Print Friendly, PDF & Email

La biochimie 

.
blank
.

Sur un plan plus alimentaire, les différents types de nutriments se répartissent ainsi :

.

blank

.

Les sels minéraux :

.

blank

                                                                 .                     + SOUFRE (sulfo-conjugaison du Foie)

.

Les glucides  

.

Les GLUCIDES (oses) sont composés de carbone, oxygène, et hydrogène. Ce sont les sucres et l’amidon (2% de la masse cellulaire chez l’homme).

— monosaccharides : sucres simples, directement assimilables : glucose, fructose (fruits) et galactose (lait)

— dissacharides : combinaison de 2 sucres simples, doivent être dégradés par hydrolyse en sucres simples pour être assimilables : le sucrose (sucre du commerce), le lactose, et le maltose.

— polyssacharides : longues chaines polymères de sucres simples. 2 sont indispensables, l’amidon et le glycogène (foie).

.

Le stockage des glucides se fait par le foie et les sucs pancréatiques en graisses et glycogène.

  1. Source d’énergie immédiatement utilisable = glucose
  2. Réserves = amidon (plantes) – glycogène (animaux)
  3. Rôle structurel = cellulose (végétaux) – chitine (crustacés) – acide hyaluronique (crèmes de beauté !)
  4. Signaux de reconnaissance (glycanes des glycoprotéines et des glycolipides)
  5. Structure chimique: Cn(H2O)n  = molécule d’origine végétale, principale source d’énergie de la cellule. Plus la molécule de glucide est grosse, moins elle est soluble dans l’eau. Peuvent être :
  1.  
  1. Les oses (sucres simples)

Classification en fonction du nombre d’atomes de carbone : Trioses, tétroses, pentoses, hexoses…

.

blank

.

A/ Oses neutres : D-Glucose, D-galactose

Glucose : glucides stockés dans le corps, principale carburant de la cellule qui lui permet de produire de l’énergie et de la mettre en réserve sous forme d’ATP (adénosine triphosphate). L’énergie qui résulte de la dégradation du glucose est emmagasinée par petits paquets dans les liaisons de l’ATP. L’ATP est directement utilisable par l’organisme.

. Le taux de glucose sanguin est régulé en permanence par deux hormones aux effets opposés et complémentaires :

  • Insuline : hormone pancréatique qui accélère l’absorption du glucose et favorise son stockage sous forme de glycogène dans le foie et les muscles
  • Glucagon : hormone pancréatique qui a l’effet inverse de l’insuline, elle libère une partie du glucose.

NB. Avec plusieurs fonctions alcool, les oses deviennent : aldéhyde ou cétone

.

B/ Les diholosides : l’hydrolyse ne libère que des oses

Lactose

.

  • Maltose produit intermédiaire de l’hydolyse de polyholosides comme l’amidon ou le glycogène
  • Lactose on le trouve dans le lait des mammifères (D-galactose-D- glucose)
  • Saccharose (Sucrose), très abondant dans de nombreuses plantes (D-glucose- D-fructose-)

EquivalentsSucre

C/ Les Polyholosides :

Amidon

  •  
  • Amidon : réserve glucidique chez les végétaux.
  • Glycogène : réserve glucidique chez les animaux (localisé au niveau hépatique et musculaire).
  • Cellulose : responsable de la structure des parois cellulaires des Végétaux Non hydrolysable par les enzymes présentes dans le tube digestif de l’homme
  • Chitine : polymère de N-Glucoasmine liaisons β 1- 4 glucosidiques. Associée à des protéines et des minéraux, elle constitue l’exosquelette des Arthropodes

.

2.  Les hétéropolyholosides

Leur hydrolyse libère des monosaccharides neutres différents mais aussi des acides uroniques, des osamines, des acides sialiques

  • Gommes végétales, mucilages
  • Les Protéoglycannes, qui constituent la paroi des bactéries
  • Les Glycoprotéines
  • Les Lipopolysaccharides (ex. : polyosides des capsules de bactéries = pneumocoques)

.

