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La méthode NAET (sigle de « Nambudripad’s Allergy Elimination Techniques »)

rebaptisée « bye bye allergies« 

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Depuis quelques années, j’observe en Suisse romande, chez mes amis naturopathes, la multiplication de petites affichettes indiquant qu’ils avaient été formés et pratiquaient la « méthode NAET ». Curieux de nature, j’essayais d’en savoir plus sur ce « traitement d’élimination des allergies », dont les résultats semblaient les satisfaire. M’étant renseigné auprès d’eux (ils ont fait 3 jours de formation de base) et ayant lu la « bible » de la méthode (livre ci-dessus), je vais essayer de vous en résumer les principes. La « gourou » est une infirmière américaine, d’origine indienne (comme son nom l’indique) acupunctrice et chiropraticienne. Celle-ci était atopique et avait donc souffert de manifestations allergiques multiples, jusqu’à ce qu’elle fasse deux découvertes :

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1 – Elle pouvait apprécier son intolérance à une substance par le biais des modifications neurovégétatives induites par la présence de celui-ci, sur la peau ou dans la bouche (un seul allergène à la fois) :

  • — méthode du testing musculaire (MRT), kinésiologique (cf. G. GOODHEART en 1964), si possible au dynamomètre manuel (gradué de 1 à 100).
  • — méthode du pouls, déjà proposée par NOGIER (France) dans les années 80.
  • — méthode du testing électrique des points d’acupuncture, appareils type Mora (Belgique) ou Végatest (Allemagne).

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2 –    Elle pouvait se « désensibiliser » à celle-ci, via un contact corps-allergène au sein d’une séance d’acupuncture : après testing des points Mo – thoraco-abdominaux (pour savoir quels méridiens traiter) et traitement de ceux-ci selon la règle « Yu-Mo », plus quelques points clefs de déblocage : 4 et 11 GI, 3 Foie, 7 Cœur et 6 Rate (durée 20 minutes environ). 

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L’explication qu’elle donne des ces phénomènes est – bien sûr – assez ésotérique : elle met en avant la notion de « charge énergétique considérée comme hostile », qui entraîne des blocages de l’énergie dans les méridiens. Voyons comment elle présente les choses : 

L’allergie est un terme définit par Cl. VON PIRQUET (1874-1929), formé de Allo (altéré) et Ergion (action ou réactivité). On distingue dans ces réponses inadéquates du système immunitaire :        

  • les allergies vraies, réactions impliquant des IgE et divers médiateurs,
  • les intolérances, réactions retardées impliquant les IgG, les cellules …

C’est l’existence de la réaction, impliquant hormones, neuromédiateurs et système nerveux autonome, qui confère la qualité d’antigène à la substance. 

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Selon elle, aux USA, la moitié de la population souffre d’une forme d’allergie plus ou moins grave. Elle inclut dans cette catégorie des manifestations comme les céphalées, vertiges, troubles du rythme, bronchites répétées, arthrites … et considère que ces troubles « allergiques » font le lit d’affections beaucoup plus graves. Elle rend ainsi le phénomène d’allergie/intolérance responsable du déclenchement de nombreux troubles : hyperactivité infantile, diabète, colite (sorte d’asthme des entrailles), candidose chronique, syndrome des jambes sans repos, psoriasis, épilepsie … et de l’aggravation de quelques autres : acné rosacée, myasthénie, SEP, maladie de Crohn, PR, Lupus … 

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Même si de telles conceptions me paraissent exagérées (car trop systématiques), je ne suis pas contre cette idée : les manifestations allergiques caractérisant les phases 3 et 4 de RECKEWEG, on peut penser que, dans certains cas, ces phénomènes se répétant, ils peuvent être impliqués dans la dégradation de l’homéostasie (attesté par les PRS) et du passage brutal en phase 4 (sécheresse, vieillissement) ou 5 (Maladies auto-immunes). 

