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C’est une approche médicale qui étudie, enseigne (d’où le titre d’éducateur de santé ou « Praticien de santé « ) et applique les lois biologiques au service de la qualité de vie des individus. C’est la synthèse des méthodes naturelles de santé et d’hygiène vitale propre à conserver (rôle de prévention), entretenir, développer ou recouvrer son « capital santé ». Il s’agit de traditions hygiéniques d’obédience HIPPOCRATIQUE (équilibre des humeurs – notion antique, mais assez moderne de fait, comme nous le démontrons avec nos bilans de biologie fonctionnelle). Sa philosophie est sous tendue par le VITALISME. Le Vitalisme étudie, respecte, accompagne et favorise la force vitale d’AUTOGUERISON responsable de l’homéostasie du corps.
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Elle tend à gérer la santé et ses éventuels troubles fonctionnels, alors que la médecine se place du côté de la maladie et des atteintes lésionnelles. En naturopathie, tout s’articule autour d’un « bilan de santé » de type hippocratique : on situe le patient en fonction de ses symptômes, de son histoire personnelle et de quelques signes d’examen dans un espace à 3 dimensions :
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Le bilan de santé est effectué à l’aide de l’iridologie, de la morphologie, de l’anamnèse, de la psychophysiologie et du bilan biologique BNS. L’objectif est l’évaluation de leur capital santé, au niveau constitutionnel (hérédité), diathésique (la tendance de l’individu) et réactionnel (les symptômes actuels) = le TERRAIN.
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Le travail sanitaire passe par un enseignement à but PREVENTIF sous forme de conseils et de réforme de vie. Il s’agira d’un accompagnement du processus vital d’auto guérison qui portera sur :
Il sera parfois nécessaire de mettre en oeuvre des procédés thérapeutiques plus ciblés, s’appuyant sur :
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Le but est le retour de la santé ou son maintien : état de BIEN ETRE physique, physiologique, émotionnel et mental avec le corps libéré de ses dysfonctions (souffrances).
Les traitements sont exclusivement issus de produits ou de thérapeutiques NATURELLES. Il n’y a pas de diagnostics spécifiques de maladies, mais des dysfonctions de l’individu dans sa globalité. La complémentarité avec le travail du corps médical est de mise : respect des diagnostics et traitements médicaux en cours et connaissance de la sémiologie d’exclusion pour les cas graves ou suspects qui doivent impérativement être envoyés chez le médecin.
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Si dans le monde antique, le rôle du médecin a longtemps été confondu avec celui du prêtre, c’est qu’une vision médicale ne peut s’élaborer qu’à partir d’une vision du monde, d’une « philosophie » qui met en cause l’homme au sein du macrocosme (environnement climatique, biologique et social) et dans son devenir (naissance, croissance, reproduction et vieillissement). Chaque civilisation a élaboré sa conception des choses, donc sa relation au monde et une approche médicale différente. On peut ainsi observer au sein de ces différentes cultures médicales, qui se sont progressivement codifiées, dans les trois grands empires du monde, à partir de 3000 ans avant J.C. (début de la période historique).
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En Orient , la Médecine Traditionnelle Chinoise élabore les notions d’énergie et de Sang, de Yin (structure) et de Yang (fonction) et des cinq éléments (pôles organiques en synergie et interactions). Elle développe et codifie une phytothérapie des saveurs, le Qi-cong et l’acupuncture.
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Aux Indes, la Médecine Ayurvédique qui classifie maladies et remèdes en trois catégories (Eau, Vent et Feu) et leurs combinaisons (jusqu’à sept possibilités). La Médecine tibétaine en est une émanation.
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En Occident, la médecine se codifie et diffuse sa doctrine, partir de la Grèce, via l’école d’Hippocrate (460 – 377 av. JC, île de Cos) qui réalise la synthèse des pensées médicales des civilisations égyptienne, mésopotamienne et perse. Celui-ci met en avant des idées proches de la MTC : l’unité de l’homme avec son milieu et la notion de systèmes biologiques auto-régulés (« natura medicatrix« ), ainsi que la possibilité d’un double abord thérapeutique, en utilisant soit la loi des contraires (allopathie), soit la loi des semblables (homéopathie): « La plupart des maladies sont curables par les mêmes influences qui les produisent » Hippocrate, dans « Les Aphorismes ». C’est aussi lui qui mettra en avant l’observation impartiale, la répugnance pour les spéculations fantaisistes et l’intérêt que l’on doit porter au pronostic.
