La transplantation pulmonaire (TP) constitue une option thérapeutique reconnue pour des affections parvenues au stade terminal de l’insuffisance respiratoire, avec un bénéfice en termes de survie et de qualité de vie. Le préalable est une sélection rigoureuse des potentiels receveurs.
Quatre diagnostics se partagent les principales indications de TP : la mucoviscidose, la BPCO, la fibrose pulmonaire et l’emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine. La décision de référer le potentiel candidat est délicate, et doit prendre en compte divers éléments dont les résultats attendus de la TP, la survie estimée sous traitement médical optimal pour la pathologie concernée, mais aussi l’état physique, nutritionnel et psychique du patient. Le choix du moment d’inscription sur liste d’attente est également difficile. Il s’appuie sur des critères définis, mais ne peut occulter les événements aléatoires que sont l’aggravation rapide de la maladie et le délai d’attente.
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Au 30 juin 2006, un total de 23 716 transplantations pulmonaires (soit plus de 2000 procédures/an) et 3 262 transplantations cardiopulmonaires étaient déclarées dans le Registre de l’ISHLT, avec une survie actuarielle à 5 ans de 50 %. Si le nombre de greffes réalisées en France demeure encore insuffisant eu égard aux besoins exprimés à travers les inscriptions et les décès en liste d’attente, les mesures correctives récemment mises en place sous l’égide de l’Agence de Biomédecine ont permis une importante augmentation de l’activité de transplantation pulmonaire, avec un peu plus de 200 greffes par an au cours des 3 dernières années, soit un doublement de l’activité entre 2003 et 2004 qui se maintient à un niveau stable, avec comme corollaire une diminution de la durée médiane d’attente sur liste.
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Il faut envisager une transplantation pulmonaire chez un patient qui présente une maladie respiratoire grave (VEMS < 25 %), dont la survie estimée est inférieure à 2 ans ou qui entraîne une limitation importante des efforts de la vie quotidienne (dyspnée de classe III ou IV). La « fenêtre de transplantation » est l’intervalle de temps pendant lequel les conditions pour la transplantation sont optimales.
Dans une situation idéale, les candidats à la greffe ont une défaillance respiratoire isolée, ne présentent pas d’antécédent médical notable, de comorbidité ou de maladie évolutive surajoutée et ont un statut sociofamilial et psychologique satisfaisant et stable. Les patients éligibles doivent être parfaitement informés du pronostic de leur maladie et des risques et bénéfices attendus de la TP dans leur cas, compte tenu des antécédents, de la pathologie, de l’âge, de l’état physiologique, du statut actuel (domicile, hospitalisation, soins intensifs…) et des possibilités de réhabilitation jusqu’à la greffe.
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Préparation nutritionnelle :
Le statut nutritionnel, très souvent fragilisé voire profondément altéré par l’insuffisance respiratoire évoluée et les comorbidités fréquemment associées (surinfection chronique, diabète, insuffisance pancréatique exocrine…), est un élément particulièrement important à prendre en compte dans le projet de greffe. La dénutrition participe en effet à la perte fonctionnelle musculaire et peut rendre difficile un programme de réhabilitation générale préopératoire.
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Ce que peut apporter les BNS :
La correction individuelle de l’espace immunitaire et biologique de chaque patient, avant (infections et auto-immunité) et après la greffe (réduction des effets délètères des immuno-supresseurs) optimise les résultats de celle-ci.
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Préparation psychologique :
La communauté médicale s’accorde à reconnaître le rôle essentiel du statut psychologique, sociofamilial et intellectuel dans la construction du projet de greffe. L’évaluation psychologique et sociale fait ainsi partie intégrante du processus de sélection du patient. Elle repose sur des entretiens avec des professionnels de santé (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux…) associés à l’équipe de greffe, et prend en compte le patient mais également son entourage proche. L’appréciation du niveau intellectuel et de la faculté du patient à comprendre les enjeux de la transplantation est également indispensable pour adapter le discours médical et obtenir l’adhésion complète au projet.
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Evolution :
Les avancées thérapeutiques rapides dans certains domaines (comme dans l’hypertension pulmonaire par exemple) imposent une révision régulière de l’argumentaire décisionnel de traitement. Les critères d’indication de transplantation pulmonaire doivent aussi s’adapter à l’évolution des spécificités locales sociologiques, éthiques, d’expertise et du système d’allocation des donneurs.
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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