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La PNL (NLP en anglais) a été créée dans les années 1970 par John Grinder (professeur de linguistique) et Richard Bandler (étudiant de maitrise en sciences de l’information), leur objectif était d’étudier des personnes qui excellaient dans la communication et dans l’art de produire les changements. Ils ont observé des personnes considérées comme des modèles d’excellence qui ont été des thérapeutes d’exception tels que Milton Erickson (fondateur de l’Hypnose clinique), Virginia Satir (qui développait la thérapie du couple et de la famille) et Fritz Perls (fondateur de la Gestalt-thérapie). Ils se sont inspirés aussi des linguistes Alfred Korzbski et Noam Chomsky, de Gregory Betson (anthropologue et sociologue qui a développé la systémique) et du psychanalyste Paul Waslawick.
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Messieurs Grinder et Bandler ont su établir les complémentarités entre la Sémantique Générale, l’Approche Systémique, la Cybernétique, les travaux de l’école de Palo Alto et les recherches sur les neurosciences. Leur travail de modélisation leur a permis d’identifier les schémas comportementaux, cognitifs et linguistiques associées à cette excellence. Ainsi on peut définir la PNL comme un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement.
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Le terme de « programmation neuro-linguistique » intègre les trois composantes fondamentales de l’expérience humaine : la neurologie, le langage et nos programmations. Le système neurologique régule le fonctionnement de notre corps, le langage détermine notre manière d’interagir avec les autres, et nos programmes déterminent le modèle du monde que nous créons.
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La PNL étudie de manière pragmatique les divers aspects du fonctionnement et développement humain : les compétences comportementales selon l’environnement (nos actions), les processus cognitifs et la pensée stratégique (la direction de nos actes), notre système de valeurs (nos motivations) et de croyances (nos permissions), notre identité (notre rôle et notre mission) et notre système d’appartenance (notre vision).
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Etablir le rapport avec autrui signifie être sûr de faire le bon numéro de téléphone, d’être à la bon heure pour pouvoir communiquer en s’adressant à la bonne personne, dans le bon ton, la parfaite attitude le bon contexte, tout en étant soi-même, en respectant ses valeurs et en restant dans l’ouverture pour comprendre et écouter bien l’autre. Pour établir un bon rapport il faut en plus être attentif à :
Constitue l’ensemble des représentations visuelles, kinesthésiques, auditives, olfactives et gustatives : « VAKOG » qui font que des souvenirs, des circonstances de vie, des compétences, des lieux restent gravés dans notre mémoire (ce champ d’informations sensorielles).
Une grande palette des perceptions sensorielles, peuvent nous amener dans le souvenir d’une situation de manière précise. La madeleine de Proust par exemple, fait appel à une série de sensations qui ont fait que dans la mémoire de Proust une madeleine a pu évoquer tout un épisode de vie, des souvenirs de vie en famille, des émotions, des qualités de vie, des valeurs… c’est ce qui permet de TEXTURER un évènement, un état interne, une compétence, une qualité et lui donner forme dans le conscient.
En thérapie nous allons utiliser ces canaux là pour pouvoir texturer des compétences, des ressources, des émotions, des forces, des état internes, afin de pouvoir en prendre conscience, les ancrer et les utiliser quotidiennement dans l’obtention des résultats et des objectifs désires.
C’est le fait de penser dans ce que nous voulons avoir, vivre, sentir, être, de manière positive comment étant déjà là. Cette démarche permet d’accomplir les objectifs, de voir les processus à remplir pour leur réalisation pas à pas et de réunir les compétences nécessaires pour l’obtention du résultat désiré.
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1 – Un objectif doit être SMART, ce qui veux dire qui doit être :
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2 – On doit connaitre les véritables motivations que nous avons pour atteindre le résultat. Pour cela, on visualise le résultat et on s’associe ce qui veux dire on se permet de sentir les sensations et émotions que l’obtention du résultat peut nous procurer.