La classification des terrains et des maladies se faisait sur la notion de quatre « tempéraments » : le lymphatique / le sanguin / le nerveux et l’atrabilaire, organisés selon leur aspect (humide / sec / chaud / froid) recouvrant des modes fonctionnels et des tendances morbides cliniquement définis (c’est l’ancêtre de notre approche diathésique, et l’équivalent européen de la théorie chinoise des cinq mouvements).
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L’idée est reprise au moyen-âge par Paracelse (1493-1541) qui dans son « Paragranum » préconise le remède unique en petite dose, choisit selon la similitude de ses pouvoirs curatifs (Arcanum) avec les lésions du patient. Ces travaux furent poursuivis par Fludl qui en 1638 propose d’étendre cette doctrine aux agents pathogènes (nos futurs nosodes) : « Ainsi, les vers séchés après leur expulsion par le corps et réduits en poussière, seront administrés comme remèdes internes contre les vers, l’expectoration des tuberculeux, apres séparation nécessaire, guérit la tuberculose … ». Valentin, qui dans ses « études alchimiques », publiées en 1700, affirme que « l’égal doit être chassé par l’égal et non point par l’opposé ».
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Nous avons voulu réunir sur ce site, les différents concepts proposées par les « médecines douces » (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), pour qu’elles participent ensemble au débat ouvert sur la médecine de demain. Nous voulons jeter des ponts entre nos différentes disciplines et de construire une alternative crédible au « tout chimique » actuel, qui mène nos sociétés à la standardisation de la réflexion et à la ruine financière de la protection sociale.
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Les « médecines naturelles » sont basées sur l’utilisation thérapeutique d’une évidence biologique : les êtres vivants sont des ensembles de systèmes autorégulés. Ce sont des méthodes de stimulations visant à rétablir la santé par le libre jeu des régulations biologiques : le remède (dose, aiguille, oligo-élément …) n’agit que comme « donneur d’ordre » introduisant dans l’organisme cybernétique malade, un véritable « programme de correction » que celui-ci appliquera … ou ne pourra appliquer (ce qui est la limite de ce type de thérapeutique). Celles-ci reposent sur trois types d’approche :
1 – La loi d’identité :
« Une substance à dose infinitésimale (diluée et dynamisée) a une activité sur son propre métabolisme« .
NB. Plus la substance utilisée a un rôle physiologique important, plus son action sera étendue.
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2 – La loi de similitude :
Concept plus large, basé sur la comparaison systématique de la totalité des symptômes observés d’un malade, avec la totalité des symptômes induits par un remède (pathogénésie) ou d’une information chez le sujet sain, utilisée depuis des siècles par les médecins du monde entier. Applications pratiques aux :
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3 – La loi d’analogie … le Simile magique ?!
En dehors de la similitude de symptômes, il peut exister entre le malade et ses possibles remèdes, une similitude de phénomènes : de formes, de couleurs, d’emplacement, de comportements sociaux / écologiques même (isomorphisme), c’est la « doctrine des signatures »
Elle a été utilisée depuis des siècles en médecine indienne (Ayurvédique) et africaine (Animiste). Applications pratiques :
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Quantitativement, il faut aussi distinguer les méthodes thérapeutiques qui apportent :
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Bonne réflexions … En tous cas, on se méfiera des remèdes allopathiques :
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Programme :
Hygiène vitale
o La naturopathie :
afin d’amener chacun à un questionnement sur sa pratique ou les orientations qu’il va prendre.
o Morphopsychologie :
o Le bilan de santé en naturopathie :
o Exercices physiques occidentaux – exercices physiques orientaux,
o Hydrologie, balnéation,
o Création du cabinet :
Diététique
o Les nutriments (rappel med. académique / la pyramide alimentaire) …
o Les nourritures de tous les jours, les préparations, la cuisine
o Les régimes alimentaires (historique et actualité)
o Les cures, les jeûnes, pourquoi, quand et comment ?
o Proposer une solution diététique aux problèmes rencontrés
Micro-nutrition
o Agriculture: conventionnelle, de reconversion, bio, le jardin potager
o L’eau et le pain (gluten)
o Les compléments alimentaires (oligoéléments, vitamines, actions et interactions) quand, comment, pourquoi, la présentation des produits (y compris les huiles alimentaires).
Homéopathie familiale
o La doctrine, les différents types de remèdes et de dilutions.
o Les sels Schüssler et les reminéralisants (terrain BNS) et les CHU
Phyto / aromathérapie (et BNS)
o Les familles botaniques, les polarités organiques, le « drainage » …
o Les fleurs de Bach et les Huiles essentielles.
Texte de synthèse de Pierre-Alain VERNET (école de naturopathie AGAPE – Lausanne-Crissier).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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