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Hypersensibilité et intolérance aux vaccins / thérapie cellulaire

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Les constituants des vaccins (ovalbumine, néomycine, hydroxyde d’aluminium, mercurothiolate …) peuvent être la cause de réactions d’hypersensibilité. Celles-ci sont fréquentes, hétérogènes et de chronologie diverse : réactions locales (rashs), angio-œdème, myofasciite à macrophagesanaphylaxie … Exemples :

  • — l’allergie à l’œuf – milieu de culture (patients atopiques surtout) et les vaccins viraux (grippe, fièvre jaune et ROR par exemple), 
  • — l’allergie à la toxine tétanique (rare) ou diphtérique : choc anaphylactique
  • vaccin anti-pneumococcique et phénomène d’Arthus (type 3 : vascularite nécrosante) 

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Les classiques proposent alors une vaccination à doses minimes croissantes (1/1000, puis 1/100, puis 1/10, espacés de dix jours), inductrice de tolérance.

Le « boost vaccinal » est inutile chez une personne déjà protégée : réaction locale importante et gène fonctionnelle. On devrait toujours doser les anticorps spécifiques avant un rappel !

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Ces réactions sont à différencier de l’effet dysimmunitaire de certaines vaccinations, exemples :

  • — La thrombocytopénie au vaccin ROR (1/3000)
  • — La Sclérose en Plaque de l’hépatite B (20 000 cas par an en France avant la vaccination / 85 000 cas après !)
  • — Le syndrome de Guillain-Barré de la vaccination grippale (1/100 000)
  • — La BCGite sévère (lymphadénite suppurée, myofasciite à macrophages) des sujets prédisposés (hypersensibilité aux mycobactéries) 

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La peau et les muqueuses (MALT/GALT) constituent une voie de vaccination de bonne tolérance systémique (choléra, typhus, polio et rota virus), mais de coût encore élevé, de protection observée variable et de risque réel d’induire des réponses allergiques !

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Les vaccinations actuelles sont des mesures préventives aboutissant à la genèse de lymphocytes « mémoire » et d’AC neutralisants. On envisage à présent des  » vaccinations thérapeutiques  » susceptibles de corriger certaines affections allergiques, auto-immunes ou tumorales …. 

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Vaccinosi

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La vaccination anti-tumorale : la reconnaissance des antigènes tumoraux devrait permettre une destruction tumorale spécifique, ce qui a été réalisé chez certains modèles animaux, mais a échoué dans la thérapie humaine, pour cause « d’évasion immunitaire ». Ce sont des facteurs solubles sécrétés par l’environnement tumoral, ainsi que la perte de l’expression antigénique HLA de classe 1, qui seraient responsables de l’impossibilité actuelle de rompre la tolérance immunitaire qui bloque le rejet des tumeurs.

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La thérapie cellulaire par transfert adoptif de lymphocytes T spécifiques après greffes de moelle ou d’organes solides : elle s’effectue dans un contexte d’immunodépression induite par les traitements intensifs qui la précède (greffe de moelle) ou la suit (greffe d’organe) et qui a pour effet de détruire la mémoire immunitaire du patient. Durant cette période, le patient est exposé aux à des risques infectieux (viral : EBV, CMV, herpès …) et tumoraux. 

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Bibliographie : « Vaccins : intolérance et allergie » Immunologie clinique et allergologie, ed. EJD 2003

 

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