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Certains métaux lourds comme le cuivre et le zinc ou encore le manganèse sont indispensables au fonctionnement de notre organisme, mais en petite quantité. Les autres métaux lourds, comme le plomb, le mercure, le cadmium, l’arsenic dont je vous ai parlé, le nickel ou encore le brome n’ont rien à faire dans notre corps et nous intoxiquent.
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Les glaces des régions polaires gardent la mémoire des conditions atmosphériques des siècles passés. En 2008, des chercheurs du Desert Research Institue de Reno ont prélevé, au Groenland, une carotte de glace de 115 mètres de long. En analysant cette carotte, ils se sont aperçus que la concentration en métaux lourds a brusquement décuplé à un moment précis de notre histoire. Ils ont même réussi à dater le début de cette hausse énorme aux alentours de 1772. Cette date correspond – il n’y a pas de hasard – aux débuts de la révolution industrielle : Mercure. Cadmium, Plomb. Arsenic… Tous ces métaux lourds ont alors commencé à envahir l’air et l’eau. C’est à la même époque qu’ont commencé à fortement progresser les « maladies de civilisation ». Déjà au XIXè siècle, des médecins ont commencé à penser que le lien entre métaux lourds et multiplication de maladies n’était pas un hasard. Aujourd’hui ce lien est scientifiquement prouvé.
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La riposte thérapeutique à l’intoxication aux métaux lourds a un nom : la chélation. Le principe en est simple : évacuer les métaux toxiques d’un organisme vivant.
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La chélation n’est pas une invention de médecins, c’est un phénomène naturel et chaque organisme a ses propres systèmes de chélation. Une molécule que vous produisez, le glutathion, intercepte la plupart des métaux indésirables et les expédie vers le foie et les reins, pour les éliminer.
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La mauvaise nouvelle, c’est que ce système de défense était suffisant tant que la proportion de métaux lourds restait raisonnable. Or la pollution aux métaux lourds s’accroît d’année en année et c’est une pollution invisible.
Cela concerne l’eau que vous buvez mais aussi l’alimentation, notamment les poissons. Aujourd’hui par exemple, un poisson de taille moyenne dans votre assiette contient des taux de métaux (et notamment de mercure) très dangereux pour la santé. En France, la dose moyenne d’ingestion du mercure est de 267µg/semaine soit 33% de plus que la dose maximale autorisée de 200µg/semaine (source OMS).
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Or l’intoxication au mercure entraîne de nombreux symptômes. Elle affecte les fonctions cérébrales, rénales, le système endocrinien (les glandes qui produisent vos hormones) et le cycle cellulaire. Certaines intoxications peuvent aussi affecter la vision et favoriser la survenue d’un glaucome.
Selon le Center for Disease Control (CDC) aux Etats-Unis, une femme en âge de procréer sur douze a un taux de mercure dans le sang assez élevé pour mettre en danger le développement neurologique du fœtus. Plus de 320 000 bébés nés annuellement présentent ainsi des risques de malformations !
En 2017, des neurologues américains révélaient que la consommation de poissons pollués au mercure double le risque de développer une maladie de Charcot (SLA).
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Les trois hormones de la pinéale semblent nous protègent des maladies dégénératives graves en vogue : Alzheimer – Parkinson – Sclérose en plaque – SLA …), et comment les trois principaux métaux lourds (aluminium – mercure – plomb) inhibent cette précieuse sécrétion hormonale. Enfin je me réjouis de constater que – comme je l’avais proposé il y a plus de 2 ans avec la silice de prêle – le Professeur utilise aussi la silice pour évacuer l’aluminium du cerveau (mais peut être sous forme de patches ?)
Des révélations comme celle-ci, il en sort tous les mois dans les revues paramédicales. Le fait est bien connu des médecins, qui ont développé des chélations… musclées. Ces chélateurs artificiels sont des molécules qui ressemblent au glutathion dont je vous ai parlé. Ils portent des noms obscurs comme EDTA (ethylenediaminetetraacetic acid), DMPS, DMSA, BAL … DMSA est l’acronyme d’acide di-mercapto-succinique, ne m’en veuillez pas si je ne vous les détaille pas tous !