Les lipides

.

Groupe hétérogène de composés de structures différentes, essentiel à l’élaboration des structures de la cellule, protège les organes et constituent une réserve d’énergie.

— insolubilité dans l’eau – solubilité dans les solvants organiques

— comportent une chaîne aliphatique d’au moins 8 atomes de carbone (des exceptions existent, exemple l’acide butyrique C4) + oxygène, hydrogène, + ou – phosphore

— plus d’un millier de molécules différentes connues dans le monde vivant. Dans l’alimentation, on oppose les :

  1. Acides gras saturés (solides à température ambiante – supporteront bien la cuisson) : longue chaîne comportant un nombre pair d’atomes de carbone, entre 4 à 20 (acide Butyrique, acide Caproïque, acide Caprylique, acide Caprique, acide Laurique, acide Myristique, acide Palmitique, acide Stéarique, acide Arachidique) CH3-(CH2)n-COOH
  1. Acides gras insaturés (liquides à température ambiante – dégradés par la cuisson) : la numérotation se fait à partir du carboxyle terminal (C1) vers le groupe CH3 (Cn) Double liaison indiquée par ∆ accompagné du chiffre correspondant au premier atome de carbone participant à la double liaison. Exemple : acide oléique 18 carbones, double liaison entre C9 et C10 : CH3-(CH2)7-CH=CH-(CH2)7-COOH

.

Dans le corps, on distingue :

  • les graisses neutres (triglycérides), réserve d’énergie dans les adipocytes
  • les phospholipides, constituants des membranes cellulaires, riches dans le tissu nerveux
  • les stéroïdes (cholestérol et sels biliaires, vitamine D, hormones sexuelles et cortico-surrénaliennes)
  • les vitamines liposolubles (A,E,K) et les prostaglandines, leucotriènes, thromboxanes. 

.

blank

.

Les acides aminés

.

500….c’est le nombres d’acides aminés connus, dont 149 sont présents dans les protéines. Sur ces 149, 22 sont dits « protéinogènes », c’est-à-dire qu’ils participent à la construction des protéines. Parmi ces 22, huit sont essentiels pour l’homme, parce que notre organisme ne peut pas les synthétiser.

.

blank

.

Les « acides aminés » sont composés de différents éléments : azote, carbone, hydrogène, oxygène et parfois soufre et phosphore. Ce sont les composants moléculaires des protéines. Une protéine n’est rien d’autre qu’une association d’acides aminés. Ils ont une grande importance dans le corps, mais celui-ci n’en fabrique pas toujours autant qu’il le faudrait. Il existe plus de 100 différents « acides aminés », mais seulement 20 sont à l’origine des protéines humaines. 10 à 30% de la masse des cellules.

.

On observe différentes formes de protéines :

  • Protéines fibreuses (tissus de soutien) = le collagène (os, tendons), la kératine (poils), l’élastine (ligaments), l’actine et la myosine (muscles)
  • et des protéines globulaires = enzymes, hémoglobine, albumine, hormones peptidiques, anti-corps, les protéines du complément et les protéines chaperons. …

blank

.

Le corps est capable de transformer certains acides aminés en d’autres acides aminés ou encore d’en former à partir de sucres et de lipides. Certains cependant ne peuvent être synthétisés : ils sont fournis grâce à l’alimentation. Ces derniers sont appelés « acides aminés essentiels« . Il en existe huit :

  1. l’isoleucine,
  2. la leucine,
  3. la lysine,
  4. la méthionine,
  5. la phénylalanine,
  6. la thréonine,
  7. le tryptophane et
  8. la valine.

.

Quels rôles jouent les Acides aminés ? Ils constituent 20% du corps humain, dont une grande partie de nos cellules, de nos muscles et de nos tissus, est composé de protéines et par conséquent d’acides aminés. Ces acides aminés prennent donc en charge une quantité considérable de fonctions nécessaires à la bonne marche de notre organisme : fonction des organes, des glandes, des artères, des muscles et des tendons.

