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Parmi les patients qui se rendent aux urgences avec un gros « mal de ventre » :
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De fait, la douleur abdominale, spontanée ou provoquée, est très fréquemment rencontrée et accompagne toutes les affections viscérales. On peut la classer en :
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Douleur modérée : volontiers chronique, souvent négligée par le patient, mais aussi par le thérapeute, d’autant plus que certaines affections malignes n’entraînent que peu de douleurs, notamment à leur phase de début (ex.: K de la tête du pancréas), ce qui peut entraîner des retards diagnostics.
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Douleur aiguë : l’essentiel est de savoir s’il y a urgence chirurgicale ou non, car il y aura très souvent lésion viscérale patente :
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Rechercher les antécédents douloureux pour connaître le mode d’évolution de l’affection, ainsi que son éventuelle aggravation au cours du temps.
* La douleur de l’hypochondre droit indique une souffrance du complexe hépato-biliaire, NB. : si la limite inférieure dépasse le rebord costal de plus d’un centimètre, il pourra s’agir d’une hépatomégalie ou d’une ptôse du foie.
* La douleur de l’hypochondre gauche indique une souffrance de la rate ou de la queue du pancréas, de l’épiploon pancréato-splénique ou de l’angle colique gauche.
* La douleur épigastrique indique un problème œsophagien ou gastroduodénal ou pancréatique.
* La douleur de la région ombilicale indique un problème d’intestin grêle.
* La douleur au niveau de la fosse iliaque droite signale une souffrance appendiculaire (ou de la jonction iléo-cæcale) ou de la voie urinaire droite.
* La douleur de la fosse iliaque gauche signale une affection du colon sigmoïde ou de la voie urinaire gauche
* La douleur au niveau de l’hypogastre nous indique un problème de vessie ou d’utérus et de ses annexes.
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Cependant, on doit savoir qu’une affection cardiaque (ex.: infarctus) ou une souffrance appendiculaire peuvent donner un signe épigastrique, de même pour la souffrance hépato-biliaire, qui peut même se répercuter au niveau de l’hypochondre gauche.
— la présence de sang, de pus, ou d’air dans le péritoine entraînent une douleur des deux épaules, par irritation des nerfs phrénique via le diaphragme :
— la souffrance vésiculaire entraîne une irradiation de l’épaule et de l’omoplate à droite,
— la souffrance pancréatique, comme les traumatismes au niveau de la rate donnent une irradiation douloureuse dans la zone dorsale moyenne et de l’épaule gauche, très vive.
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Les modalités d’apparition et de disparition des douleurs ont leur importance :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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