La psychosomatique … « Madame, vous avez fait le lit de votre maladie … !«
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Définition : « La médecine psychosomatique rend compte de l’impact du psychisme sur certaines maladies » Nathalie DUMET dans “Clinique des troubles psychosomatiques” (Donod, 2002).
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Cas clinique : Mme M… a cinquante trois ans. Ses plaintes sont multiples : elle a des palpitations, sa mâchoire “se bloque”, elle a des cystites, des remontées acides, des aigreurs d’estomac … Elle en veut à sa famille, à ses filles en particulier qu’elle dit haïr, elle ne s’aime pas et n’aime pas les autres… les rapports avec le mari sont difficiles, les rapports intimes inexistants depuis 15 ans, mais elle partage quand même le lit conjugal et son mari, pour la « punir », se masturbe en silence dans le lit la nuit !
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LA VISION ORIGINALE DE LA PSY-HOMEOPATHE
Au cours des consultations, le discours des patients dévoilent leurs prises de positions, quand à leur problématique « diathésique » dira l’homéopathe. C’est à dire le tableau de fond sur lequel se joue son problème particulier qui va ensuite s’exprimer par un remède homéopathique. Ainsi, le développement des diathèses et des remèdes homéopathiques est lié à la construction de la personnalité et à la mise en place des instances psychiques…
C’est à dire des outils dont vous allez disposer, au cours de votre vie pour faire vos choix, exprimer votre « moi » (identité). Cela va nous permettre de tisser une logique de vie liant l’homéopathie à l’humain, donc la rendant « indissociable » de la vie même. Car on rejoue sans cesse le même épisode de notre histoire, en particulier, ce qui a pu poser problème et n’a pu être résolu, dans les différentes étapes de la construction de la personnalité. Ainsi l’expression du remède (homéopathique) n’est que l’expression de la « chronicisation » de l’échec de la résolution des questionnements encore en attente, de l’impossibilité d’accorder une juste place aux évènements, de relativiser …
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Cette élaboration a pour but de vous expliquer pourquoi certains patients ne sont pas réceptifs à la thérapeutique classique, car l’allopathie ignore tout ce pan de l’histoire du patient et ne comprend pas que, le remède n’étant pas universel (votre histoire n’est pas celle de votre voisin) leur action pourtant ciblée (je traite les aigreurs d’estomac par exemple) ne marche pas … et le patient est taxé de « psychosomatique » (en langage médical ça veut dire c’est dans la tête !). Tout le monde ne joue pas avec les mêmes règles, ni même au même jeu.
Les troubles lésionnels ou psychosomatiques résultent d’une incapacité à comprendre « l’actuel » (ce qui se passe aujourd’hui) et à « gérer ses pulsions » (savoir s’adapter, intégrer les difficultés anciennes et leur donner du sens). C’est une situation qui porte atteinte à l’organisme, c’est une atteinte bien réelle du soma, de certains organes ou tissus. D’où le caractère assez redoutable de ces troubles. Cela se présente d’abord comme un trouble fonctionnel (ne renvoie pas à l’infantile, c’est à dire ce qui s’est passé dans votre petite enfance) devient un trouble lésionnel s’il n’est pas traité en homéopathie et en psychothérapie…
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Tableau des principales affections :
Troubles fonctionnels
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Troubles lésionnels
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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