.

Ils sont donc capables de lutter contre les déficiences associées à des troubles métaboliques en tous genres et finalement ils ont un rôle décisif dans pratiquement tous les processus biologiques:

— Ils ont un rôle plastique indispensable : cicatrisation des plaies, formation, entretien et renouvellement des tissus, en particulier aux niveaux des muscles, des os, de la peau et des cheveux.

— Ce sont des constituants essentiels des enzymes, des neurotransmetteurs, des anticorps, de certaines hormones, etc …

—- Ils jouent un rôle primordial dans le transport de l’oxygène avec l’hémoglobine (qui est une protéine spécialisée), mais aussi dans le transport et le stockage de toutes les substances nutritives : eau, lipides, glucides, protéines, minéraux et vitamines.

—- Sans oublier leur apport énergétique de 4 KCal par gramme de protéine, soit 10 à 15% de l’apport énergétique journalier.

.

blank

blank

.

Quels sont les risques d’une carence en Acides aminés (essentiels) ?

Le kwashiorkor est un syndrome de malnutrition par carence en protéines. Le terme, qui signifie enfant (kwashi) rouge (orkor) dans la langue des Ashanti du Ghana, fait référence à la rougeur de la peau des enfants qui en sont touchés.

Chez les végétariens/vegans … il faudra faire attention a équilibrer les apports en A.A. essentiels, en particulier en associant systématiquement « céréales + légumineuses/fabacées ».

Le corps a besoin de 1,2 grammes d’ac. aminés par jour et par kilogramme de poids idéal. Exemple = 50kg x 1,2 = 60 grammes d’a.a. Sachant que la viande content environ 20% d’a.a., elle devra manger 300 grammes de viande (ou équivalent) par jour.

Il est judicieux de veiller à ce que les acides aminés essentiels soient disponibles en quantité suffisante dans l’organisme qui ne peut pas les stocker (contrairement aux glucides et aux lipides). En effet, toute carence, même infime, d’acides aminés (mais aussi de vitamines, d’oligo-éléments ou de minéraux) menace l’équilibre du corps et entraîne des désordres biologiques générateurs de diverses pathologies.

.

Malheureusement, un apport suffisant en acides aminés n’est pas toujours assuré, en raison notamment de la dégradation qualitative de nos habitudes alimentaires et des produits alimentaires eux-mêmes. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui de nombreux médecins estiment que l’apport d’acides aminés, notamment sous forme de compléments alimentaires (par exemple : Spiruline), peut avoir des effets positifs sur l’organisme et il est même parfois fortement conseillé (enfants dénutris, convalescents, personnes âgées …).

.

Pour les végétariens, les associations « céréales + fabacées » sont essentielles pour garantir une couverture à 100% des besoins en a.a. essentiels : aminogramme

blank

  • Riz + haricots noirs
  • Pâtes complètes + pois cassés
  • Mais + fèves
  • Avoine + Soja
  • Semoule de blé dur + pois chiches
  • Pain complet + lentilles

.

ProtVeg

.

Examinons le rôle capital de certains d’entre eux :

Tryptophane – Acide aminé essentiel

Tryptophane

SON ROLE ?

  • Contribue à la santé du système nerveux : stabilise l’humeur, réduit l’appétit, contrôle les pulsions, les addictions, l’agressivité, le suicide. Calmant, antidépresseur (car précurseur de la Sérotonine), favorise le sommeil (précurseur Mélatonine).
  • Stimule la libération de l’hormone de croissance.
  • Aide l’action des vitamines B, notamment permet la synthèse de la niacine (vitamine B3).
  • Participe à la formation des lymphocytes actifs du système de défense de l’organisme.
  • Réduit les besoins en glucides et élève le taux de glucose dans le sang.

NOS BESOINS ? 500 à 2000 mg/jour.

