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La classe Hirudinea est celle des sangsues. Elle regroupe environ 650 espèces de 1 à 20 cm de longueur. Environ 300 de ces espèces sont des parasites temporaires d’animaux marins, terrestres ou d’eau douce. Hermaphrodites, elles respirent par la peau, possèdent deux cœurs, certaines sont pourvues d’une ventouse à chaque extrémité du corps.
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Largement utilisée au 19ème siècle en alternative à la saignée, elles étaient placées un peu partout sur le corps, selon le cas, afin de provoquer des « dérivations ». Dans ce but, on utilisait aussi des ventouses sur scarifications.
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Elles sont utilisées aujourd’hui surtout pour drainer le sang de régions du corps où le retour sanguin s’effectue mal. Leurs propriétés anticoagulantes, anti-inflammatoires, vasodilatatrices et anesthésiques de leur salive sont utilisées dans différents domaines de la médecine.
C’est ce que remarque Denis Sergent, qui publie dans La Croix (du 10-03-2009) un reportage réalisé au sein de la société Ricarimpex, près de Bordeaux, seul producteur français de sangsues médicinales. Le journaliste note en effet que « Hirudo medicinalis est utilisée depuis l’Antiquité à des fins médicinales, […] fit partie de l’arsenal médical des hommes de l’art jusqu’à l’entre-deux-guerres, car elle n’entraîne aucun effet secondaire nuisible ».
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Denis Sergent relève que la société produit jusqu’à 110 000 sangsues par an. Elle en vend entre 10 000 et 20 000 aux hôpitaux français et 80 000 aux hôpitaux américains. Le reste est réservé aux médecins, naturopathes, kinésithérapeutes, infirmières et même aux particuliers, puisqu’il n’existe pas de législation particulière en France. Le journaliste explique que « la sangsue sécréte dans sa salive l’hirudine, un anticoagulant, un fluidifiant du sang : dès la morsure de la peau au moyen de ses 3 mâchoires qui pratiquent une incision étoilée, la sangsue sécrète une substance anesthésiante, une opiacée proche de la morphine, puis un produit anti-inflammatoire, histoire de leurrer les cellules de garde du système immunitaire », poursuit Denis Sergent.
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Indications reconnues scientifiquement :
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Contre-indications :
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NB 1. Il faut jamais réutiliser une sangsue pour un autre patient. Les sangsues doivent être tuées après le traitement : la méthode la plus douce étant la congélation.
NB 2. La sangsue est un animal a bénéficié d’une pathogénésie homéopathique : Sanguisuga (Kollitsch p. 392). Ses symptômes la placent dans le groupe du Gernanium.
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Références : www.sangsue.ch/Dateien/sangsue_ordre_pharmacien.pdf
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MTC = Shui zhi / séchée, action sur la stase de sang
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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