La méthode des « cristallisations sensibles »
E. PFEIFFER dans les années 1920, sous la direction de Rudolf STEINER, ingénieur et philosophe visionnaire, met au point la méthode des « cristallisations sensibles ». Celle-ci explore l’effet organisateur de substances colloïdales (sève, lait, sang …) sur une solution de sel métallique. Le mélange va cristalliser, un peu comme le givre sur une vitre, et donner ainsi une sorte de dessin fractal, avec des aiguilles cristallines ramifiées. La forme des images ainsi obtenues peut se révélée hautement évocatrice de dysfonctions organiques.
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Réalisation pratique : Avec une solution de chlorure de cuivre à 10%, on met une solution dans une coupelle de 11 cm de diamètre comprenant 2 mL de chlorure de cuivre, et 3mL de substrat mélangé à de l’eau distillée (pour obtenir différentes concentrations sur chaque coupelle) pour obtenir 5 ml. On place cette coupelle dans une étuve à 28 °C et 58% d’hygrométrie, pendant 14 heures. En augmentant la concentration, il apparaît de plus ne plus d’informations, jusqu’à un optimum, puis en augmentant encore la concentration, les informations se croisent et la cristallisation n’est plus lisible. Il faut essayer plusieurs concentrations afin de trouver la concentration optimum où on a la meilleure cristallisation avec le maximum d’informations.
Méthode de lecture d’une cristallisation pour interprétation (la cristallisation nait toujours du centre vers les bords) :
Cette méthode d’étude de la micro-hétérogénicité du sérum (peut être aussi utilisée sur le vin, sur le lait …) souffre à notre avis de deux défauts majeurs :
- une grande difficulté technique à obtenir des plaques utilisables (par exemple : sur quatre plaques diluées du même sang, souvent une seule est « lisible », les trois autres se révèlent macro-vacuolaires),
- l’interprétation des images obtenues est fort complexe et tout à fait subjective (nécessite des praticiens spécialisés), car il est rare de trouver les images « typiques » de telle ou telle souffrance d’organe, comme les ouvrages d’anthroposophie nous les présentent.
Elle n’est plus guère utilisée actuellement (à notre connaissance) qu’en Suisse et en Allemagne.
→ Une zone périphérique, indiquant l’état du potentiel énergétique général.
→ des charges de stress, etc.
En dehors du cadre médical, ces cristallisations sensibles permettent notamment de distinguer le « vrai bio » du faux, mais aussi de mettre en évidence l’action hautement destructrice de beaucoup de procédés physiques ou chimiques modernes, comme la pasteurisation UHT, le four à micro-ondes, l’ionisation gamma ou les additifs alimentaires…
Une autre option était possible : multiplier les sels métalliques utilisés (chacun correspondant à une physiologie particulière) et quantifier la mesure par des outils biologiques automatiques modernes. Les BNS24 (bilan Nutrition-Santé) offrent à présent une alternative moderne, qui si elle ne donne pas de belles images autre que reconstituées par le calcul, permet de s’affranchir des difficultés de réalisation et d’interprétation de la cristallisation sensible.
Ci-dessus une planche didactique de médecine tibétaine, datant du 9ème siècle, pour l’examen des urines cristallisées du patient !