La prise est conseillée après 17 heures, 2 heures avant ou après le repas.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans le riz brun, les lentilles, le soja, les amandes, les arachides,
  • Dans le lait en poudre, le fromage,
  • Dans la viande (veau, poulet), le poisson, (thon) et les oeufs.

RISQUES DE CARENCES ?

  • Arrêt de croissance, vieillissement de la peau et des cheveux.
  • Stress, anxiété, obsession, insomnie, migraine tenace.
  • Déficience du système immunitaire.

.

Methionine – Acide aminé essentiel

SON ROLE ?

  • Améliore l’assimilation du zinc.
  • Intervient dans la neutralisation des métaux lourds.
  • Grâce à son pouvoir anti-oxydant, permet de lutter contre le vieillissement.
  • Permet d’abaisser le taux d’histamine et du cholestérol, en stimulant la production de la lécithine du foie, qui permet la fluidité de la membrane cellulaire.
  • Participe à la dégradation des lipides, prévient leur accumulation dans le foie et les artères.
  • Renforce l’équilibre nerveux en participant à la synthèse de nombreux neurotransmetteurs.
  • Assure la disponibilité de la vitamine B9 (acide folique).
  • Contribue à la santé de la peau, des cheveux et des ongles.

NOS BESOINS ? 500 à 3000 mg par jour… NB. Elle est toxique si l’on dépasse cette dose !

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans les germes de blé, les graines de tournesol, le soja,
  • Dans l’avocat, les lentilles, les fèves, l oignon,
  • Dans la viande (dinde, porc), le poisson (morue) et les crevettes,
  • Dans le lait, les yaourts.

RISQUES DE CARENCES ?  Intoxication et dysfonctionnement du foie.

.

Lysine – Acide aminé essentiel

Lysine

SON ROLE ?

  • Nécessaire à la croissance et au développement des os chez l’enfant.
  • Favorise l’absorption du calcium chez l’adulte.
  • Contribue à la formation du collagène (os, cartilage, tendon, tissu conjonctif) en collaboration avec la vitamine C. Elle sert donc à cicatriser les plaies et blessures.
  • Participe à l immunité : intervient dans la formation des anticorps. Notamment, elle s’est révélée efficace pour guérir l’herpès labial.
  • Permet la formation d’énergie pour les cellules.
  • Peut aider à prévenir les problèmes de stérilité.
  • Contribue au métabolisme des glucides et favorise l’absorption des graisses.

NOS BESOINS ? 500 à 3000 mg par jour.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans le seigle, le soja, les fèves de Lima,
  • Dans la viande rouge, la volaille, le poisson (morue, saumon), les crevettes et les écrevisses,
  • Dans le lait en poudre et les autres produits laitiers (chèvre).

RISQUES DE CARENCES ?

  • Retard de croissance, mauvaise cicatrisation.
  • Chute des cheveux, anémie, perte d’appétit, fatigue chronique.
  • Difficultés de concentration, irritabilité.
  • Rougeur oculaire.

.

L-Arginine – Acide aminé semi-essentiel

Arginine

SON ROLE ?

  • Participe à la croissance musculaire et à la réparation du tissu conjonctif (qui représente 2/3 de notre poids) et de la peau. Essentiel pour la fabrication osseuse.
  • Augmente le nombre de spermatozoïdes ainsi que leur mobilité dans le liquide séminale et favorise l’érection.
  • Contribue à abaisser le taux de cholestérol sanguin.
  • Aide à développer le thymus et stimule les fonctions immunitaires permettant de se protéger contre les virus et les parasites.
  • Vasodilatateur, il agit sur la circulation sanguine et contribue à abaisser la pression artérielle.
  • Aide à contrer les désordres hépatiques et à brûler les graisses.
  • Participe au transport et à l’excrétion de l’azote.

NOS BESOINS ? 500 à 6000 mg par jour.

Contre-indiqué en cas d’herpès.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans les fruits à coques (arachides, noix, amandes, noisettes),
  • Dans les céréales (soja, blé, avoine, maïs, riz) et le chocolat,
  • Dans la viande (veau, poulet), le poisson (barbue) et les oeufs,
  • Dans les produits laitiers.

