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La génétique

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Le noyau des cellules humaines (à l’exception des gamètes) renferme 46 chromosomes, organisés en 23 paires homologues (un provient du père, l’autre de la mère). Ceux-ci codent les mêmes traits, mais ne mènent pas nécessairement à l’expression identique de ces traits.

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NB.  la dysmorphie des chromosomes sexuels !

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Cette paire détermine notre sexe génétique (XX ou XY). Des anomalies s’observent à ce niveau :

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Mais nous sommes loin de tout comprendre :

  • 30% de notre ADN sert à fabriquer des protéines (enzymes = ouvriers du corps)
  • 30% sert à la détoxication (métabolisme)
  • 5% à gérer les graisses et les sucres
  • 20% a des fonctions diverses (stockage d’informations ?) …

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Génotype versus phénotype : qui s’exprime ?

Certains gènes sont « dominants », d’autres « recessifs », c’est à dire qu’en présence d’un gène dominant, ils ne s’expriment pas. Ainsi chez un individu, une phénotype « R » peut être l’expression d’un génotype « RR » ou « Rr » ou « rR ». le phénotype « r » (recessif) ne pourra s’exprimer que dans le cas d’un génotype « rr » (absence de gène dominant).

Exemple 1 : imaginons que la couleur de la peau soit liée à un gène dominant : B = blanc / N = noir. Les enfants seront « café au lait » (métisse). Si deux métisses se marient, leurs enfants pourront être métisses (50% de chances) ou Blancs 25% ou Noirs (25%).

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Probabilités des différents génotypes de phénotypes à la suite de l’union de deux parents hétérozygotes : la « grille de Punnett« 

Exemple 2 : Dans le cas de deux parents « Rr », de phénotype « R », nous avons 25% de chances d’avoir un phénotype « r » (donc très différent de ses deux parents !

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Exemple 3 : cas réel des groupes sanguins, « O » est récessif par rapport au « A » et au « B » : quelqu’un qui est du phénotype O est forcément de génotype OO. Quelqu’un qui est de groupe « A » peut être de génotype AA ou AO. 

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Le problème des gènes récessifs et dominants ou co-dominants détermine le génotype de tel ou tel trait. Ainsi, les groupes sanguins (ABO), la couleur de la peau (ABC), des yeux et des cheveux (hérédité polygénique).

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Le système HLA

(bras court du 6ème chromosome) code pour l’immunité :

La présence de certains antigènes HLA reste une prédisposition à certaines maladies.
Il faut bien comprendre que la présence de cet antigène ne déclenche pas obligatoirement la maladie, mais que cet antigène est retrouvé beaucoup plus fréquemment chez les porteurs de la maladie. Il existe 6 déterminants : HLA A, B et C / HLA DR/ DQ/DP

Exemples :

  • Dans la maladie de Hodgkin HLA (A 1) = 39 % alors que les sujets sains = 32 %
  • leucémie lymphoïde aiguë HLA (A 2) = 63 % alors que les sujets sains 37 %
  • Hémochromatose HLA (A3) 75 % alors que les sujets sains = 26%
  • syndrome de Behcet HLA B5 41 % sujets sains = 10 %
  • syndrome de Fiessinger HLA (B 27) 76 % sujets sains 8 % / uvéite antérieure B 27 52 % sujets sains 9 % / spondylarthrite ankylosante B27 = 90% alors que les sujets sains 8 %
  • thyroïdite de Quervain HLA (B 35) 70% alors que les sujets sains 15 %
  • syndrome de Goodpasture HLA (DR2) 88% sujets sains 32 % / sclérose en plaques HLA (DR2) 59 % sujets sains 25 % / narcolepsie HLA (DR2) 100% sujets sains 25 %
  • myasthénie HLA (DR3) 50 % sujets sains 28 % / maladie cœliaque (DR3/7) 34 % sujets sains 1% / LED (DR 3) 70 % sujets sains 28 %
  • polyarthrite rhumatoïde HLA (DR4) 50% sujets sains 19 % / maladie de Berger HLA (DR4) 49 % sujets sains 19 %
  • cancer de la thyroïde HLA (DR7) est retrouvé dans 52% des sujets atteints
  • somnanbulisme ( certaines formes) DQB 1.04 et DQB 1.05
  • Etc …
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La régulation de l’expression génique se fait à trois niveaux :

  1. dans l’ADN non codant (recherches en cours)
  2. dans l’ARN non codant : les « transposons » (prix Nobel 2006)
  3. dans l’épigénétique (inhibition ou activation de telle ou telle séquence d’ADN)

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Connaissez-vous les télomères ?