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Elle distingue 8 catégories d’allergènes :

1/ les allergènes inhalés, à réponse allergique prévisible et reproductible,

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2/ les allergènes ingérés : aliments, boissons, médicaments, chewing-gum … qui génèrent des réactions immédiates ou très différées, violentes parfois (ex. : choc anaphylactique aux cacahouètes). C’est d’ailleurs dans ce domaine qu’elle fournit le plus de kits de substances à tester et conseille de toujours commencer par les « groupes alimentaires de base » : le groupe œuf (blanc, jaune et plumes), le groupe calcium (les laits), le groupe sucre (glucose, fructose, saccharose …) qui sont les trois groupes les plus souvent en cause. Il faudra aussi vérifier le groupe vit. A (poissons et fruits de mer), le groupe vit. B (les aliments complets), le groupe vit. C (fruits et légumes), le groupe des minéraux (Aluminium, Bore, Nickel …), le groupe des sels (NaCl, KCl, MgCl …). 

Il est à remarquer à ce sujet que nous possédons à présent des tests biologiques alimentaires, objectivant une sensibilité aux aliments par le biais de la présence d’IgG spécifiques. Voir sur ce site le chapitre « Intolérances alimentaires ». 

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3/ les allergènes de contact : cosmétiques, latex, teintures, nickel, et tous les dérivés du pétrole (skaï, nylon, tergal …)

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4/ les allergènes injectés : sérums, vaccins, médicaments, piqûres d’insectes, prothèses mammaires …

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5/ les allergènes infectants, bactéries (ex. : test tuberculinique), moisissures et champignons,

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6/ les agents physiques : le chaud, le froid (syndrome de Raynaud), le soleil (générateur de vitamine D), l’humidité, les courants d’air …

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7/ les causes génétiques : cas de l’atopie et des familles d’asthmatiques.

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8/ les facteurs émotionnels, tout à fait évidents dans l’asthme et la migraine par exemple. 

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Les résultats de ce traitement sont intéressants (2/3 de guérisons environ, au bout de 18 mois), mais la méthode est fastidieuse : il faut en effet tester et traiter chaque allergène qui donne une réponse au MRT, les uns après les autres (comptez une douzaine de séances par année), en dehors des périodes de crise. On constate, de plus, des intolérances croisées (ex.: pollens + sucres) ! D’autre part, pour que le résultat tienne, il est nécessaire de traiter conjointement les engorgements hépato-vésiculaires et les troubles du colon (verminose, dysbiose …). 

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ValiseTests                    Valise de tubes-tests

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Cette approche originale a donc deux inconvénients : sa durée (12 à 18 mois) et son coût (nombreuses consultations). Elle nous fait penser furieusement à la méthode que nous préconisons au sein de notre groupe, depuis plus de 15 ans, avec à peu près les mêmes bons résultats et le même délai de 12/18 mois :

          faire pratiquer un BNS, pour évaluer les dysfonctions des grands systèmes et les corriger spécifiquement (plantes, probiotiques, sels …),

—      faire un bilan sérique des intolérances alimentaires et mettre en place les évictions nécessaires

          prescrire un coffret « All.Stop » (Pharmacie des Bergues, Genève – Suisse), deux granules à prendre, trois fois par semaine, en alternant les tubes après 6 prises (9 tubes + 1 tube en cas de crise). Ce qui correspond à un déblocage séquentiel des méridiens, selon la correspondance classique des Gaz/MTC, ex.: gaz de O2 = Foie, H2 = Cœur, gaz de Soufre = Rate, gaz de Carbone = Poumon, N2 = Rein. Voir le chapitre « homéopathie gazeuse » dans « homéopathie diathésique ».

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Dans notre approche, une à deux consultations suffisent, le suivi se fait par téléphone (coût et frais réduits ++). Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Bibliographie :

NAMBUDRIPAD Devi S. « Vaincre les allergies et les maladies dérivées » (NAET, 2000)

ImuPro300 : « Une alimentation saine, les dangers potentiels pour votre santé » (R-BIOPHARM France)

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