RISQUES DE CARENCES ?

  • Stérilité masculine.
  • Difficulté à fabriquer l’insuline.
  • Chute des cheveux, vieillissement prématuré.
  • Auto-intoxication.
  • Accumulation de graisse.

.

L-Cysteine – Acide aminé non essentiel

Cysteine

SON ROLE : l’apport de SOUFRE ?

  • Possède des propriétés antioxydantes et détoxifiante.
  • Permet de réparer les mutations intervenant sur l ADN.
  • Essentielle à la formation des cheveux, de la peau et des ongles.
  • Prévient l’athérosclérose et l’arthrite, grâce à son apport en soufre.
  • Responsable de la synthèse de nombreuses hormones et participe à la production du glutathion, de la taurine et des sels biliaires.
  • Puissant désintoxiquant (chélation des métaux toxiques) et améliore l’assimilation du zinc.
  • Participe à la synthèse des acides gras, par la combustion des graisses.

NOS BESOINS ? 500 à 3000 mg par jour.

A prendre avec de la vitamine C afin d’éviter la formation de calculs rénaux ou biliaires.

Cet acide aminé est le plus fréquemment déficitaire dans l’organisme, car il est très en demande.

Les diabétiques ne doivent pas prendre de supplément de cystéine car elle inactive l’insuline.

Par contre, elle est nécessaire aux prématurés, le foie foetal ne fabriquant pas de cystéine.

Une carence en cystéine est le premier signe de décompensation biologique chez les séropositifs.

Toute exposition à des rayonnements, à des polluants, à une infection, au stress entraîne une augmentation des besoins en cystéine.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans la levure de bière, les germes de blé, les noix et les graines,
  • Dans l’ail, l’oignon, les choux de Bruxelles, les brocolis,
  • Dans les produits laitiers,
  • Dans la viande (poulet, porc), le poisson, les fruits de mer (mérou, colin) et les oeufs.

RISQUES DE CARENCES ?

  • Retard de croissance, apathie, oedème, perte de masse adipeuse.
  • Mauvaise pigmentation des cheveux, lésions cutanées.
  • Dommage au foie. Fonte musculaire.

.

Ornithine – Acide aminé synthétisé par le corps

SON ROLE ?

  • Essentielle dans le cycle de l’urée : dégrade l’ammoniac et contribue à la santé du foie.
  • Aide à construire la masse musculaire et lutte contre la perte musculaire liée au vieillissement.
  • Permet d accélérer la cicatrisation des plaies.
  • Stimule la distribution hormonale et la production d insuline

Combiné à l’arginine :

— il protége le foie de dommages causés par les médicaments et des substances chimiques, et stimuler sa régénération

— il améliore le sommeil : quand l’insomnie est liée à la toxicité de l’ammoniac pour le cerveau

NOS BESOINS ? : 1000 à 3000 mg par jour.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans la viande et le poisson,
  • Dans les produits laitiers,
  • Dans les noix, le riz, le soja et le blé.

RISQUES DE CARENCES ?  Insomnie. Perte de vitalité et vieillissement.

.

Acide Aspartique – Acide aminé non essentiel

AcAspartique

SON ROLE ?

  • Apport d énergie pour les cellules : améliore l’endurance, augmente la résistance à la fatigue
  • Participe à l’immunité de notre corps : atout pour se défendre contre virus, parasites et infections.
  • Favorise l’élimination de l’ammoniaque en excès. Excellent agent de chélation (désintoxication).

NOS BESOINS ? 500 à 2000 mg par jour.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans la viande (boeuf, porc, dinde) et le poisson (moule, anchois),
  • Dans les graines germées et certaines arachides
  • Dans les produits laitiers.

RISQUES DE CARENCES ?   Dépression et fatigue chronique.

.

Acide Glutamique – Acide aminé non essentiel

AcGlutamique

SON ROLE ?