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3 – On contrôle si les critères pour atteindre l’objectif sont remplis :
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4 – La flexibilité comportementale
Avoir la capacité de se poser des questions et de créer les moyens, ressources, processus pour changer d’attitude lorsque l’on peut constater que la stratégie d’action précédente n’a pas donné des résultats.
« Si ça… n’a pas marché, c’est parce que quelque chose n’est pas adapté ou parce qu’il y a encore quelque chose que la personne n’a pas compris ».
Dans un système, c’est la personne qui fait preuve de la plus grande flexibilité qui contrôle le système. Ceci implique prendre la responsabilité de ses émotions, de ses relations, de ses états internes, de ses actions et en conséquence de sa vie.
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Tous les modèles et techniques de la PNL reposent sur la combinaison de ces quatre principes. Ils forment le cadre de base sur lequel la PNL est construite.
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Chaque personne possède une manière particulière de voir la réalité, en fonction de son vécu, de ses expériences, de ses perceptions, de ses croyances, de ses valeurs, de ses programmes… ainsi, nous pouvons connaitre que nos propres perceptions de la réalité. Ce sont nos cartes « neuro-linguistiques » de la réalité qui déterminent comment nous nous comportons et qui donnent du sens à ces comportements, mais pas la réalité elle-même. L’objectif est plutôt de concevoir la carte la plus riche possible, celle qui respecte notre nature systémique et écologique, et le monde dans lesquels nous vivons.
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Les processus qui ont lieu dans le psychisme d’un être humain, entre les personnes qui l’entourent et son environnement sont systémiques. Notre corps, notre physiologie, nos sociétés et notre modèle d’organisation social, forment un ensemble de systèmes complexes et des sous-ensembles qui interagissent et s’influencent les uns les autres. Il n’est pas possible d’isoler complètement une partie du système du reste du système, un individu ne fonctionne pas seul et isolé de tous les paramètres qui l’entourent qui interagissent avec lui et qui ont une influence sur lui-même à son insu. Les systèmes s’auto organisent dans le but de se maintenir en équilibre et de se préserver.
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Toute personne fait de son mieux, compte tenu ses possibilités en fonction de sa « carte du monde ». Tout comportement, qu’il apparaisse mauvais, fou ou irrationnel, est le meilleur choix disponible pour la personne qui l’accomplit à ce moment donné. C’est la meilleure chose qu’il peut faire à un moment précis, en fonction de sa psychologie, son éducation, sa vision du monde, ses perceptions…
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C’est une loi systémique qui stipule que pour s’adapter et survivre de façon réussie, un élément du système a besoin d’une quantité minimale de flexibilité laquelle doit être proportionnelle à la variété dans le reste du système. Ainsi, pour obtenir un objectif avec un état particulier, vous devrez accroître le nombre des opérations de façon proportionnelle au degré de variabilité du système.
Il est important d’explorer les variantes des opérations utilisées pour obtenir les résultats, plutôt que de simplement répéter la même stratégie parce que l’environement et le contexte ne réagiront pas de la même manière si nous gênerons les mêmes actions. Donc, si un système devient plus complexe, une plus grande flexibilité est exigée.
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Une ancre est une association mentale et perceptive installée suite une expérience, une émotion, un état interne particulier qui fait appel à une série de ressources que la personne utilise de manière focalisée dans un seul sujet de sa vie, mais que, une fois mise en évidence, pourra utiliser de manière consciente. Ancrer, c’est mettre en relation un certain nombre d’expériences de références, de compétences, afin de pouvoir les importer et les rendre utilisables et disponibles pour gérer d’autres situations de vie dans lesquelles la personne se sent moins compétente…
Un événement mis en mémoire est associé à une émotion, état interne, affect donné. Lorsqu’un événement identique se produit, il fait remonter au conscient les affects qui y sont associés. En premier lieu, on évoque l’expérience, puis en passant par un cycle dans lequel l’expérience est continuellement développée et l’ancre répétée.
➫ Choisir un état désiré.