Ce sont les extrémités de vos chromosomes. Comme les capuchons de vos lacets, ils protègent vos chromosomes qui contiennent tout votre code génétique. Or toutes les études scientifiques sur le sujet arrivent à la même conclusion : de la longueur de vos télomères dépenderait votre longévité. Plus vos télomères sont longs, plus vous avez de chance de vieillir en bonne santé. Plus ils sont courts plus votre vieillissement est rapide.

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Les vitamines aident à protéger vos télomères sur le long terme en régulant le métabolisme d’un acide aminé. Une étude américaine de 2009 a montré des résultats incroyables avec des télomères qui sont devenus… plus longs !

Au contraire, lorsque vous avez trop de sucre dans le sang, vos cellules se “caramélisent” (glycation) : les conséquences sont terribles pour vos télomères.

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Le secteur des « maladies métaboliques », ou héréditaires est « en plein developpement » et ce pour plusieurs raisons :

1/ on les connaît de mieux en mieux. Il en existe environ 7 000 ! Parmi celles-ci, certaines sont plus fréquentes et plus invalidentes que d’autres.

2/ on les dépiste de plus en plus fréquemment : 250 d’entre-elles bénéficient aux USA d’un dépistage pré-natal en routine.

3/ on surveille mieux les « isolats génétiques » qui augmentent la fréquence de ces maladies métaboliques :

  • — Consanguinité (exemple : mariage entre cousins)
  • — Conditions géographiques (ex.: iles, villages des hautes vallées de montagnes)
  • — Culturels (ex.: les Roms en Europe, 12 millions de personnes à présent !)
  • — Religieux (ex. : juifs).

4/ des solutions (partielles ou complètes) commencent à se faire jour, avec pour objectif la « thérapie génique » qui permettra de remplacer spécifiquement les gènes déficients. Mais qui jusqu’à maintenant n’a fonctionné que sur un petit nombre de cas (cf. Le « Téléton »).

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Si le déficit est porté par le chromosome X Les filles seront indemnes (il reste un X fonctionnel) : les garçons seront seuls touchés (pas de chromosome X de remplacement). Exemples : hémophilie, daltonisme (trouble de la vision des couleurs) :

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blank. Test pour les daltoniens

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Ces affections ont un mécanisme commun : un produit « A » va donner un produit « B » utile dans la chaine métabolique, grâce à une enzyme « E ».

MalGenetiques

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  • accumulation du précurseur A (qui peut avoir des effets toxiques)
  • carence du produit fini B (avec des conséquences structurelles ou fonctionnelles qui peuvent être graves)

Conséquences :

  • — Altérations hématologiques (ex. : maladie de Gaucher …)
  • — Déformations osseuses (ex.: Gangliosidose)
  •  — Troubles du tonus et neuromusculaires (ex.: Leucodystrophie, maladie de Lesch-Nyhan …), hyperactivité
  • — Déficit mental progressif (ex.: Phénylcétonurie, maladie de Hurler …)
  • — Symptômes oculaires très particuliers (ex.: maladie de Wilson, maladie de Tay-Sachs …)

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MuscularDyst

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Les solutions et remèdes…

  • Des régimes alimentaires particuliers (riches en oméga 3, pauvres en certains acides aminés …)
  • L’utilisation de chélateurs (ex. le Zinc dans la maladie de Wilson)
  • Apporter le gène qui manque (cf. le « plan génome »), grâce au « génie génétique »
  • avec le BNS on va choisir des remèdes, qui vont compenser (en partie) les carences et les plénitudes toxiques.

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NB. On a bien sûr intérêt à dépister tôt ces maladies métaboliques (parfois difficile du fait de la croissance plus ou moins rapide de l’enfant et du fait qu’il ne parle pas !).

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