la pression osmotique en absorbant l’eau et d’aider à hydrater le cartilage. Il contribue aussi à la flexibilité et à l’élasticité de l’os. Ce qui est encore important, c’est qu’il protége le cartilage contre les réactions enzymatiques et contre les dommages dus aux radicaux libres. Le sulfate de chondroïtine varie dans sa composition en fonction des espèces animales même si la structure de base est inchangée. L’origine du sulfate de chondroïtine est bovine pour le Chondrosulf® et aviaire pour le Structum®, deux médicaments enregistrés dans certains pays comme traitement d’appoint de l’arthrose.
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Il est généralement prescrit en association avec le sulfate de Glucosamine, polyglycane naturellement présents dans les cartilages de raie et de requin, qui aide à former du cartilage. Ces deux éléments se retrouvent dans presque toutes les formules de micro-nutrition qui s’intéressent à l’usure articulaire. Ils apparaissent comme essentiels à la résistance et à la souplesse des cartilages. Les formules utilisées comprennent en outre souvent de la vit. D (décongestionnante et reminéralisante), du Manganèse et du Cuivre (qui jouent un rôle dans la synthèse des protéines articulaires) .
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Leur efficacité est cependant été contestée (peu de différence d’effets avec le placebo dans une étude hospitalière, après 24 semaines de traitement) !
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En effet, malgré une action sur le long terme qui ne fait plus débat, ces actifs présentent 3 défauts :
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Les cartilages sont dépourvus de vaisseaux sanguins et de nerfs. Si vous avez aussi mal, c’est parce que vos os (qui eux, sont particulièrement innervés) sont attaqués. Dans cette situation, se focaliser uniquement sur les tissus articulaires revient à passer une couche de peinture pour cacher un trou dans le mur. En dessous, vos os sont endommagés, rongés par l’inflammation.
Or, ils constituent les fondations de vos jonctions articulaires. C’est leur ajustement parfait et leur complémentarité qui définit votre capacité de mouvement. Avant de toucher aux cartilages, il faudrait donc commencer par s’occuper de votre structure osseuse.
Je suis toujours convaincu par l’efficacité des solutions naturelles sur le long terme et les recommande moi-même souvent (tout comme les études qui attestent de leur effets).
En revanche, pour trouver le meilleur moyen de les combler de la manière la plus simple, rapide et indolore que possible, il est indispensable de faire un BNS qui évaluera les niveaux de sécheresse des tissus, le type d’inflammation, le stress oxydatif et une éventuelle carence en Oméga3.
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Références :
Vaz, A.L. « Double-blind clinical evaluation of the relative efficacy of ibuprofen and glucosamine sulfate in the management of osteoarthritis of the knee in out-patients. » Curr Med Res Opin, 8(3): 145-149, 1982.
Tapadinhas, M.J., Rivera, I.C., et al. « Oral glucosamine sulfate in the management of arthrosis: Report on a multi-centre open investigation in Portugal. » Pharmather, 3(3): 157-168, 1982.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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