➫ Choisir une expérience passée où cet état émotionnel a existé.
➫ Choisir un stimulus unique qui permettra d’ancrer l’état désiré.
➫ Ressentir l’état désiré en visualisant l’expérience passée et poser l’ancrage.
➫ Répéter et valider l’ancrage.
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Une fois que l’association initiale est faite, on peut développer le nombre de connexions, par la stimulation et l’ancrage : « Comment cela change votre manière de voir votre travail ou d’agir au travail ? » ; « Comment cela modifie vos relations familiales ? » ; « Comment cela modifie relation à votre ami ? ». Ce n’est pas un simple renforcement répétitif, c’est aussi l’élaboration et l’enrichissement de l’espace d’expériences que l’on cherche à ancrer.
Il est important que la personne puisse amener cette compétence avec lui dans le temps (PONT VERS LE FUTUR), nous demandons à la personne s’imaginer, se voir, se sentir dans l’avenir en train d’utiliser la compétence ou état interne que nous venons d’installer.
Il existe plusieurs types d’ancres :
Prendre notre vie en main signifie devenir acteurs de notre propre vie, définir, décider le genre de femme/ homme que nous voulons être et le genre de vie que nous voulons vivre. Pour cela nous avons besoin de revoir nos valeurs, nos croyances, de dépasser nos peurs, nos inhibitions, nos blessures, de redonner du sens à notre vie à nos actes, de voir l’avenir avec des objectifs clairs, De prendre conscience de notre mission de vie, d’avoir une vision d’accomplissement personnelle de réalisation dans laquelle nous puissions nous sentir épanouis et libres par des actions et des décisions qui ne dépendent que de nous-mêmes.
Ce processus est plus facile à atteindre lors que nous reconnaissons pleinement nos besoins et que nous avons la liberté comportementale et cognitive de les remplir de manière autonome ou de pouvoir poser des demander claires.
Une Zone comportemental ou cognitive est saine, lorsque, quoi qu’il arrive, nous sommes toujours en possession de notre calme intérieur et nous avons toutes nos ressources à disposition pour agir de manière adaptative et efficace.
Pour Christ … par exemple, la pèche est une zone saine, il est calme et serein même s’il faut rester des heures, même si des difficultés se présentent et même s’il ne pèche aucun poisson.
Nous avons tous des zones saines, seulement parfois elles ne sont pas conscientes, nous agissons avec parfaite adaptation dans un ou plusieurs aspects de notre vie.
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En PNL, une ressource constitue un état interne, un savoir-faire, un savoir-être, ou une émotion permettant de faciliter l’action et la découverte, de la réaliser plus efficacement.
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Quand une personne pense qu’elle n’a pas les ressources pour atteindre son objectif, on peut aussi comprendre qu’elle n’a pas mis en œuvre les apprentissages nécessaires pour y accéder. Par exemple, quand quelqu’un dit qu’il n’a pas confiance en lui, il oublie de mentionner « dans cette situation ». Mais, s’il élargit son champ d’investigation lui permettant de replacer cette ressource dans un environnement plus global, alors, il va trouver des situations dans lesquelles il a eu confiance en lui dans le passé ou quelqu’un a eu confiance en lui. La difficulté est juste liée à son incapacité à transférer cet apprentissage dans un autre contexte.
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Le cerveau, responsable de notre manière de percevoir et de notre subjectivité, met en œuvre des filtres rendant possible ou impossible l’accès à certaines ressources. Notre travail est celui d’élargir ce champ du possible et ainsi de rendre accessible les ressources nécessaires à l’atteinte de nos objectifs.
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Cartes mentales en PNL :
La BAGUETTE (ou l’épée) MAGIQUE / le SAGE INTERIEUR/ FAIRE COMMENT SI
C’est une technique hypnotique qui permet de débloquer chez le consultant un état de crainte, d’anxiété, d’inhibition, de peur ou la personne pense qu’elle n’a pas droit ou ne peut pas accomplir quelque chose dont elle rêve ou quelque chose qui constitue son objectif.
