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La PLEURESIE

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La pleurésie est une inflammation de la plèvre, la membrane double qui entoure les poumons, avec ou sans présence de liquide dans la cavité pleurale, limitée par deux feuillets glissant au contact l’un de l’autre qui réagissent lors de la plupart des processus pathologiques de voisinage et au cours des agressions les plus diverses.

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Les pleurésies peuvent être aiguës (sérofibrineuses ou purulentes), sub-aiguës (mésothéliome) ou chroniques (pachypleurite). Les symptômes sont variables selon l’importance de l’épanchement : douleur hémi-thoracique vive, irradiant vers l’épaule, augmentée par la toux, toux sèche et quinteuse, gêne respiratoire. Ces symptômes sont déclenchés ou aggravés par les changements de position.

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L’examen clinique montre qu’un côté du thorax bouge moins que l’autre lors de la respiration. Les vibrations vocales sont abolies (« dites 33 »), il y a une abolition du murmure vésiculaire à l’auscultation avec parfois un frottement pleural ou un souffle pleurétique.

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La radiographie confirme le diagnostic en montrant une opacité franche, homogène, comblant le cul-de-sac costo-diaphragmatique, dont la limite supérieure est floue, concave en haut et en dedans.

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La ponction pleurale (sous anesthésie locale) soulage le malade et confirme le diagnostic en ramenant un liquide jaune citrin riche en albumine et en fibrine. L’examen cytologique, chimique et bactériologique du liquide s’impose.

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Les pleurésies sont secondaires à :

  • Une infection bactérienne : pneumonie, dilatation des bronches, abcès du poumon, septicémie, coqueluche, rhumatisme articulaire aigu…
  • Une infection virale (grippe surtout)
  • La pleurésie tuberculeuse survient en général dans les suites d’une primo-infection tuberculeuse méconnue
  • Les pleurésies néoplasiques traduisent souvent des métastases pleurales de cancers locaux ou à distance. Le médecin recherchera des cellules néoplasiques dans le liquide de ponction et cherchera par un bilan général le cancer primitif.
  • Le cancer primitif de la plèvre est rare (mésothéliome pleural) et se voit après une exposition antérieure – parfois plus de 20 ans ! – à l’amiante
  • Une embolie pulmonaire avec infarctus pulmonaire
  • Un œdème aigu du poumon  
  • Un infarctus du myocarde (syndrome de Dressler)
  • Une collagénose, exemple : lupus érythémateux disséminé
  • Une maladie sous-diaphragmatique : cirrhose du foie, cholécystite aiguë, pancréatite aiguë hémorragique, abcès sous-phrénique …  
  • Une sarcoïdose, une parasitose, etc…  

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Un remède homéopathique domine le tableau : 

BRYONIA ALBA (ph) … convient à la plupart des cas de pleurésie, car ses symptômes reflètent fidèlement cette maladie. Il doit être administré une fois que le stade d’exsudation est arrivé (après Aconitum) et que la fièvre a quelque peu diminué. Il y a des douleurs brèves, aiguës, piquantes, aggravées par le moindre mouvement ; même la respiration est douloureuse et le patient s’allonge du côté douloureux pour soulager la douleur.toux sèche, la douleur est aggravé par le moindre mouvement – mais améliorée par la pression locale – et la chaleur, forte soif.

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BryoniaToux

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Parfois bien complété par :

  • Aconitum (s) …  remède de début (premières heures) avec frissons, forte fièvre, avant que l’exsudation ait eu lieu.
  • Sulfur iodatum … au début, forme sèche
  • Asclepias tuberosa (hg) … avec douleurs de la base gauche
  • Apis (hg) … l’épanchement se constitue, toux aggravée couché et la nuit.
    Pleurésie avec exsudation, remède utile dans la phase d’épanchement, après que la fièvre s’est calmée et que les douleurs ont disparu. 
  • Belladonna (ca) … Pleurésie chez les enfants de type congestif, souvent déclenchée par des convulsions plutôt que par de la fièvre. 
  • Kalium carb. … en période terminale, douleurs de la base droite
  • Ranunculus bulbosus (s) Douleurs aiguës et piquantes dans la poitrine, pire du côté droit. Il s’avère souvent utile d’absorber l’épanchement. 
  • Silicea … si adhérences pleurales
  • Stannum. Douleurs semblables à des couteaux dans l’aisselle gauche. 
  • Sulfur … remède à utiliser en cas de douleur aiguë et piquante qui traverse le poumon gauche jusqu’au dos, pire en position couchée sur le dos et au moindre mouvement. Ce remède suit bien Aconit et Bryonia , surtout lorsque les remèdes choisis ne parviennent pas à améliorer le patient.

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Une kinésithérapie respiratoire est toujours à conseiller.

Rechute : Tuberculinum K.

 

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