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alt   Arbre de la vie : la phylogénèse

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Le Très-haut a placé sur terre les médicaments, l’homme prudent ne s’en éloignera pas ». L’ecclésiaste (chapitre 38, verset 15).

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Le cours de « Botanique et phytothérapie » est un sujet « transversal » qui fait partie intégrante des formations de Naturopathie, Homéopathie, MTC, Santé animale et FMC dentaire. Il est donc traité sur ce site dans une section à part. Voici cependant quelques premiers éléments de réflexion …

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La chimie avait, jusqu’à ces dernières années, reléguée au rang d’accessoires les plantes médicinales (si ce n’est pour en extraire certains « principes actifs »). Les plus récentes études leur rendent un rôle fondamental et ce pour deux raisons essentielles :

1 = leur adaptation au vivant est idéale, car il faut tenir compte des phénomènes de non linéarité des réponses physiologiques : lorsqu’une certaine dose est atteinte, la réponse organique au remède plafonne,

2 = les extraits totaux ont des propriétés supérieures à la somme de leurs constituants : ceci s’explique par des phénomènes de synergie et de potentialisation.

L’épine dorsale des ouvrages de phytothérapie est constituée par la méthode employée par l’auteur pour mettre en évidence et codifier l’action de chaque plante. Les divergences sont malheureusement énormes en ce qui concerne le référentiel des possibilités thérapeutiques de chaque spécimen :

1/ La démarche de la MTC est sans conteste la plus ancienne. Elle met en avant les « saveurs » contenues dans chaque végétal. Chacune (acide, amer, sucré, piquante et salée + le « fade » : 6 ème saveur) stimulant un des cinq pôles organiques, tels que la MTC en définie les fonctions et régulations réciproques.

2/ En occident, la méthode empirique a longtemps été la seule employée. Depuis le début du siècle, beaucoup s’appuient sur l’analyse chimique des constituants végétaux, celle-ci est un guide assez fidèle pour définir leurs différentes actions. Certaines structures végétales sont plus particulièrement recherchées à l’analyse …

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3/ L’homéopathie est basée sur une méthodologie expérimentale d’administration de la plante chez l’homme sain (environ 1200 plantes). L’étude clinique en est très complète, mais surtout orientée en forme diluée et dynamisée (gros intérêt en ce qui concerne les plantes toxique). Le travail le plus complet a été celui de P. Kollitsch, qui classa les remèdes végétaux dans 25 grandes « familles thérapeutiques », en relation avec les principales régulations du corps humain.

4/ L’approche sérologique est une méthode récente et originale. Pol Henry, médecin belge, développa, à partir des années 1960, une technique d’aide au choix thérapeutique de divers bourgeons, basée sur des tests de laboratoire. A l’usage, les BNS sont apparus comme une méthode précise tant au niveau d’un diagnostic fonctionnel que pour l’aide au choix thérapeutique. Lorsqu’un profil biologique est effectué, les résultats du patient sont calculés en écarts-types et comparés automatiquement aux « profils thérapeutiques » des plantes que l’ordinateur possède en mémoire.

Les remèdes proposés sont ainsi choisis pour avoir l’effet optimum sur un maximum de paramètres hors-normes (sortes de similimum biologiques). Cette « phytothérapie bio-spécifique » micro-dosée (environ 30 gouttes / jour en 1 DH) modifie profondément les régulations du milieu intérieur du patient (ce qui explique qu’un délai d’action de 3 semaines environ est à prévoir).

La phytothérapie est un traitement d’ensembles organiques complexes par des ensembles végétaux complexes. Seul l’ordinateur est capable d’intégrer l’ensemble des valeurs biologiques et thérapeutiques pour fournir une résultante significative fiable !

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Les plantes sont essentiellement constituées des mêmes glucides, lipides, hormones, vitamines et acides aminés que nous, mais dans des proportions différentes. On connaît bien actuellement trois grands types d’actions des totums végétaux :           

a – les activateurs du « cycle de Krebs » : le coenzyme A, les vitamines du groupe B, les oligo-éléments (phosphore, magnésium et manganèse) concourent à la production d’énergie, dans les mitochondries sous forme d’ATP, à partir de la combustion des sucres alimentaires.           

b – les acteurs de la « voie des Quinones »: le coenzyme Q, les vitamines A + C + E, les oligo-éléments (Cuivre, Sélénium et Zinc) participent à la détoxication des cellules, dans l’appareil de Golgi en particulier, en piégeant les radicaux H+.            

c – les constituants de la « structure des cellules » : les acides gras essentiels Oméga 3 + 6 + 9, outre leur rôle digestif, assurent le renouvellement des membranes cellulaires, des endothéliums vasculaires et la synthèse des prostaglandines (pro et anti-inflammatoires).

 

NB : Pour ceux qui débutent en botanique, nous vous conseillons de visualiser sur le web = L’Aventure des plantes (téléchargeable pour une somme modeste) qui est une série documentaire de Jean-Marie Pelt et Jean-Pierre Cuny, coproduite par la communauté des télévisions francophones.

La série explique, à travers des exemples souvent extraordinaires, entre reportages venant du monde entier et animations, l’incroyable évolution du monde végétal et la vie des différentes familles de plantes, de la première cellule jusqu’à la diversité des organismes végétaux actuels. L’Aventure des plantes demeure sans aucun doute la meilleure série documentaire jamais réalisée sur les plantes, notamment par l’utilisation de films accélérés pour illustrer la croissance végétatives ou certains phénomènes spécifiques aux différentes variétés.

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