Appartient à la série de techniques du Dr. Milton Erickson de « faire comme si » ou, en » faisant comment si on avait, si on pouvez, s’il était permis…« , la personne fait appel au compétences cachées qui tout à coup, peuvent rayonner à la lumière du grand jour dans la dédramatisation, de manière ludique et amusante.
Le cerveau ne reconnaît pas la différence entre un fait réel et un fait joué, c’est la raison pour laquelle, on peut reprogrammer à travers la visualisation, les rêves, les jeux de rôle, les contes, les jeux, le théâtre, l’art dramatique…
Comment ça serait si vous saviez ? Faites comment si vous pouvez, comment ça pouvait être et s’accomplir pour vous ?
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L’apparition d’un objet magique (Baguette magique) donne tout à coup l’autorisation d’aller retrouver à l‘intérieur de soi les état internes, les émotions, les ressources, les idées nécessaires pour accomplir la tache désirée.
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Nous utiliserons toujours un discours qui s’adresse autant à la partie inconsciente qu’a la partie consciente : « Pendant que vous vous détendez confortablement, votre inconscient vous donne les images nécessaires qui vous révèlent ce dont vous auriez besoin pour dépasser cette difficulté du moment… »
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Il est important de cadrer en introduisant dans notre discours la notion de relativité (autant des faits que dans le temps, « Tout passe, tout change, c’est juste une difficulté de ce moment…« ) de curiosité, d’autonomie et d’individuation : « Vous pouvez sentir que votre sage intérieur vous révèle les chemins, les contacts, les personnes, les attitudes que vous pouvez cultiver jour après jour, afin de créer des nouvelles habitudes qui vont amener à vous la concrétisation de votre objectif ».
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L’épée Magique, quand a elle, est une image de l’inconscient que nous utiliserons pour trouver la force intérieure, le courage, la concentration, l’attention nécessaires pour dépasser des obstacles des inhibitions ou retrouver la force pour s’autoriser ce qui avant a été interdit par l’entourage ou par soi-même.
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Laisser libre à la personne de trouver ce dont elle a besoin afin d’installer comme compétence dans sa vie, à ce moment précis de son existence et pour atteindre son objectif. « Quelle merveilleuse compétence vous apporte cette épée magique ? peut-être une nouvelle manière de communiquer ? une meilleure et plus adapté manière de poser vos limites, de sentir vos forces… afin de mieux vous organiser pour… »
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Ancrer les autorisations à utiliser les nouvelles compétences, attitudes, actions, habitudes… « Le moment est venu de décider, ici et maintenant, en ce lieu, en cet instant précis, vous êtes maintenant l’auteur de votre vie, en aillant accès à qui vous êtes en réalité vous reprenez votre pouvoir personnel, votre force, vos capacités à créer et à vous créer une nouvelle destinée… »
« A partir de maintenant vous vous autorisez a être vous-même, a vous reconnaitre tel que vous êtes, un être merveilleux et vous grandissez dans cet autorisation à exister pleinement et de manière inconditionnelle, à vous aimer et à être aime pleinement et de manière inconditionnelle … »
Pour le praticien en PNL, les « croyances » sont des affirmations sur soi-même, les autres, le monde, à propos de ce qui relie ces éléments (relations de cause à effet et de signification) et à propos de ce qui les délimite (les frontières et champs d’actions du possible ou impossible). Les croyances sont des généralisations de notre représentation mental du monde, généralisations que nous soutenons à propos d’une relation entre les choses ou événements perçus. Ces croyances sont issues des programmes comportementaux, des valeurs, des critères, des expériences vécues (personnelles, familiales, culturelles) dont l’interprétation est généralisée.
Exemple : Une femme dit « Je réussis tout ce que j’entreprends, mais avec beaucoup de difficultés ! Je ne comprends pas pourquoi pour moi les choses sont si compliquées… ! »
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Les croyances peuvent être limitantes comme c’est le cas de cet exemple précédent, mais elles peuvent être aidantes et alors délimiter nos actions, notre milieu socioculturel, sélectionner nos amis, déterminer nos gouts, nos hobbys, nos plaisirs.
