La « micro-nutrition »
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L’association thérapeutique d’oligo-éléments, de vitamines, d’acides aminés et d’acides gras essentiels a pris en Europe le nom de « nutrithérapie ». Le but étant de récupérer 100% des fonctions d’un organisme en baisse de forme (très utilisé dans les milieux sportifs) :
Tout en optimisant les régulations :
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Cette approche médicale physiologique tend à optimiser les régulations organiques et à limiter les processus de vieillissement tissulaire par l’apport d’éléments essentiels en micro-doses.
En 1969, la découverte d’une enzyme, la super-oxyde-dysmutase (SOD), a permis d’attirer l’attention sur l’importance des radicaux libres en biologie humaine. Depuis, un grand nombre de phénomènes physiopathologiques liés à un excès de radicaux libres a été mieux compris, ainsi que les mécanismes d’actions des éléments intervenant dans ces phénomènes. C’est à présent un concept qui classiquement proposé comme suit :
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1/ Une phase de détoxination :
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2/ Une phase de restructuration :
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C’est une méthode qui s’apprend rapidement (quelques heures suffisent) et qui est sous-tendue par une douzaine de grands laboratoires en Europe (Jouvadia, Nutergia, Pilège, Burgurstein, Bionutrix, Physionat …), ceux-ci proposant des « compléments alimentaires » sous forme d’associations fixes, à visée particulière (sport, ménopause, confort digestif …). Elle complète efficacement les traitements d’homéopathie ou d’acupuncture, plus ciblés, en fournissant au corps les matériaux susceptibles d’être mobilisés efficacement.
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La connaissance de ces principes fondamentaux vous permettra d’accédez facilement aux remèdes naturels qui vous sont nécessaires ! Nous pouvons optimiser les régulations de notre corps à plusieurs niveaux :
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1/ La barrière digestive
La barrière digestive est une interface essentielle à la digestion (absorption des nutriments) mais aussi maintient du tonus immunitaire. Le bon fonctionnement du système sympathique (motricité digestive), la qualité des nutriments et l’équilibre du microbiote (flore de barrière) peuvent se manifester par de nombreux troubles fonctionnels, préludes à l’installation de nombreuses maladies :
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La partie « solutions santé » (prévention) comprendra :
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2/ La protection cellulaire
Celle-ci regroupe l’ensemble des systèmes dédiés à la protection des cellules contre :
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Dynamique des anti-oxydants :
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Les situations impliquées s’observent dans :
NB. Les explorations de biologie fonctionnelle sont alors fort utiles pour quantifier l’inflammation et le stress oxydatif, en premier lieu le BNS
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La partie « solutions santé » comprendra :
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3/ La communication inter-cellulaire
Ce chapitre étudie les différents systèmes participant au passage harmonieux des informations entre les cellules, les tissus et les organes. Des dysfonctions peuvent s’exprimer sous forme de :
NB. Là aussi, les explorations de biologie fonctionnelle (BNS en tête) seront utiles pour explorer globalement les acides gras dans l’organisme, des régulations hormonales, ainsi que le métabolisme des sucres et de l’acide urique.
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La partie « solutions santé » comprendra :
les ouvrages spécialisés se multiplient …
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4/ La fonction Neuro-sensorielle
Le comportement, la réflexion, le sommeil et l’humeur dépendent du fonctionnement harmonieux des structures cérébrales. La micro-nutrition se propose d’optimiser le fonctionnement cérébral selon trois axes :
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NB. Les explorations de biologie fonctionnelle utiles pour explorer les facteurs hormonaux et quantifier le taux des catécholamines : BNT (bilan des neuro-transmetteurs).
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La partie « solutions santé » comprendra :
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Nous mettons en avant le fait que de nombreuses situations favorisent les carences en vitamines, oligo-éléments et minéraux, ainsi : les régimes amincissants mal conçus, une alimentation insuffisamment diversifiée (cas des adolescents et sujets âgés), surmenage physique (sportifs de haut niveau), période de croissance, grossesse et allaitement, lors de certaines maladies chroniques … Si la recherche d’une alimentation saine et diversifiée est toujours nécessaire, il est parfois judicieux d’y ajouter une supplémentation nutritionnelle adaptée afin de compenser ces déficits de façon plus efficace et de permettre à l’organisme de se détoxiner, car les niveaux de pollution le débordent souvent.
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Note sur les oméga 6 et 3 :
Les oméga-3 sont des acides gras très précieux. La Nature les fabrique à son rythme, dans certaines herbes et certaines micro-algues. Dans la mer, de petits crustacés ingurgitent ces micro-algues riches en oméga-3. Puis ils sont mangés à leur tour par des poissons. À mesure qu’on monte dans la chaîne alimentaire, les précieux oméga-3 s’accumulent dans la chair des poissons. Ainsi se concentrent-ils dans celle du saumon, du maquereau, du hareng.