Certaines chélations se pratiquent surtout par injections (EDTA, DMPS). Comptez en moyenne une vingtaine d’injections.
Le traitement oral de chélation repose sur l’administration de DMSA 100 mg (45 capsules = 37 euros) et la posologie est de 2 gélules une fois par semaine.
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Les médecins qui pratiquent la chélation médicamenteuse prétendent lutter contre :
Celle-ci ne peut s’effectuer qu’après un dosage des métaux lourds qui peut s’effectuer sur les cheveux (en cas d’exposition récente), le sang, les urines, les selles …
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En France, ces techniques ont plutôt mauvaise presse, mais en Allemagne et aux États-Unis, les chélations médicamenteuses sont parfaitement admises et largement pratiquées. Par contre tenez-vous bien, ces chélations médicamenteuses sont parfois facturées jusqu’à 500 euros par injection !
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Cette thérapie, sachez-le, est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale (ce sont les reins qui éliminent les métaux), d’insuffisance hépatique, d’anémie et d’hypertension artérielle. Dans tous les cas, elle doit être strictement encadrée médicalement.
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Cette chélation « médicamenteuse » marche-t-elle ? Les études testant son efficacité ne datent que d’une dizaine d’années :
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Elles ont démontré que ses bienfaits dans la lutte contre le cancer et les maladies cardiovasculaires sont nuls ou infimes (Lamas GA, Boineau R, Goertz C, Mark DB, Rosenberg Y, Stylianou M, Rozema T, Nahin RL, Terry Chappell L, Lindblad L, Lewis EF, Drisko J, Lee KL. EDTA chelation therapy alone and in combination with oral high-dose multivitamins and minerals for coronary disease: The factorial group results of the Trial to Assess Chelation Therapy. Am Heart J. 2014 Jul;168(1):37-44.e5.)
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En revanche, les bienfaits semblent réels dans la lutte contre les maladies nerveuses et neurodégénératives.
Une étude publiée en 2009 a ainsi démontré que l’intensité des symptômes de l’autisme est proportionnelle à la quantité de plomb, d’antimoine, de mercure, d’étain et d’aluminium que les enfants ont dans le corps (Adams JB, Baral M, Geis E, Mitchell J, Ingram J, Hensley A, Zappia I, Newmark S, Gehn E, Rubin RA, Mitchell K, Bradstreet J, El-Dahr JM. The severity of autism is associated with toxic metal body). En « chélatant » cent enfants autistes, une autre équipe a observé que, au bout de six mois, ces enfants parvenaient à mieux communiquer, avaient amélioré leur odorat et, d’une manière générale, leur contact avec les autres (Adams JB, Baral M, Geis E, Mitchell J, Ingram J, Hensley A, Zappia I, Newmark S, Gehn E, Rubin RA, Mitchell K, Bradstreet J, El-Dahr J. Safety and efficacy of oral DMSA therapy for children with autism spectrum disorders: part B – behavioral results. BMC Clin Pharmacol. 2009 Oct 23;9:17. doi: 10.1186/1472-6904-9-17)
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Tout récemment, un espoir du même type est apparu pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. Des chercheurs chinois sont parvenus à démontrer l’intérêt d’une chélation contre les fameuses cellules bêta-amyloïdes (Novel 8-hydroxyquinoline derivatives targeting β-amyloid aggregation, metal chelation and oxidative stress against Alzheimer’s disease.)
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Grâce aux recherches de certains, nous préférons aux molécules habituelles une autre solution. Il s’agit de la chélation naturelle, grâce à certaines plantes ou certains aliments, comme certaines micro-algues et la SPIRULINE.
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D’autres solutions sont aussi proposées :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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