  • Neurotransmetteur précurseur de la GABA : contribue à la vivacité d’esprit, la capacité d’attention, la mémoire, corrige les troubles de la personnalité, améliore l’équilibre psychique et lutte contre la fatigue cérébrale. Il transporte le potassium au niveau du cerveau.
  • Aide à combattre le besoin de sucre ou d’alcool. Il faut noter qu’il est néfaste chez les séropositifs.
  • Responsable de la libération de l’hormone de croissance. Il prévient la dégradation des muscles et réduit les complications péri-opératoires.
  • Permet une meilleure cicatrisation d’un ulcère ou d’une brûlure.
  • Contribue aux fonctions de la prostate.
  • Favorise le métabolisme des glucides et des lipides, aide à la combustion des tissus graisseux.

NOS BESOINS ? : 500 à 2000 mg par jour.

Attention : ne pas donner en complément alimentaire aux personnes allergiques au glutamate.

Contre-indiqué lors d’une leucémie, cirrhose ou problème rénal.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans la viande (veau, volaille), le poisson (morue, esturgeon, carpe) et les oeufs,
  • Dans les produits laitiers (cheddar),
  • Dans le persil cru, les fèves, les épinards crus.

RISQUES DE CARENCES ?

Irritabilité (surtout chez les personnes âgées) et sautes d’humeur. Fatigue psychique.

.

Glutamine –  Acide aminé non essentiel synthétisé à partir de l’acide glutamique.

.

Glutamine

SON ROLE ?

  • Permet le stockage de glycogène (réserve de sucre).
  • Important neurotransmetteur : permet le bon fonctionnement du système nerveux.
  • Améliore la réparation des tissus musculaires et favorise la cicatrisation d’un ulcère.
  • Participe à la croissance.
  • Assure le bon fonctionnement de l’immunité.
  • Préserve l’équilibre acido-basique des glucides et des lipides.
  • Également un bon antioxydant : permet de lutter contre le vieillissement de la peau.

NOS BESOINS ? : 500 à 5000 mg par jour.

Contre-indiqué en cas de cirrhose ou problème rénal.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans la viande (poulet) et le poisson (thon),
  • Dans les haricots, le persil cru, les épinards crus, les fèves,
  • Dans les produits laitiers (fromage blanc).

RISQUES DE CARENCES ?    Pas d’effet spécifique.

.

Taurine – Acide aminé sulfonique.

Taurine

SON ROLE ?

  • C’est un neurotransmetteur, nécessaire au développement du cerveau : stimule l’action de la sérotonine, qui régularise l’activité du système nerveux. Lutte contre l’insomnie, l’hyperactivité cérébrale et l’irritabilité : agent calmant qui réduit la vulnérabilité au stress et les convulsions.
  • Il stimule le système immunitaire (globules blancs) et participe au processus de détoxication (propriétés antioxydantes)
  • Il neutralise les éléments nocifs à l’origine d’hypertension ou de congestion cérébrale.
  • C’est un constituant et protecteur des membranes cellulaires : Prévient la cataracte et enraye son évolution
  • Il est nécessaire à la rétention de magnésium et aide à l’élimination de l’excès de sodium.
  • Il contribue à la contractilité du coeur et empêche la chute du taux de potassium au sein du muscle cardiaque : augmente la récupération musculaire.
  • Constituant de la bile et ainsi, aide à prévenir la formation des lithiases biliaires (calculs dans la vésicule). Aide à réduire le taux de cholestérol.

NOS BESOINS ? : 500 à 5000 mg/jour.

Les végétaliens sont susceptibles de développer une déficience en taurine, car les principales sources alimentaires sont d’origine animale.

Les oestrogènes diminuent la synthèse de taurine : elle est donc nécessaire aux femmes sous contraceptif, aux sportifs, aux nourrissons et aux personnes âgées.

OU LE TROUVE-T-ON ?

  • Dans le lait maternel,
  • Dans la viande, le poisson, les fruits de mer et les algues et les oeufs.

RISQUES DE CARENCES ?