Le même phénomène se produit sur terre. Certaines plantes sauvages contiennent naturellement des oméga-3. Elles sont mangées par les escargots, les limaces. Lorsqu’une poule est élevée de façon traditionnelle, à courir librement près d’une ferme, elle va manger ces escargots. Ses œufs seront alors naturellement riches en oméga-3. On trouve encore des oméga-3 dans la viande de gibier ou dans le lait des vaches qui broutent dans les prairies naturelles et les alpages.
Les enfants qui manquent d’oméga-3 sont prédisposés à devenir hyperactifs. Les adolescents sont menacés de schizophrénie. En effet, un cerveau qui manque d’oméga-3 ne tournera pas de façon normale. Les oméga-3 sont des molécules essentielles pour donner de la fluidité à la paroi de nos neurones. Ils permettent aux impulsions électriques de mieux circuler dans les circuits cérébraux. Ce sont les fameuses molécules de DHA (docosahexaenoic acid).
Les femmes enceintes ont besoin de beaucoup de DHA pour en transmettre à leur bébé. Sans apports alimentaires adaptés, des déficits peuvent se produire au dernier stade de la grossesse, au moment où le développement du cerveau de l’enfant est le plus important. Le risque de dépression chez la mère après l’accouchement (post-partum) est alors plus important. Le DHA étant aussi impliqué dans le développement de la rétine, le manque d’oméga-3 nuira au développement visuel du nouveau-né, qui aura plus de chances de devoir porter des lunettes.
Les oméga-3 d’origine animale se présentent aussi sous la forme d’EPA (eicosapentaenoique acid). Ils interviennent alors dans la prévention des maladies cardiovasculaires :
Ils régulent l’inflammation dans l’organisme, ce qui expliquerait l’efficacité des oméga-3 pour réduire les problèmes inflammatoires, en particulier dans les articulations (arthrites) et dans les intestins.
On trouve, aussi des oméga-3 dans l’huile de colza, l’huile de lin, le pourpier, la mâche. Le problème est que ce ne sont alors ni de l’EPA ni de la DHA. Ce sont des oméga-3 végétaux dits AAL, qui doivent ensuite être transformés par l’organisme. Si nous parvenons sans trop de mal à faire des EPA, c’est plus difficile pour la DHA, à laquelle il faut apporter quatre atomes de carbone. Ainsi, on estime que seul 1 % des AAL sont transformés en DHA dans notre corps.
La production est d’autant plus difficile que les oméga-3 sont concurrencés, sur cette chaîne, par les oméga-6, qui empruntent la même voie métabolique. Si vous mangez trop d’oméga-6, ce qui est courant dans l’alimentation moderne, ils envahissent la chaîne et bloquent l’arrivée des autres sur le circuit. Vos oméga-3 se retrouvent coincés comme un automobiliste sur une bretelle d’autoroute, cherchant à monter sur le périphérique parisien un vendredi à 17 heures. Ils n’avancent pas !
L’important est donc, certes, de manger plus d’oméga-3, mais aussi de réduire la consommation d’oméga-6 (huiles végétales comme celles de maïs ou de tournesol, germes de blé, soja, pépins de raisin). Il faut manger maximum 5 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, alors que nous sommes plus couramment dans un rapport de 20 contre 1.
Pour augmenter la consommation d’oméga-3, mangez des œufs de poules nourries aux graines de lin, des poissons gras sauvages, en particulier des petits poissons (anchois et sardines), du gibier sauvage. Mais il est difficile d’atteindre le bon ratio sans prendre des compléments alimentaires d’oméga-3 de bonne qualité. Les gélules d’oméga-3 biologiques, purifiés, garantis sans métaux lourds, sont très faciles à trouver dans le commerce. Vous pouvez même choisir entre des gélules riches en DHA (donc pour les fonctions cérébrales) ou plutôt en EPA (cœur et artères).
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Les oméga-3 issus du krill de l’Antarctique sont remarquables. Le krill est une crevette qui vit dans les eaux froides des océans. Il vit en essaims gigantesques dans les couches supérieures de l’océan. Un seul banc de krills peut contenir deux millions de tonnes d’animaux. Le krill se nourrit des micro-algues riches en oméga-3 dont je parlais au début. Mais comme il se trouve en bas de la chaîne alimentaire, il est remarquablement peu contaminé par les polluants, par rapport aux gros poissons.
Il semblerait que la population de krill ait fortement augmenté dans les océans. Cela s’explique par la baisse du nombre de baleines, qui s’en nourrissent, et de la hausse de la quantité de nitrates dans les eaux. Ces nitrates forment un engrais pour le plancton, dont se nourrit le krill. Il n’y aurait donc aucun problème de « surpêche » en vue. Les oméga-3 issus de l’huile de krill me semblent donc être le bon compromis d’un point de vue de santé et de respect de l’environnement. On en trouve facilement en boutiques biologiques. Je recommanderais d’en prendre 1 à 3 grammes par jour.
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Bibliographie :
http://www.santenatureinnovation.fr/landing_page/GSD11A/ESNIGS49.html?utm_source=gauntlet&utm_medium=emailing&utm_campaign=20130201-Gauntlet-Series-Day-49&o=1004525&s=1010016&u=29175278&l=535905&r=Milo
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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