Les croyances aidantes déterminent en beaucoup notre capacité à nous mettre en œuvre. L’image que nous avons de nous-mêmes, la confiance en soi, ainsi que nos états internes parce que générant des émotions, des sentiments, des sensations.
Une croyance est comment une règle interne, un générateur, un champ du possible ou des limitations et interdictions que nous pouvons très bien percevoir par des états internes valorisantes et agréables ou désagréables..
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Nos certitudes, convictions et croyances ont un impact considérable sur nos comportements. Nous savons que si quelqu’un croit vraiment qu’il peut faire quelque chose, il le fera, et que s’il croit que quelque chose est impossible, rien ne pourra le convaincre de l’accomplir. Nos croyances sur nous-mêmes et ce qui est possible dans le monde qui nous entoure influence considérablement notre efficacité quotidienne. Les périodes de transition et de crises font ressortir avec encore plus de force la portée de nos croyances. Ce que nous nous racontons (modèles mentaux et présuppositions) au cours d’une période d’instabilité ou critique, détermine le degré de ressources avec lequel nous ferons face à la situation. Des croyances facilitantes nous aident à identifier et tirer le meilleur parti des opportunités potentielles, alors que des croyances limitantes nous focalisent sur le danger et peuvent nous emprisonner dans de vieilles stratégies de survie (par exemple, l’attaque, la fuite, l’immobilisme,…etc.).
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Alors que nos vies et le monde changent, nous avons également besoin de nous adapter et d’actualiser nos croyances à propos de nous-mêmes. Des croyances qui nous ont été utiles – même une fois – peuvent devenir limitantes si elles sont trop rigides. De nombreuses croyances ont été installées en nous au cours de notre enfance, par nos parents, nos professeurs, notre éducation et les médias, bien avant d’être capable de prendre conscience de leur impact ou d’avoir des choix. Est-il possible de restructurer, désapprendre ou changer de vieilles croyances qui peuvent nous limiter et d’en installer de nouvelles qui peuvent élargir notre potentiel au-delà de ce que nous imaginons.
Distorsions cognitives en PNL :
Les trois catégories de croyances limitantes les plus courantes tournent autour du désespoir, de l’impuissance, et de la dévalorisation. Ces trois catégories de croyances peuvent exercer une grande influence sur la santé mentale et physique d’une personne :
— Le désespoir survient lorsque quelqu’un ne croit pas qu’il soit possible d’atteindre un objectif particulier. Il s’exprime par « Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux n’est pas possible à obtenir. Ce n’est pas sous mon contrôle. Je suis une victime. »
— L’impuissance survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif existe et qu’il est possible de l’atteindre, ne croit pas qu’elle en est capable. Ce qui peut se traduire par « C’est possible pour les autres d’atteindre leur but, mais pas pour moi. Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir »
— L’absence de valeur survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif désiré est réaliste et qu’elle a la capacité à l’atteindre, croit qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut. L’absence de valeur se caractérise souvent par « Je suis un imposteur. Je n’appartiens pas/je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou en bonne santé. Il y a fondamentalement quelque chose de négatif chez moi et je mérite la souffrance que je vis. »
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Pour réussir leur projet, les personnes ont besoin de changer ces croyances limitantes en croyances impliquant l’espoir dans le futur, un sens de ses capacités et de ses responsabilités et un sens de sa valeur personnelle, et de son appartenance.
Evidemment, les croyances les plus envahissantes sont celles qui concernent votre identité. Quelques exemples de croyances à propos de votre identité : “ Je suis sans espoir / sans valeur / une victime”, “Je ne mérite pas de réussir”, “Si j’obtiens ce que je veux, je vais perdre quelque chose” “Je n’ai pas la permission de réussir”
Les croyances limitantes opérant comme des “virus de la pensée” avec une capacité de destruction similaire à celle d’un virus informatique ou biologique. Un “virus de la pensée” est une croyance limitante qui peut devenir une « prophétie auto-réalisatrice» et interférer avec les efforts et aptitudes à guérir ou à s’améliorer. Les virus de la pensée contiennent des postulats et présuppositions non exprimées qui les rendent difficiles à identifier et à remettre en question.