  • Hypertension.
  • Épilepsie, anxiété,
  • hyperactivité et congestion cérébrale.
  • Cataracte.

.

Glutathion –  Protéine composée de 3 acides aminés

Glutathion

SON ROLE ?

Antioxydant majeur : régule et régénère les cellules immunitaires, élimine les radicaux libres. Sans lui, nos cellules succomberaient sous l’action d’une oxydation non maîtrisée, notre organisme n’offrirait qu’une faible résistance face à l’attaque des bactéries, des virus ou du cancer et notre foie serait détruit par une accumulation de toxines.

Détoxifiant : chélateur, aide à éliminer les polluants, les métaux lourds

Énergisant : accroît l’endurance, accélère la récupération, aide le métabolisme à éliminer les matières grasses.

NOS BESOINS ? : 8 à 10 g/jour.

OU LE TROUVE-T-ON ? On ne trouve pas de glutathion dans notre alimentation ! La régénération du glutathion dans l’organisme dépend de certains éléments fournis par l’alimentation, dont le sélénium, le zinc, la vitamine C, la vitamine E, l’acide alpha lipoïque et quelques autres antioxydants. Il faut donc veiller à avoir ces éléments en quantité suffisante dans notre organisme.

RISQUES DE CARENCES ?

  • Maladies dégénératives : Parkinson, Alzheimer, artériosclérose, cataractes, fibrose kystique, vieillissement, SIDA, cancer.
  • Troubles hépatiques.

.

Et tout peut être dégradé dans le cycle de Krebs :

blank

                                                                                « Rien de se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Lavoisier).

.

Les enzymes

Ce sont les catalyseurs de presque toutes les réactions de l’organisme. Elles réduise l’énergie d’activation nécessaire à la réaction, multipliant la vitesse de celle-ci par un facteur qui peut aller jusqu’à mille ! Concrètement, dans le corps humain les très nombreuses réactions biochimiques se déroulent à une température d’environ 37°C. Or, si l’on tente de recréer en laboratoire ces mêmes réactions, on s’aperçoit rapidement qu’il faut utiliser des températures beaucoup plus élevées, souvent supérieures à 100°C, pour obtenir le même résultat.

.

Par conséquent, en l’absence d’enzymes il est nécessaire de placer une pomme de terre dans un récipient qui contient de l’acide chlorydrique (HCl) à 100°C pendant plusieurs heures, afin d’en dissocier les molécules de glucose formant l’amidon. Tandis qu’avec l’aide d’une simple enzyme salivaire, l’amidon est dégradé en quelques minutes à seulement 37°C.

Il va sans dire que le bon fonctionnement du métabolisme du corps tout entier dépend complètement de leur présence en suffisamment grand nombre. Le Dr Edward Howell, pionnier de la recherche sur l’importance des enzymes alimentaires, disait à leur propos dès 1946 : « Vous pouvez avoir tous les nutriments, vitamines, protéines, minéraux… indispensables à votre corps mais vous aurez également besoin d’enzymes, l’élément de vie, pour maintenir votre organisme vivant et en bonne santé. »

.

Les enzymes sont divisées en deux grandes catégories :

1/ Les enzymes métaboliques, assurant formation, fonctionnement et réparation des cellules.
2/ Les enzymes digestives, comptant notamment la protéase, la lipase, l’amylase, l’amyloglucosidase, la cellulase, l’hémicellulase, la trypsine ou la lactase, assurant la décomposition des protéines, des hydrates de carbone et des lipides. Ainsi l’on sait que :
→ la lactase sert principalement à digérer le lait
→ l’amylase, issue du suc pancréatique et de la salive, transforme l’amidon et le glycogène en dextrine et en maltose
→ les protéases, ou peptidases, jouent un rôle prépondérant dans la dégradation des protéines et la digestion, mais aussi dans la coagulation sanguine et la cicatrisation
→ la trypsine permet de digérer les protéines
→ et que la lipase assure la digestion des graisses.

