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La notion de régulation neuro-hormonale est assez récente. Toute agression physique ou psychique, déclenche des stimuli qui peuvent aboutir à des dysfonctionnements imprévus n’impliquant pas une organicité du trouble glandulaire.
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1 – L’hypothalamus est un centre neurovégétatif très dépendant de la vie affective. Il sert de médiateur dans l’expression des émotions (via les « Releasing factors »), ce qui explique le retentissement endocrinien que peuvent avoir les traumatismes affectifs.
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2 – L’antéhypophyse est la glande sous-jacente qui régule les gonades. Dans la première partie du cycle elle sécrète la FSH, puis la LH à la fin de cette première phase. L’ovulation survient alors, avec participation de la sécrétion thyroïdienne.
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3 – l’ovaire sécrète la folliculine et dans la seconde partie du cycle, le corps jaune sécrète la progestérone sous l’influence d’une troisième hormone hypophysaire, la LT. S’il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune régresse. La chute brutale du taux des hormones ovariennes déclenche la menstruation (à condition qu’il n’y ait pas insuffisance de sang ou d’énergie) et fait reprendre la sécrétion antéhypophysaire de FSH. La fonction ovarienne est d’une grande complexité, faisant intervenir tous les étages hormonaux de façon rythmée. L’ovaire sécrète deux hormones : la Folliculine et la Progestérone.
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4 – Les récepteurs génitaux (utérus et vagin) sont sous leur dépendance étroite. Les seins et les poils (organes récepteurs – caractères sexuels secondaires) sont aussi dépendants de l’imprégnation hormonale.
On pourrait croire qu’avec les dosages hormonaux, l’échographie et les différents tests immunologiques, la gynécologie en général et la « procréation assistée » en particulier, n’auraient plus de secret pour le monde médical … Or, il n’en est rien ! Un important facteur reste inconnu : l’état fonctionnel des récepteurs tissulaires. En effet, celui-ci varie avec chaque femme et pour chacune d’elle dans le temps. Ainsi :
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C’est un des intérêts des bilans biologiques BNS qui mettent (par jeu de miroir) en évidence le niveau fonctionnel de ceux-ci. On comprendra mieux alors les effets merveilleux parfois observés avec des micro-doses de remèdes homéopathiques (ex. Baryta carbonica, Graphites, Pulsatilla …), qui ne vont pas changer fondamentalement les taux d’hormones circulantes, mais transformer l’effet de celles-ci au niveau tissulaire !
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La plupart des troubles rencontrés en clinique sont causés par une rupture d’équilibre dans l’un des systèmes en cause, d’autant que le Foie (qui gère le sang) et la Vésicule biliaire (qui régule le cholestérol, base des hormones stéroïdiennes) tiennent une place importante dans le métabolisme des œstrogènes.
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D’autres dysfonctions hormonales peuvent survenir conjointement, ainsi l’insuffisance thyroïdienne, pancréatique et l’hypercorticisme … Car pour le système endocrinien, les glandes endocrines ne sont pas isolées, tant ses constituants sont influencés par les autres systèmes de régulation. Qu’il s’agisse d’insuffisance ou d’hyperfonction, il est capital de se demander à quel étage se situe le point de départ de la dysrégulation.
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Système reproducteur féminin
1. Trompes de Fallope 9. Colon sigmoïde
2. Vessie 10. Utérus
3. Symphyse pubienne (Os pubien) 11. Cul-de-sac vaginal
4. Point « G » 12. Col de l’utérus
5. Clitoris 13. Rectum
6. Méat urétral 14. Anus
7. Vagin
8. Ovaire
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MTC : pour la physiologie de la menstruation, « il faut que le sang soit abondant et qu’il circule librement ». Les méridiens essentiels de contrôle de ces fonctions sont :
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NB. Contraception et pathologie métabolique : les oestro-progestatifs majorent le risque cardio-vasculaire. Les accidents vasculaires cérébraux et les infarctus voient leur fréquence multipliée par 4, les accidents veineux sont 6 à 9 fois plus fréquents (thrombose). Le cholestérol et surtout les triglycérides augmentent sous oestro-progestatifs qui se révèlent diabètogènes chez les sujets prédisposés.
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Ces dernières années, la donne médicale s’est modifiée, par l’apparition successive :
—> D’une contraception via des pilules à micro dose continue, supprimant les règles !
—> De stérilets (100 millions de femmes dans le monde) et surtout à libération de progestérone, modifiant aussi les symptômes du cycle menstruel, jusqu’à faire disparaitre les règles !
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—> Les premiers rapports alarmants concernant les effets à long terme des traitements hormonaux substitutifs (THS) prolongés (cf. le slogan US « feminine forever ») et la médiatisation rapide des « solutions nutritionnelles » : phythormones de plantes alimentaires (surtout Yam et Soja, mais aussi : lin, lentilles, pois chiches …) ou de plantes médicinales (Alchemille, Armoise, Humulus lupulus, Sauge …), a fait que le THS a été massivement remplacé, mais que ces plantes aussi ne sont pas exemptes d’effets secondaires, d’autant que les teneurs en isoflavones sont variables d’une préparation à l’autre).
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—> Dans la même rubrique, on peut poser la question de l’intérêt de la DHEA, en tant que traitement anti-âge. Cette hormone (androgène faible) est au centre du métabolisme de transformation des stéroïdes, et pondéralement, c’est la plus importante. Elle semble avoir un effet reminéralisant et dynamisant net chez les femmes après 70 ans (50 mg/j.), mais se révèle moins nettement active dans les autres cas. Elle est en vente libre depuis des années aux USA et reste très surveillée dans la plupart des pays d’Europe !
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—> Si la chirurgie des seins s’est démocratisée (attention au risque de maladie auto-immune ou de cancer sous la prothèse !), la chirurgie plastique vulvaire commence à se développer : elle permet de rectifier une grande lèvre hypertrophiée, de réparer une cloison recto-vaginale, d’enlever une varice encombrante. Attention aussi à ce niveau à pondérer des demandes trop souvent abusives, pour ne pas dire pathologiques ?!
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auto-palpation des seins
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Les points d’acupuncture autour du sein :
K = Rein / ST = Estomac / P = Poumon / SP = Rate / GB = Vésicule biliaire
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Les principales plantes à effet hormonal (régulatrices) sont :
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Oestrogène-like =
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Anti oestrogènes = Alfalfa (k), Lithospermum off.
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Progesterone-like =
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Anti-prolactine = Oenothera biennis (ac)
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Autres effets :
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On utilisera aussi des remèdes de « glaires-stagnation », exemple : Xanthophyllum (s) : grand remède en homéopathie de douleurs ovariennes gauche. Donc automatiquement de glaires …
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Les complexes homéopathiques facilite la prescription (voir les chapitres spécifiques) :
Aromathérapie ciblée :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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