Les croyances limitantes et virus de la pensée surviennent souvent comme des « impasses » insurmontables dans le processus de changement. Devant une telle impasse, la personne ressentira « J’ai tout essayé pour changer cela et rien ne marche ». Gérer de façon efficace ces impasses implique de trouver la croyance limitante centrale et de la porter.
En traitant les repères qui soutiennent une croyance et en reconnaissant l’intention positive qui est derrière, nous pouvons changer les croyances limitantes. Par exemple, les croyances limitantes se développent dans le but de remplir une fonction positive, telle que la protection, l’établissement de frontières, le ressenti d’une puissance personnelle, etc.
Par la reconnaissance de ces intentions profondes, l’actualisation de nos cartes mentales pour en inclure de nouvelles, l’intégration de moyens plus efficaces de remplir ces intentions, les croyances peuvent changer souvent avec une quantité minimum d’effort et de douleurs.
Lorsque nous transformons des croyances limitantes (avant tout en élargissant et en enrichissant notre modèle du monde, et en devenant plus clair à propos de notre identité et notre propre mission de vie) nous retrouvons une grande quantité d’énergie disponible pour agir, vivre et accomplir nos rêves.
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De nombreuses croyances limitantes sont la résultante de questions restées sans réponses concernant le “comment”. C’est-à-dire que si une personne ne sais pas comment changer son comportement, c’est facile pour elle de construire la croyance : “Ce comportement ne peut être changé”. Si une personne ne sait pas comment accompli une tache particulière, la personne peut développer la croyance : “Je suis incapable de réaliser cette tâche avec succès”. Pour aider la personne à transformer des croyances limitantes, il est donc souvent important d’apporter des réponses à un certain nombre de questions avec un “comment”. Par exemple, dans le but de prendre en compte une croyance telle que “Il est dangereux de ne montrer aucune émotion”, nous devons répondre à la question : “Comment dois-je montrer mon émotion tout en restant en sécurité”
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Vos croyances deviennent vos pensées
Vos pensées deviennent vos mots
Vos mots deviennent vos actions
Vos actions deviennent tes habitudes
Vos habitudes deviennent vos valeurs
Vos valeurs deviennent votre destinée
Exercice : Prenez le temps de sentir …
1- Quelles sont vos croyances aidantes
2- Quelles sont vos croyances limitantes
Et ceci dans tous les aspects de votre vie :
1- Au sujet de vous-même
2- Au sujet de votre travail
3- Au sujet de votre situation financière/ professionnel
4- En tant qu’homme ou femme / les hommes, les femmes
5- Au sujet de la famille
6- Au sujet de la vie
7- Au sujet de l’amour
8- Au sujet des enfants
9- Au sujet des parents
10- Au sujet votre accomplissement dans la vie
11- Au sujet de faire du sport
12- Au sujet de s’occuper de soi
13- Au sujet de réussir
14- Au sujet des autres…
Faite une liste sur chaque sujet et occupez-vous de les travailler une à une.
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Cette technique nous permet de changer des croyances limitantes pour nous.
1° Choisir une croyance limitante que nous souhaitons modifier
Puis, en Méta position, sur un repère placé au sol, la personne place sa croyance limitante. Trouver des expériences de référence et procéder à des ancrages spéciaux. Après chaque ancrage faire un pas de coté pour aller en Méta position.
2° Identifier une possibilité (ouvert à croire ?)
3° Identifier un doute (ouvert à douter ?)
4° Définir une croyance dépassée (devenue fausse)
5° Définir une certitude.
Partir de la croyance limitante et l’amener dans la possibilité, doute, croyance dépassé, certitude absolue, chaque fois en allant après chacune vers la Meta position. Faire un pas de plus après le cycle fini et verbaliser la nouvelle croyance. Ancrer. Pont vers le futur (possibilités nouvelles à explorer ?)
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Ce modèle permet de faire, dans un contexte donné, des distinctions entre des informations qui sont à des niveaux logiques différents. Cela sert à ne pas faire de confusion de niveaux logiques, par exemple de ne plus dire : « Il ne fait rien, donc c’est un fainéant », car ne rien faire est simplement un comportement qualifié de « fainéant » et c’est donc une identité. Celle-ci n’est pas définie par les comportements dans un contexte donné.
Une fille dit : « Mon copain ne réponds pas au téléphone, donc il ne m’aime pas ».
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Le fait de s’interroger sur tous les niveaux développe une vue plus globale d’un problème. Lorsqu’une situation problématique est analysée, ce modèle invite à cerner le ou les niveaux où se situe le problème. Pour le résoudre, une solution au niveau supérieur est nécessaire, car il y a bien une hiérarchie entre ces niveaux.
Par exemple, si quelqu’un n’a pas confiance en lui, en sa réussite, le problème se situe au niveau de ses croyances. Ce n’est pas en intervenant au niveau des comportements qu’il réussira. Ce ne serait que de la coercition.
Il peut, d’une manière plus pertinente, se recentrer sur le sens de sa réussite dans sa vie (niveau identité), comme prendre conscience du fait qu’il mérite cet emploi pour retrouver ainsi son estime de soi et se présenter dans un tel esprit à un employeur qu’il a plus de chance de se faire engager. L’intervention dans ce cas se situerait au niveau supérieur à celui du problème et non inférieur. Les niveaux logiques ont permis de classer toutes les techniques de changement en fonction du niveau auquel elles interviennent et donc de les utiliser à meilleur escient.
1 – Pensez à une situation ou état émotionnel que vous souhaitez changer. Visualisez la scène, faire une « photo » dans votre champ visuel.
exemple: Céline a fait sa « photo » lors qu’elle était en train de faire du cheval et elle était dans la peur : « J’ai peur lors que je suis à cheval »
Définissez-en les détails provenant des 5 sens (VAKOG).
2 – On demande à la personne de mettre un « cadre ».
3 – Puis, on demande à la personne de mettre la « photo » en blanc et noir et vous la laissez à une certaine distance de la personne environ 2 m.
4 – Imaginez maintenant la situation telle que vous voulez qu’elle se déroule, avec tous les ressources, émotions, compétences nécessaires, pour faire du cheval avec plaisir et aisances. Si la personne n’est pas consciente des ressources nécessaires alors faite appel à la « baguette magique » (technique Ericsonnienne)
5 – Ajouter tous les détails des 5 sens (VAKOG), émotions, sentiments, plaisir… Faites une « photo »
6 – Cadrez cette « photo » en couleurs d’une dimension d’environ 50cms x 50cms, en la plaçant à environ un mètre de la personne.
7 – On demande à la personne de bien se concentrer sur cette image, dans laquelle elle est pleine de compétences et accomplie.
8 – Avec les mains, le thérapeute délimite l’image, le cadre de la photo dans l’espace visuel, puis on claque les doigts et on prononce le mot « SWICH » tout en élargissant avec les mains l’image dans le champ du possible.
9 – Demandez à la personne comment est son état actuel, comment elle voit maintenant ?
10 – Répétez l’opération jusqu’à ce que dans le champ visuel, il n’y a que l’image d’elle-même accomplie et occupant tout l’espace. A cette étape toute émotion négative est disparue.
11 – Vivre pleinement la visualisation positive et ressentir les émotions positives qui en découlent : satisfaction personnelle, plénitude, bonheur, excitation etc… Ancrer l’état.
12 – Demandez à la personne de se projeter dans l’avenir en se visualisant faire du cheval à merveille, dans une semaine, dans 5 ans …
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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