.
Les risques d’une déficience enzymatique ? Le bon fonctionnement des enzymes est malgré tout menacé par de nombreux facteurs :
→ la mauvaise alimentation et pollutions alimentaires,
→ l’excès de radicaux libres,
→ les médicaments de synthèse avec les antibiotiques, les statines (hypolipémiants), les immunosuppresseurs, les pilules contraceptives,
→ la radiothérapie et chimiothérapie,
→ les pollutions extérieures et le tabagisme, et lorsqu’il y a déficience en une ou plusieurs enzymes digestifs, des problèmes de santé surviennent inéluctablement, avec en tout premier lieu :
→ une digestion difficile avec mauvaise assimilation des nutriments,
→ du cholestérol,
→ une prise de poids….
.

L’importance des enzymes est telle, qu’une carence enzymatique prononcée pourrait aller jusqu’à avoir des conséquences sur l’ensemble des fonctions organiques sans exception, allant de la sphère cardio-vasculaire à l’immunité, en passant par le système hépatico-bilaire. On sait notamment qu’une faible sécrétion d’amylase, cette enzyme salivaire dégradant l’amidon des aliments, accroît le risque de surpoids et d’obésité tout en augmentant de plus de 10% le risque de diabète de type 2. On sait aussi qu’une déficience prolongée en enzymes digestives peut être la cause de maladies et d’inflammations chroniques comme la fibromyalgie, l’arthrite, etc. Fort heureusement, tant que nous entretenons un terrain sain, nous produisons généralement suffisamment d’enzymes pour couvrir nos besoins. Mais avec l’âge, ou dans le cas d’une forte exposition aux pollutions alimentaires et environnementales, leur production devient de plus en plus faible, ouvrant la porte à des maladies dégénératives, allergies alimentaires, problèmes de peau, atrophies du cerveau, diabètes et cancers.

.
blank
.
Où trouver les enzymes qu’il nous faut ? Si une partie des enzymes digestives sont produites par le foie et le pancréas, il s’avère tout de même indispensable d’en consommer par le biais de l’alimentation ou de la complémentation. Les sources les plus importantes étant :
→ les fruits et légumes crus,
→ les graines germées,
→ les aliments lacto-fermentés,
→ les noix et oléagineux …
Sans oublier qu’une cuisson à plus de 65°C détruira beaucoup d’enzymes, de même que la congélation ou la surgélation.
Toutefois, en cas de carence particulière ou parce qu’il vous est difficile d’en consommer d’assez grandes quantités dans votre alimentation, les complexes enzymatiques nutritionnels constituent un excellent soutien.
.
blank
.
Les acides nucléiques (ADN – ARN) ou nucléotides

Volumineuses et de structure assez complexe, ils sont constitués de l’union d’un sucre (désoxyribose ou ribose) avec un ion phosphate + une base azotée (ex. l’adénine). Organisés en « double hélice ». ils constituent la molécule d’ADN. Celle-ci, pelotonnée au sein du noyau cellulaire (1,20 m) est le support des gènes (plan de construction de l’organisme).

En quantité dans les tissus jeunes (en croissance = volailles et poissons), ils sont à l’origine des crises de goutte (bases azotées/acides nucléïques/purines –> sera éliminé en acide urique).

.

La pyramide (idéale) des besoins physiologiques :

NB. différente selon les auteurs !

.

blank

.

Régime qu’il faudra bien sûr faire évoluer en fonctions des pathologies rencontrées.

.

Sans oublier le recyclage, un grand principe de la biochimie et de l’écologie !

Recyclez

.

Cette fiche vous a plu ? N’hésitez pas à en regarder d’autres sur notre site didactique : www.medecine-integree.com

Vous souhaitez approfondir vos connaissances en « Formation académique » avant de vous lancer plus avant dans une formation pratique en médecines douces ? Inscrivez-vous à nos deux modules de télé-enseignement de ces connaissances médicales de base, renseignements personnalisés sur : henry.jeanyves @ gmail.com

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils