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La somnolence

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Au cours des 24 heures, les périodes de veille et de sommeil se succèdent avec deux moments favorables au sommeil :

  • La nuit – le besoin naturel de sommeil. La somnolence est maximale entre 1h et 6h du matin.
  • Le jour – le besoin naturel de sieste. La somnolence est présente durant l’après-midi pour tout le monde, généralement entre 13h et 17h.

Une nuit de sommeil ressemble à un train. Chaque wagon représente un « cycle de sommeil » qui dure 1h30 à 2 h. Il y a 4 à 6 cycles de sommeil par nuit.

Si les insomnies d’endormissement correspondent souvent à des soucis de la journée (tension que l’on a du mal à faire céder), les réveils précoces sont souvent le premier symptôme d’un état dépressif (signe du déficit en sérotonine ?).

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OBESE SOMNOLENT :

  • Antimonium crudum (as) ou Graphites (ch1)
  • Natrum sulfuricum ou Thuya occ. … plus agité

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LES FATIGUES (la plupart des « tuberculiniques » = spasmophiles) : psychasthénie somnolente, car patients épuisés (poumon = gestion de l’énergie) vite réfugiés dans le sommeil !

  • Phosphoricum acid. … dépressif, qui se fout de tout !
  • Zincum … agité, mais lent intellectuellement.

LES « DIGESTIFS »:

  • Nux moschata (ba) … aérophagique ++ (aggravation d’Ignatia amara), s’endort dès qu’il a mangé (flatulences ++), bouche sèche, sans soif.. Rêves à souvenirs conservés. NB. le dormeur passe immédiatement après l’endormissement en sommeil paradoxal.
  • Nux vomica (s) … la petite sieste après le bon repas ?

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LES « VIEILLARDS »:

  • Ammonium carbonicum … obèse dyspnéïque
  • Antimonium tartaricum (as) … les apnées nocturnes
  • Baryta carbonica … lent à comprendre, vers l’Alzheimer ?
  • Carbo vegetabilis … hypoxique et flatulant.
  • Conium (au) … parésie et vertiges.

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– LES HYPERSOMNIES –

Elles sont rares. Le diagnostic se fait sur les circonstances et la fréquence des endormissements dans la journée, le retentissement sur la vie quotidienne (proposer un Holter EEG). Quelques diagnostics différents seront évoqués :

  1. Le « syndrome d’apnées du sommeil » qui s’accompagne d’une somnolence diurne (patient à appareiller avec un respirateur à pression positive)
  2. Le « syndrome des jambes sans repos » qui est un symptôme du répertoire de Kent et nécessite d’être croisé avec d’autres caractéristiques propres au patient (voir sur ce site le chapitre spécifique)
  3. Le « syndrome de Gélineau » ou « narcolepsie » est une maladie qui touche 1 personne sur 2000. Elle est caractérisée par des attaques de sommeil répétées (mais ne durant pas plus de 10 minutes/heure), survenant n’importe quand et n’importe où ! Ce syndrome s’associe, chez 75 % des patients à la cataplexie, souvent déclenchée par de fortes émotions. Aucun traitement ne cible les causes de la maladie, qui restent mal connues (apparition de 220 cas ont été répertoriés en Europe après vaccination H1N1, sinon on a noté des cas après infection à CMV et à Streptocoque B). C’est en fait une maladie auto-immune qui a pour cible les cellules nerveuses à orexine de l’hypothalamus, chargées de maintenir l’éveil (patients souvent HLA DQ 1). Ref. Hallmayer et coll. « Nature Genetics » 3 mai 2009. 
  4. L' »hypersomnie idiopathique des sujets jeunes » (plus de dix heures/jour)
  5. La « maladie de Kleine-Levin » (de 2 mois à 2 ans) : dort 18 h/jour
  • Helleborus (ba) … hypersomnie paroxystique du scolaire (6 à 10 ans), EEG immature.
  • Opium (ba) … accès brutaux de sommeil avec éveil confus, céphalées.
  • Zincum … épuisement et jambes sans repos

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Problème neurologique associé :

  • Cocculus (am) … somnolence par épuisement, suite de surmenage nerveux
  • Gelsemium (mn) … inquiet, obnubilé, lenteur, lassitude, paupières lourdes.
  • Hyosciamus (ca) … Onirisme, boulimie et coprolalie !

Nosode : Meningococcinum (après une campagne de vaccination ?!)

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NB. Pensez aussi à l’intoxication oxycarbonée subaiguë ou chronique :

Si les formes aiguës graves sont de diagnostic simple (perte de connaissance, chute, convulsions ou coma) et que leur survenue se fait dans un contexte évocateur (équipement de combustion mal réglé), le diagnostic des intoxications chroniques est difficile, car les formes sont polymorphes et trompeuses : asthénie, vomissements, chute précédée d’un malaise, vertiges, apathie, perte de connaissance, angor, perte de la mémoire récente …inquiet

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